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Evolution des données HORAIRES Evolution des températures à 850 HPa (1500m) sur Grenoble pour les prochains jours Analyse et prévisions synoptiques Quelques notes sur les fronts et les perturbations |
Animation satellite (via clic sur ci-dessus, zoom de l'image satellite via molette de la souris)
Prévisions pour les 7 prochains jours à St-Martin-d'Hères🔗 Evolution des températures et des précipitations pour le mois en cours à St-Martin-d'Hères Galochère (38400) |
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Cette page web propose des éléments sur le climat de l'agglomération Grenobloise et, par extension, sur celui de l'Isère.
Il y a beaucoup de stations météos sur le département mais très peu sur l'agglomération Grenobloise. Météo-France avait fermé celle de St-Martin-d'Hères (campus) en 2001 et ouvert celle du Versoud (aérodrome) en 1999 (emplacement presque parfait dans le Grésivaudan en dehors de toute influence urbaine). Ce poste a ensuite été cédé à la CCI de Grenoble en 2021 et il est dommage qu'il n'y ait plus de mesure de l'insolation. En parallèle, Météo-France avait ouvert en 2019 une station vers le CEA sur la presqu'île (proche de la jonction entre le Drac et l'Isère) mais ce poste ne représente pas vraiment le climat de l'agglomération dans sa globalité, tout au plus celui de la cluse de Voreppe jusqu'aux abords de la gare de Grenoble (forte influence des brises qui soufflent souvent au débouché de la cluse). Il existe cependant une station bénévole à St-Martin-d'Hères (Galochère), supervisée de 2004 à 2020 par Météo-France puis laissée à son compte, comme bon nombre de stations bénévoles, pour de sombres raisons économiques. Cette station, équipée d'un abri Stevenson standard homologué, fournit de très bons relevés météos, plus en adéquation avec le ressenti météo sur l'agglomération. Une grande partie des graphes de cette page utilise et met en valeur ces données. De plus, comme il y avait une très forte corrélation entre les données mensuelles moyennes des stations de SMHc, Le Versoud et SMHg, cela m'a permis de reconstituer une longue série pour permettre de voir l'évolution du climat sur Grenoble (saisonnier et annuel) depuis la fin du 19ème siècle (-> explication). Sur cette page figurent également des cartes (saisonnières et annuelles), mises à jour régulièrement, qui permettent, à tout un chacun, de connaître l'évolution des températures et précipitations de ce département au climat très complexe et varié. |
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_Cumuls journaliers depuis le 1er janvier___________Températures extrêmes et anomalies depuis le 1er janvier_________________Zoom sur les 90 derniers jours
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Année hydrologique : Période de 12 mois qui débute après le mois habituel des plus basses eaux ou d'étiage (niveau d'eau le plus faible de l'année, mesuré par la hauteur d'eau ou le débit). Année hydrologique 2022-2023 : proche de la normale en terme de pluie sur l'année (994,9 mm soit +2,2%/normale). |
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Evolution du cumul de précipitations journalières depuis le 1er janvier à St-Martin-d'Hères Galochère (et comparatif avec les années précédentes depuis 2004) (Mise à jour quotidienne entre 8 et 10 h du matin) |
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Le même graphe mais depuis la fin du 19ème siècle avec les données mensuelles homogénéisées sur Lyon-Bron et St-Martin-d'Hères (par contre, mise à jour seulement le 1er de chaque mois) |
Bilan des années (des + humides aux + sèches) sur la même période que sur le graphe ci-contre et sur l'année complète. |
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EVENEMENTS REMARQUABLES en ISERE
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CRUE EXCEPTIONNELLE de l'Isère le 15 novembre 2023
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La rivière Isère a connu une très forte crue avec un maximum le 15 novembre en mi-journée.
Les sols saturés par les épisodes pluvieux qui se sont succédés depuis le 19 octobre, suivies de fortes pluies sur les Savoies le 14 novembre ont gonflé tous les affluents de l'Isère. A signaler aussi une isotherme 0°C temporairement à plus de 3000m qui a eu pour conséquence la fonte d'une partie de la neige tombée ces derniers jours et entraîné un surplus de ruissellement vers les vallées alpines (20cm de manteau neigeux en moins à 2200m sur le massif de Belledonne entre le 13 et le 14/11). Tous ces éléments ont fait monter l'Isère à une hauteur de 3,46m à 11h55 à la station de Grenoble/Bastille et cette station a enregistré un débit de 1036,5 m3/s à 11h10, soit l'équivalent du volume d'une piscine olympique toutes les 3 secondes (dépassant largement les débits des crues historiques de 2015 et 2001). En terme de débit, c'est la valeur la plus élevée du XXIème siècle sur le poste de Grenoble/Bastille. Malgré ces débits énormes, les digues de l'Isère ont bien joué leur rôle sur l'agglomération Grenobloise, de rares débordements très limités, principalemment à La Tronche (voir photos du quai Charpenay ci-contre). Cette crue a été très rapide mais le niveau de l'Isère est redescendu presque aussi vite qu'il était monté, laissant beaucoup de boues, limons et branchages sur les berges; hauteur de l'Isère : 1 m le 14 à 04h -> 3,46 m le 15 à 11h10 -> 1 m le 17 à 07h15. vidéo réalisée le 15 nov 2023 Débits et hauteurs actuels de l'Isère |
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Seconde CRUE (1er déc 2023) : avec les fortes pluies du 30 nov et du 1er déc 2023 (cumul de 84 mm en 2j à SMH), nouvelle crue remarquable de l'Isère, à peine 15 jours après la crue exceptionnelle du 15 novembre.
Débit maxi : 770 m3/s le 1er à 23h35 Hauteur maxi : 2,59m le 1er à 21h15 vidéo du 1er déc 2023 (16h) hauteur à ce moment de l'Isère 2,25m avec un débit de 670 m3/s. (vidéo en plein écran via clic sur le petit symbole carré [ ],en bas à droite de la vidéo) |
3ème grosse CRUE de l'Isère avec 2 pics (les 12 et 13 déc 2023) : Redoux généralisé avec importante fonte nivale (isotherme 0°C à plus de 2600m)
et des pluies marquées provoquent en, à peine, un mois, une 3ème crue de l'Isère qui se fait en 2 temps du 11 au 13 décembre 2023
Débit maxi: 913 m3/s le 12 (04h40) et 934 m3/s le 13 (9h55) Hauteur maxi : 3,06m le 12 (04h40) et 3,13m le 13 (9h55) vidéo du 12 déc 2023 vers 9h (crue à 2.98 m ; débit de 890 m3/s) vidéo du 13 déc 2023 vers 12h (crue à 3,05 m ; débit de 910 m3/s) |
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Cumul de pluie RECORD à BEAUREPAIRE (18 septembre 2023) |
Le 18 septembre 2023, dans un flux de sud-sud-ouest très instable, des cellules orageuses se sont succédées entre l'Ardèche, la Drôme et le Nord-Isère générant de très forts cumuls de pluie par endroits. Elles ont particulièrement impacté l'ouest de la Bièvre et, notamment, les communes de Revel-Tourdan et de Beaurepaire. Bilan: nombreuses caves et maison innondées, routes coupées, coulées de boue, coupures électriques mais, heureusement, pas de victimes. A la station Météo-France de Beaurepaire (288m), située entre ces 2 communes, des intensités exceptionnelles (record pour certaines, en rouge sur le tableau) ont été relevées : Au regard du tableau des records extrait de la base de données des pluies extrêmes de Météo-France (ci-dessous), les cumuls sur 6h et 12h de Beaurepaire sont de nouveaux records absolus pour le département de l'Isère (à confirmer par MF).
A titre de comparaison, les valeurs mensuelles moyennes de pluie à la station Météo-France de Beaurepaire. |
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SEPTEMBRE 2023 le plus chaud en température moyenne depuis le début des mesures sur le département de l'ISERE |
Températures maximales :
Dans la continuité d'un été 2023 exceptionnellement chaud, poursuite des fortes chaleurs lors de la 1ère décade avec plusieurs records de température maximale pour un mois de septembre battus les 4, 10 et 11/09 ( carte). Températures moyennes de septembre : Le bilan au niveau départemental est pratiquement le même (+3,6°C en moyenne/moy1991-2020) avec 12 stations sur 14 qui établissent un nouveau record de température mensuelle pour un mois de septembre (voir carte ci-contre). Insolation : |
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Canicule exceptionnelle (fin août 2023) prolongée par un mois de septembre historique(voir ci-dessus) |
L'agglomération grenobloise a connu une vague de chaleur tardive exceptionnelle en ce mois d'août 2023.
Le poste de St-Martin-d'Hères a enregistré pendant 15 jours consécutifs des maximales à plus de 35°C (du 11 au 25) et 5 jours à plus de 40°C (du 20 au 24) avec, à la clé, un nouveau record absolu de 42,6°C). De nombreux postes du réseau de Météo-France ont également établi de nouveaux records absolus lors de cette journée du 24 août. Cette longue période de canicule a pris fin avec le passage d'une perturbation orageuse, très active sur l'agglomération dans la nuit du 26 au 27 (cumul de 56,5 litres/m2 à St-Martin-d'Hères). Chute brutale des températures avec une maximale de seulement 19,2°C le 27 (en l'espace de 3 jours, baisse de plus de 23 degrés pour la maximale !) Au bilan mensuel, avec une 1ère semaine et une dernière prévue, relativement fraîches, août 2023 se classe au 3ème rang des + chauds depuis 1878 pour le poste de St-Martin-d'Hères après 2003 et 2022. L'été 2023 se classe également au 3ème rang des + chauds sur l'agglomération Grenobloise. A très haute altitude, dans la nuit du 20 au 21 août 2023, le radionsondage de Payerne (au N-E de Genève) a mesuré l'isotherme 0°C à 5298m (altitude record depuis le début des mesures en 1954; ancien record: 5184m le 25/07/2022). A noter que la barre des 5000m n'avait été franchie que 3 fois depuis le début des mesures (la 3ème valeur étant 5117m le 20/07/1995). Classement bouleversé en septembre avec plusieurs valeurs au-dessus des 5000m dont une valeur proche du record : 5253m (le 04/09/2023). Avec ce nouveau dôme de chaleur, les températures sous abri s'affolent et cette chaleur va perdurer tout au long de la première décade de septembre faisant tomber plusieurs records mensuels (voir carte de gauche). --> Retour sur l'été 2003 (ci-dessous) --> Focus sur les températures extrêmes observées en Isère |
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Retour sur l'Eté 2003 le plus chaud en température moyenne
depuis le début des mesures sur le département de l'ISERE |
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Malgré la succession, ces dernières années, d'étés très chauds avec des périodes caniculaires, l'été 2003 (écart de +3,5°C/ moyenne 1991-2020) demeure pour le moment et assez largement le plus chaud jamais enregistré en Isère (en température moyenne). Il devance de près de 0,9°C, en moyenne, l'été 2022 et de 1,8°C l'été 2023. Aucun secteur du département n'avait été épargné à l'époque, par ces températures d'un niveau jamais atteint auparavant. Ce sont surtout les mois de juin 2003 (écart de +4,8°C/moyenne 1991-2020) et d'août 2003 (écart de +4,0°C/moyenne 1991-2020) qui ont été exceptionnels par la persistance de la chaleur. Durant ces 2 mois, toutes les stations (des cartes de gauche) ont établi des records mensuels de température moyenne qui sont toujours d'actualité au 15/09/2023. Le mois de juillet 2003 est resté en léger retrait (écart de +1,6°C/moyenne 1991-2020) mais, malgré tout, le 7ème le plus chaud depuis le début des mesures. A noter que les écarts ont été calculés par rapport à la moyenne trentennaire la plus récente (également la plus chaude). Par conséquent, ces écarts seraient encore plus importants s'ils étaient faits à partir de la moyenne 1981-2010 ou d'une référence trentennaire plus ancienne. En terme de températures maximales quotidiennes, certains des records de 2003 ont été battus mais d'autres résistent toujours (surlignés en rose sur la carte ci-contre). Ils avaient été établis lors des journée du 12 et 13 août, les plus éprouvantes de cet été 2003. Plusieurs records de 2003 ont été battus lors de l'été 2023 (-->voir carte) |
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Retour sur le mois de JANVIER 1985 en Isère |
En ce début d'année 1985, un flux de nord-est dirige une masse d'air glacial en provenance de l'Europe de l'Est vers la France et les Alpes. |
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Globalement au niveau départemental, le mois de janvier 1985 a été le plus froid en température moyenne depuis 1945, devançant de peu janvier 1963 et un peu plus largement janvier 1987 et 1971 (classement à partir de 20 postes). Plusieurs records de températures minimales datent encore de janvier 1985🔗. |
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_Retour sur la SECHERESSE EXCEPTIONNELLE de 1976 |
Pour les plus anciens, la sécheresse de 1976 est restée dans toutes les mémoires.
Elle a été tellement impactante pour le pays qu'elle avait entraîné la création d'un impôt pour compenser les pertes des agriculteurs. Elle a davantage affecté le nord et l'ouest du pays mais elle a également été exceptionnelle en Isère. 1976 demeure la référence aux regards des données relevées dans les stations de l'Isère depuis 1950. Les cumuls de pluie du 1er semestre 1976 sont et restent, globalement, les plus faibles jamais enregistrés devant ceux de 2022 et 2003. Pour la grande majorité des postes disponibles (34 sur 46), le 1er semestre 1976 se classe au 1er rang des plus secs; second rang pour 7 stations et 3ème rang pour les 5 dernières stations du panel.
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Comparatif Sécheresse 1976 et 2022 |
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L'hiver 1962-1963 (déc 1962-fév 1963) a été le plus froid que l'Isère ait connu depuis 1891, -5,4°C en dessous de la moyenne trentennaire 1991-2020 à Grenoble.🔗
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Comparatif de l'hiver 1954 avec ceux de 1956 et 1963 |
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Evolution des températures MOYENNES journalières lors des 3 hivers Tmoy = (Tmin + Tmax)/2 |
L'hiver 1954 est connu par le cri d’alarme poussé par l’abbé Pierre (le 1er février 1954) en faveur des "sans-logis", à la suite d'une vigoureuse
vague de froid qui avait, particulièrement, touché le nord et le nord-est du pays dès le début du mois de janvier.
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_________Eybens_____________La Côte-St-André_______________Monestier_________________Vaujany________________Lyon-Bron |
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Evolution des températures MINIMALES journalières lors des 3 hivers |
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_________Eybens_____________La Côte-St-André_______________Monestier_________________Vaujany________________Lyon-Bron |
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Retour sur le mois de FEVRIER 1956 en Isère |
Vague de froid polaire exceptionnel en ce mois de février 1956 en Isère comme sur l'ensemble du pays. Février 1956 demeure d'ailleurs le mois de février le plus froid jamais enregistré sur l'agglomération Grenobloise depuis 1878🔗, soit -11 degrés en-dessous de la moyenne trentennaire actuelle la plus récente (1991-2020) Lors de ce mois, abondantes chutes de neige dans la vallée du Rhône (22cm à Lyon) jusqu'en Provence (40cm à Avignon) mais aussi sur la Côte d'Azur. A Eybens (8cm du 12 au 13). Il a fait tellement froid tout au long du mois que le Rhône et l'Isère ont gelé par endroits et que des voitures pouvaient rouler sur le lac de Laffrey, l'épaisseur de glace étant particulièrement épaisse. Lors des jours les plus froids (2, 10 et 11/02), la température moyenne journalière sur les postes en plaines et vallées iséroises était de l'ordre de -15°C. Ci-dessous, les nombres de jours avec dépassement de seuils de gelées ainsi que les nombres de jours sans dégel (Tmax<0°C) |
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Le CLIMAT de l'ISERE
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L'effet de barrage joue intensément pour les premiers massifs frappés par les flux atlantiques, il s'estompe à mesure que l'on pénètre vers le sud-est où on peut dès lors évoquer un effet d'abri. C'est ainsi que, globalement, sur une année moyenne, émergent les caractéristiques suivantes : Les régimes méditerranéens sont les plus actifs à l'automne, quand après le creux estival de juillet, s'organisent progressivement des afflux d'air humide, encore chauds et orageux, qui donnent leur pleine mesure en septembre et octobre. Ils sont canalisés par la vallée du Rhône, débordent sur les Préalpes, frappent le sud du département (la Mure en est un bon exemple). |
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Hauteur de NEIGE remarquable 80 cm de neige
tombée le 21/03/1971 à St-Christophe-en-Oisans (1570m) 310 cm de neige au sol
le 10/04/1970 au Col de Porte (1325m) 47 cm de neige au sol le 26/02/1947 à Grenoble (212m) Cartes de cumul et de rapport à la normale 1991-2020 sur le département de l'Isère pour l'année 2022.
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*normale = moyenne calculée sur 30 ans
En cliquant sur une des stations de la carte ci-contre, vous pouvez visualisez les données des normales (1991-2020) de cumul de pluie ainsi que les cumuls annuels et journaliers records mais aussi les plus faibles cumils annuels.
Du point de vue pluviométrie, même si l'année 2022 va rester fortement déficitaire; globalement, la tendance sur les moyennes annuelles depuis le début des mesures (19ème siècle) est quasi-stable sur Lyon-Bron, voire légèrement excédentaire sur l'agglomération grenobloise avec, bien sûr, de très fortes disparités inter-annuelles.
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Cumuls de pluie HORAIRE (max): |
Cumul maximal sur un MOIS : Le cumul mensuel le + élevé (708,1mm, validé dans la BDD de Météo-France) a été relevé par un poste bénévole situé à St-Pierre-de-Chartreuse à la maison forestière Les Cottaves (ouvert entre 1930 et 1957). |
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Cumul ANNUEL MINIMAL Plus difficile de déterminer les cumuls annuels les + faibles pour une station, notamment sur les données anciennes car il faut discriminer les données manquantes, les pluviométres bouchés et d'autres problèmes. Néanmoins sur les cumuls trouvés, 2 années reviennent plus fréquemment, 1989 (pour un plus de 30% des stations) et 1949 (pour un plus de 11% des stations). |
Cumul ANNUEL MAXIMAL Sur une année, les hauteurs maximales de pluie ont été relevées dans le massif de la Chartreuse (voir carte ci-contre).
L'année 1960 a été particulièrement arrosée; un peu plus de 20% des stations de la carte ont établi leur record de cumul annuel.
A titre indicatif et de comparaison : L’île de La Réunion (Océan Indien) détient la plupart des records mondiaux de pluie entre 12 heures et 15 jours. |
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INSOLATION MENSUELLE
Au Versoud-aérodrome INSOLATION ANNUELLE |
TEMPERATURE ANNUELLE Sur la carte ci-contre, les températures annuelles moyennes et via un clic sur les postes, le climatogramme avec les normales mensuelles 1991-2020 et quelques records. Au niveau des longues séries de températures (depuis la fin du 19ème siècle), on constate une forte hausse aussi bien pour :
<--- L'ensemble des climatogrammes sur une même page selon leur localisation (plaine, colline, massif). |
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Températures minimales absolues : Les données de la carte sont issues de la base de données de Météo-France. Températures maximales absolues : |
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VENT INSTANTANÉ
(rafale maximale mesurée dans les stations de Météo-France) en Isère 122,4 km/h
le 04/03/2017 à St-Geoirs (384m) 107,3 km/h
le 24/04/2019 au Versoud (220m) 164,5 km/h le 24/12/2013 à Chamrousse (1730m) dans le Rhône
(mais proche de l'Isère)
129,6 km/h
le 26/02/1997 à Lyon-St-Exupery (235m) 126,0 km/h
le 15/10/1987 à Lyon-Bron (202m) |
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Statistiques 1970-2023 sur Statistiques 1976-2023 sur Statistiques 2000-2023 sur |
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Résumés climatologiques pour le poste de St-Martin-d'Hères (38400) (un clic sur le mois permet d'afficher les graphes du mois) |
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DECEMBRE 2021: Exceptionnellement arrosé mais proche des normales pour les températures. 2022JANVIER 2022 : SecFEVRIER 2022 : Doux et relativement arrosé HIVER 2021-2022 : voir bilan en bas de page MARS 2022 : très SEC (16.8 mm seulement, déficit de -77% par rapport à la normale 1981-2010, soit le 15ème rang des plus secs sur 130 ans)->classement Températures très douces (11ème rang sur 145 années) AVRIL 2022 : fortement déficitaire comme les précipitations depuis le début de l'année(47.0 mm seulement en avril, déficit de -39% par rapport à la normale 1981-2010 soit le 37ème rang des plus secs sur 130 ans->classement Mois encore bien DOUX (+1°C par rapport à la moy 1878-2021), (soit le 37ème rang sur 145 années) MAI 2022 : fortement déficitaire alors, qu'en moyenne, c'est le mois le + arrosé de l'année (45.7 mm seulement en mai, déficit de -50%/normale 1981-2010 soit le 22ème rang des plus secs sur 130 ans->classement Mois de mai RECORD, le + chaud jamais enregistré depuis 145 ans (+3,8°C /moy 1878-2021) ->voir classement PRINTEMPS 2022 : voir bilan en bas de page DECEMBRE 2022 : première quinzaine très pluvieuse (100mm) et fraîche puis une seconde nettement plus sèche et très douce; 1ère neige sur Grenoble le 13 décembre, 10 cm à SMH.
ANNEE 2022 : la + chaude de l'histoire, ->voir bilan dans l'encart plus bas 2023JANVIER 2023 : Première quinzaine record en température (la + douce jamais enregistrée, 8,1°C de moyenne) et faiblement perturbée (le 16 janvier, fin d'une période de 28 jours consécutifs sans gel sous abri à SMH, un record en plein hiver). Seconde quinzaine nettement plus froide et sèche. FEVRIER 2023 : extrêmement déficitaire en précipitation; en 34j (du 19 janvier au 22 février), il n'est tombé que 1,8mm à SMH (le 6 fév); cumul mensuel 3,1 mm seulement (6ème + faible cumul depuis 1893).
Côté températures : une première décade dans la normale, une seconde particulièrement douce et une dernière plus fraîche mais, au final, un mois qui affiche un excédent de +1,0°C par rapport à la moyenne 1991-2020. MARS 2023 : globalement très doux (8ème rang des + doux sur 146 ans). Après un tout début de mois encore anticyclonique et sec, retour d'un flux océanique enfin perturbé qui apporte un excédent pluviométrique dont les terres grenobloises avaient vraiment besoin (116,3mm à SMH, +63%/moyenne 1981-2010).
AVRIL 2023 : relativement perturbé et nuageux avec de nombreux jours faiblement arrosés mais au final un cumul mensuel proche de la moyenne 1981-2010. MAI 2023 : Contrairement au nord du département, pluviométrie largement excédentaire sur l'agglo grenobloise, grâce notamment à 4 journées très pluvieuses ou orageuses les 1er, 9, 23 et 28 (cumul >15mm). Malgré une seconde décade très nuageuse, instable et relativement fraîche, les températures moyennes de mai sont légèrement au-dessus des normales. JUIN 2023 : Anormalement chaud (le 4ème le + chaud depuis 1878) et faiblement déficitaire en pluie (-10%) malgré une journée très arrosée (22,5mm) et orageuse le 22 (plusieurs arbres déracinés ou frappés par la foudre, comme sur le campus de SMH) mais ces averses ont permis de "laver" l'atmosphère polluée depuis plusieurs jours par de nombreuses poussières fines. A signaler aussi, des pluies bienvenues le 29 au soir et lors de la journée du 30 (accompagnées d'une forte baisse des températures, appréciables après la chaleur de ces derniers jours). JUILLET 2023 : très chaud (8ème rang sur 146), caniculaire par moments, notamment du 8 au 11 (avec une température minimale exceptionnelle le 19 : 24,6°C, la + chaude depuis 2006) puis une dernière semaine moins chaude, plus proche des normales. AOUT 2023 : Très forte chaleur avec 15 jours consécutifs à + de 35°C et 5 jours à + de 40°C avec un RECORD ABSOLU pour SMH de 42,6°C le 24 août (voir --> canicule exceptionnelle). SEPTEMBRE 2023 : Record, le plus chaud depuis 1878, loin devant 1929 et 1961 avec une 1ère décade exceptionnelle (tous les Tx > 30°C à SMH) et un nouveau record de température maximale pour un mois de septembre à SMH (battu à 2 reprises ; 34,1°C le 9 puis 34,6°C le 10). Nombreux records mensuels de températures maximales également battus sur le département (voir carte).
OCTOBRE 2023 : l'été se prolonge, encore et encore ; plusieurs records de température maximale tombent lors de la 1ère décade ....
retour de températures plus proches des normales lors de la dernière décade. AUTOMNE 2023 : Très excédentaire en pluie (+30% /moy 1991-2020) et extrêmement doux (2ème rang depuis 1878 après 2006)->voir bilan dans la partie "automne" avec le détail au niveau départemental dès la réception des données de tous les postes de MF(cartes). DECEMBRE 2023 : 1ère chute de neige de l'hiver 2023-2024 à SMH le 1er déc en début de nuit. Première quinzaine très arrosée (150mm) sous des températures en 1ère semaine proche des normales puis une seconde nettement plus douce. Seconde quinzaine douce pour la saison et globalement sèche avec juste un peu de pluie entre le 19 et le 22 ainsi qu'un passage pluvieux pour le dernier jour de l'année. 2024JANVIER 2024 : Première semaine assez douce et arrosée et une seconde assez froide sous l'effet de la bise. Chutes de neige tenant temporairement au sol à SMH le 9 (max : 4 cm sur le campus). Dernière décade globalement douce et pratiquement sèche. Mois de janvier très doux (+1,7°C/moy1991-2020) et excédentaire en pluie malgré la dernière décade (+19%). FEVRIER 2024 : Historique, le plus doux sur Grenoble depuis le début des mesures en 1878 (devant 1926 et 2021) ; à peine 2 jours avec gelées au cours de ce mois (le 1er et le 6). MARS 2024 : Très faiblement arrosé jusqu'au 25 puis passage d'une perturbation active (de sud-ouest) qui provoque, localement par isothermie, un abaissement de la neige jusqu'en plaine sur le nord du département en fin de nuit du 26 au 27 (pluie et neige mêlées très temporaires à SMH au petit matin du 27). Fin de mois très pluvieux mais aussi très doux sous l'effet d'un fort vent de sud (112 km/h à Bron et 106 km/h au Versoud le 29) dans une atmosphère jaune/ocre fortement chargée en sable du Sahara (le 30).🔗 Au final, mars extrêmement doux (4ème rang depuis 1878) et excédentaire en pluie (+16%). AVRIL 2024 : Seuil de forte chaleur (Tx>=30°C) le + précoce, dépassé pour la 1ère fois sur SMH lors de la 1ère décade d'un mois d'avril (30,9°C le 8) et nouveau record de température maximale pour un mos d'avril à SMH (32,3°C le 14, ancien record : 31,6°C le 27/04/2012) | ||||
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Climatologie des TEMPERATURES sur l'agglomération Grenobloise |
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Températures extrêmes mensuelles depuis 1946 pour le mois en cours sur l'agglomération Grenobloise
sur les postes d'Eybens, de St Martin d'Hères Campus (SMHc) et St Martin d'Hères Galochère (SMHg) |
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Affichage des températures extrêmes
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Historique des jours pouvant justifier le critère de CANICULE sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946 |
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ALERTE CANICULE Pour le département de l'Isère, le préfet peut déclencher l'alerte canicule lorsque certains seuils sont franchis :
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Historique des dépassements de seuils de température MAXIMALE sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946 |
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Historique des dépassements de seuils de température MINIMALE sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946 |
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Périodes avec au moins 5 jours consécutifs sans DEGEL (maximales négatives) sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946 |
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Années civiles 1963 : 30 jours sans dégel 1985 : 20 jours sans dégel 1956 : 15 jours sans dégel
Les hivers (nb jours sans dégel)
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Visualisation des périodes sans dégel répertoriées ci-contre (clic sur date): |
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Gelées sous abri à St-Martin-d'Hères depuis 1969
(les plus tardives en début d'année et les plus précoces en fin d'année) |
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La dernière gelée de la saison froide 2023-2024 a été observée le 7 mars 2024 (minimale de -0,7°C).
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"Les SAINTS de GLACE" sur l'agglomération Grenobloise : mythe ou réalité |
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-11 mai: St Mamert (désormais Ste Estelle) Sur l'agglomération Grenobloise, cette légende n'est plus justifiée puisqu'il n'a plus été observé de gelées sous abri lors de ces 3 journées depuis l'après-guerre... Le 11 mai 1953 est la seule date depuis 1946 qui se soit approchée du seuil de gelée sous abri (avec une température minimale de +0,8°C). Il est cependant possible qu'il y ait eu un peu de gelée blanche au sol ce jour-là. Depuis 1984, on ne relève aucune température minimales inférieure à 5°C lors de ces 3 journées. Sur St-Martin-d'Hères, les dernières gelées sous abri se produisent (en moyenne depuis 20 ans) autour du 24 mars malgré quelques années avec des gelées jusqu'en tout début avril. |
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Nombre annuel de jours avec chaleurs, gelées ou sans dégel sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946 |
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Jours avec une amplitude MAXIMALE |
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Températures mensuelles moyennes de l'année en cours à St-Martin-d'Hères (ou passée si mois de janvier) et comparaison avec les moyennes trentennaires et depuis le début des mesures |
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Le même graphique pour la station
de LYON-BRON (69) (ci-dessous) |
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Evolution de l'écart moyen de la température moyenne à St-Martin-d'Hères Galochère depuis le 1er janvier (en comparaison avec les 5 années les plus chaudes et les 5 les plus froides depuis 1878) |
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Climatologie des PRECIPITATIONS sur l'agglomération Grenobloise |
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Historique des dépassements du seuil de 40mm en cumul de pluie journalier sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946 |
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Sur le graphe de gauche sont indiquées les valeurs de ces cumuls et la date pour ceux qui dépassent les 60mm. La valeur maximale de pluie sur 1 journée climatologique sur l'agglomération Grenobloise a été mesurée à Eybens le 9 juillet 1958 (135,5 mm) |
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Nombre de jours avec dépassement de seuils de cumul et nombre de jours secs sur l'agglomération Grenobloise depuis 1947 |
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Les 10 périodes sèches les plus longues sur l'agglomération grenobloise depuis 1946 |
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Cumuls mensuels de l'année en cours (ou passée si mois de janvier) à St-Martin-d'Hères et comparaison avec les moyennes trentennaires et depuis le début des mesures |
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Le même graphique pour la station |
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Evolution des cumuls de précipitations depuis le 1er janvier sur l'agglomération grenobloise (à partir des données mensuelles) et comparatif avec les années précédentes depuis 1893.(Mise à jour le 1er de chaque mois) |
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Le même graphique |
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MELI-MELO à St-Martin-d'Hères |
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Données mensuelles de l'année en cours à St-Martin-d'Hères Galochère et évolution des paramètres quotidiens sous forme de graphe |
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Données de précipitations mensuelles et de températures sous forme de tableaux et de graphiques de l'année en cours mais aussi des années depuis 2004.
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Evolution des températures et des précipitations quotidiennes à St-Martin-d'Hères Galochère sur les 365 derniers jours |
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Evolution des températures et des précipitations mensuelles, trimestrielles et annuelles à St-Martin-d'Hères sur les 15 dernières années
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Hiérarchie des mois, saisons et années selon la température moyenne (du + chaud au + froid, tableau du haut)
et le cumul de pluie (du + sec au + arrosé, tableau du bas) à St-Martin-d'Hères |
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Fiche climatologique de St-Martin-d'Hères Galochère (38400) |
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Jeu de société Explora Van: Mission Cap Nord conçu en Isère, imprimé en France Retrait Click and collect en Isère Le climat de montagne a ses particularités et ses dangers. |
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Depuis 2011, Météo-France a cessé les radiosondages à la station de Lyon-St-Exupery.
Ci-dessous, les 10 valeurs les plus élevées de l'isotherme 0°C depuis 1954 (dont 6 en 2023).
Désormais, les stations de radiosondage les plus proches et les plus représentatives des conditions en altitude sur notre département (selon les courants aériens) sont celles de Nîmes Courbessac et Payerne en Suisse, située à 15km à l'ouest de Fribourg. Il est intéressant de voir, grâce à l'évolution de l'altitude de l'isotherme 0°C, que les conditions à haute altitude sont également impactées par le réchauffement climatique. Evolution de l'altitude de l'iso 0°C en 2022 (année la plus chaude graphe) et sur l'année 2023 (la seconde la + chaude) |
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Longue série réalisée
sur l'agglomération Grenobloise Reconstitution de la température moyenne sur l'agglomération grenobloise : Reconstitution de la pluviométrie sur l'agglomération grenobloise : |
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BILAN ANNUEL sur l'agglomération Grenobloise et en Isère |
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Les températures moyennes et les précipitations ANNUELLES sur l'agglomération Grenobloise
depuis la fin du 19ème siècle |
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Bilan météo de 2023 sur l'agglomération Grenobloise
Seconde année la plus chaude jamais observée sur l'agglomération Grenobloise depuis le début des mesures en 1878 (Tm = 14,8°C), 2023 se classe juste derrière 2022 et devant 2018.
Cela fait 35 ans de suite (depuis 1988) que les températures moyennes annuelles sont plus élevées que la température moyenne sur la période 1878-2020 (12,1°C). |
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Pluviométrie : malgré une longue période sèche en début d'année (3,1 mm seulement en 47j entre le 19/01 et le 06/03) et d'autres périodes peu arrosées courant août ainsi que du 23 septembre au 17 octobre (1,8mm seulement en 25j), la fin d'année 2023 est très pluvieuse avec près de 479 mm tombés en 66j (entre le 18 octobre et le 22 décembre), ce qui a pour conséquence de résorber les déficits et d'afficher un excédent conséquent sur l'année (+11% par rapport à la moyenne 1991-2020 pour un cumul annuel de 1108 mm).
Les pluies abondantes (et la fonte nivale) ont provoqué 3 crues importantes de l'Isère en l'espace d'un mois🔗. Celle du 15 novembre est la plus forte de ce début de 21ème siècle. A noter aussi : un épisode de pluies très intenses à Beaurepaire 18 septembre 2023🔗. Ensoleillement (pas de poste représentatif de l'insolation sur l'agglomération Grenobloise) Insolation annuelle excédentaire à Grenoble-St-Geoirs (2158 heures, soit +2,4%/moy 1991-2020) et plus largement excédentaire à Lyon-Bron (2176 heures, soit + 6.2%/moy 1991-2020). |
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Diagramme avec les déciles
(période : année entière) Lorsqu'on ordonne une série de données (T ou RR), les déciles sont les valeurs qui partagent cette série en 10 parts égales.
En dessous du décile 1, il y a 10% des valeurs les + faibles ; au-dessus du décile 9, il y a 10% des valeurs les + élevées. Le decile 5 correspond à la médiane de la série, il y a autant de données au-dessus qu'en dessous de cette valeur. Le positionnement des valeurs par rapport à ces déciles permet de qualifier simplement le mois, le trimestre ou l'année (par rapport à l'ensemble de la série de données). |
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"Rayures climatiques" sur St-Martin-d'Hères : Anomalie de température annuelle moyenne depuis 1878 par rapport à la moyenne 1961-1990 |
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Bilan pluviométrique et thermométrique pour l'année 2023 sur le département de l'ISERE |
Pluviométrie : Globalement excédentaire (+7%/moyenne 1991-2020) mais avec des excédents importants sur les hauts massifs de l'Isère. Pour exemple : Allemond (Belledonne) 2370mm, soit +33% et 2ème rang depuis 1950 derrière 1981. Vaujany (Oisans) 1789mm,soit +39% et 3ème rang depuis 1950 derrière 1981 et 1995 2023 se classe au 13ème rang des + arrosés depuis 1950 (à partir de 15 postes). En 2023, il n'est tombé en moyenne que 1150 litres d'eau par m2 sur les 7431 km2 isérois alors que la moyenne 1991-2020 spatialisée est d'environ 1080 litres d'eau par m2. Thermométrie : 2023 est la seconde année la plus chaude jamais enregistrée en Isère après 2022, l'écart moyen par rapport à la moyenne 1991-2020 est de +1,5°C). |
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Température annuelle à St-Martin-d'Hères (38) versus Lyon-Bron (69) Température moyenne |
Pluviométrie annuelle à St-Martin-d'Hères (38) versus à Lyon-Bron (69) Cumul des pluies
de l'année 2023 : |
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Réchauffement climatique et îlot de chaleur
Certaines personnes pensent que le réchauffement mesuré vient du fait que la plupart des stations météos
sont en zone urbaine, espace d'îlots de chaleur. Mais la tendance des températures à la hausse se manifeste aussi en dehors des zones urbaines, dans les campagnes, sur les océans mais aussi en altitude... Près de Grenoble, pas de très longues séries de températures en altitude. Néanmoins, les données du monastère de la Grande-Chartreuse à 945m (début des mesures en 1959) donne un bon aperçu du rechauffement en dehors de toute source de chaleur urbaine. Le poste de Monestier (806m) situé dans le sud de l'Isère (Trièves) n'a pas, non plus, été influencé par l'urbanisme. Sur le 1er graphe à gauche, comparatif des températures moyennes de ces 3 postes depuis 1959. Les évolutions des températures moyennes sont très similaires d'une année sur l'autre, les tendances également avec une pente cependant un peu moins forte sur les 2 postes en altitude par rapport à celui de St-Martin-d'Hères. A noter que ces tendances sont fortes car mesurées au moment où le réchauffement climatique s'est particulièrement accentué (à partir des années 1970-1980). Tendance des températures depuis 1959: En altitude : +1,7°C (Gde-Chartreuse 945m) et +1,9°C (Monestier 806m) en 60 ans En vallée : +2,3°C (St-Martin-d'Hères 220m) en 60 ans A la vue de tendances saisonières, ce sont les printemps et surtout les étés qui subissent les plus fortes hausses de températures moyennes depuis un peu plus de 60 ans. |
Tendance sur un peu plus de 100 ans : Dans la BDD de Météo-France, les données de Monestier (données brutes non homogénéisées mesurées par l'ONF) remontent à 1919 avec une petite interruption (1941-1942). |
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BILAN des PRINTEMPS sur l'agglomération Grenobloise et en Isère |
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Les températures et les précipitations PRINTANIERES (mars, avril et mai) sur l'agglomération Grenobloise
depuis la fin du 19ème siècle |
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PRINTEMPS 2023 : très largement excédentaire (+35% par rapport à la normale 1991-2020 soit le 13ème rang des plus pluvieux sur 130 ans. Les 323 mm tombés lors de ce trimestre permettent de compenser les forts déficits du début d'année (janvier et février). |
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Diagramme avec les déciles depuis 1893 -> période : printemps (mars, avril et mai) |
mars à mai 2011 : printemps le + doux mars à mai 1970 : printemps le + froid mars à mai 2001 : printemps le + arrosé mars à mai 1938 : printemps le + sec |
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Bilan pluviométrique et thermométrique pour le printemps 2023 sur le département de l'ISERE |
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Pluviométrie : |
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Températures printanières à St-Martin-dHères (38) vs Lyon-Bron (69) Température moyenne |
Cumul des pluies du printemps 2023 : |
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Comparatif des Tm printanières à St-Martin-d'Hères, à la Grande-Chartreuse et à Monestier-de-Clermont (depuis 1959) |
Réchauffement climatique et îlot de chaleur
Certaines personnes pensent que le réchauffement mesuré vient du fait que la plupart des stations météos
sont en zone urbaine, espace d'îlots de chaleur. Mais la tendance des températures à la hausse se manifeste aussi en dehors des zones urbaines, dans les campagnes, sur les océans mais aussi en altitude... Près de Grenoble, pas de très longues séries de températures en altitude. Néanmoins, les données du monastère de la Grande-Chartreuse à 945m (début des mesures en 1959) donne un bon aperçu du rechauffement en dehors de toute source de chaleur urbaine. Le poste de Monestier (806m) situé dans le sud de l'Isère (Trièves) n'a pas, non plus, été influencé par l'urbanisme. Sur le 1er graphe à gauche, comparatif des températures moyennes de ces 3 postes depuis 1959. Les évolutions des températures moyennes sont très similaires d'une année sur l'autre, les tendances également avec une pente cependant un peu moins forte sur les 2 postes en altitude par rapport à celui de St-Martin-d'Hères. A noter que ces tendances sont fortes car mesurées au moment où le réchauffement climatique s'est particulièrement accentué (à partir des années 1970-1980). Tendance des températures printanières depuis 1959: En altitude : +2,2°C (Gde-Chartreuse 945m) et +2,0°C (Monestier 806m) en 60 ans En vallée : +2,5°C (St-Martin-d'Hères 220m) en 60 ans |
Tendance sur un peu plus de 100 ans : Dans la BDD de Météo-France, les données de Monestier (données brutes non homogénéisées mesurées par l'ONF) remontent à 1919 avec une petite interruption (1941-1942). |
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BILAN des ÉTÉs sur l'agglomération Grenobloise et en Isère |
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Les températures et les précipitations ESTIVALES (juin, juillet et août) sur l'agglomération Grenobloise
depuis la fin du 19ème siècle |
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ÉTÉ 2023 :
le troisième le plus chaud jamais observé sur l'agglo depuis 146 ans, après ceux de 2003 (voir ci-dessous) et 2022 --> classement |
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Diagramme avec les déciles -> période : été (juin, juillet et août) |
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Diagramme avec les déciles depuis 1893 -> période : été (juin, juillet et août) |
juin à août 2003 : été le + chaud |
Retour sur l'été 2003 Focus sur les températures extrêmes observées en Isère |
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Bilan pluviométrique et thermométrique pour l'Eté 2023 sur le département de l'ISERE |
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Pluviométrie : |
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Températures estivales à St-Martin-dHères (38) versus Lyon-Bron (69) Température moyenne |
Cumul des pluies de l'été 2023 : |
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Réchauffement climatique et îlot de chaleur
Certaines personnes pensent que le réchauffement mesuré vient du fait que la plupart des stations météos
sont en zone urbaine, espace d'îlots de chaleur. Mais la tendance des températures à la hausse se manifeste aussi en dehors des zones urbaines, dans les campagnes, sur les océans mais aussi en altitude... Près de Grenoble, pas de très longues séries de températures en altitude. Néanmoins, les données du monastère de la Grande-Chartreuse à 945m (début des mesures en 1959) donne un bon aperçu du rechauffement en dehors de toute source de chaleur urbaine. Le poste de Monestier (806m) situé dans le sud de l'Isère (Trièves) n'a pas, non plus, été influencé par l'urbanisme. Sur le 1er graphe à gauche, comparatif des températures moyennes de ces 3 postes depuis 1959. Les évolutions des températures moyennes sont très similaires d'une année sur l'autre, les tendances également avec une pente cependant un peu moins forte sur les 2 postes en altitude par rapport à celui de St-Martin-d'Hères. A noter que ces tendances sont fortes car mesurées au moment où le réchauffement climatique s'est particulièrement accentué (à partir des années 1970-1980). Tendance des températures estivales depuis 1959: En altitude : +2,4°C (Gde-Chartreuse 945m) et +2,6°C (Monestier 806m) en 60 ans En vallée : +3,2°C (St-Martin-d'Hères 220m) en 60 ans |
Tendance sur un peu plus de 100 ans : Dans la BDD de Météo-France, les données de Monestier (données brutes non homogénéisées mesurées par l'ONF) remontent à 1919 avec une petite interruption (1941-1942). |
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BILAN des AUTOMNEs sur l'agglomération Grenobloise |
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Les températures et les pluies AUTOMNALES (sept, oct et nov) sur l'agglomération Grenobloise
depuis la fin du 19ème siècle |
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Automne 2023 :
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Diagramme avec les déciles depuis 1893 -> période : automne (septembre, octobre et novembre) |
septembre à novembre 2006 : automne le + doux septembre à novembre 1912 : automne le + froid septembre à novembre 1944 : automne le + arrosé septembre à novembre 1878 : automne le + sec |
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Bilan pluviométrique et thermométrique pour l'Automne 2023 sur le département de l'ISERE |
Pluviométrie :
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Températures automnales à St-Martin-dHères (38) versus Lyon-Bron (69) Température moyenne |
Cumul des pluies de l'automne 2023: |
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Comparatif des Tm automnales à St-Martin-d'Hères, à la Grande-Chartreuse et à Monestier-de-Clermont (depuis 1959) |
Réchauffement climatique et îlot de chaleur
Certaines personnes pensent que le réchauffement mesuré vient du fait que la plupart des stations météos
sont en zone urbaine, espace d'îlots de chaleur. Mais la tendance des températures à la hausse se manifeste aussi en dehors des zones urbaines, dans les campagnes, sur les océans mais aussi en altitude... Près de Grenoble, pas de très longues séries de températures en altitude. Néanmoins, les données du monastère de la Grande-Chartreuse à 945m (début des mesures en 1959) donne un bon aperçu du rechauffement en dehors de toute source de chaleur urbaine. Le poste de Monestier (806m) situé dans le sud de l'Isère (Trièves) n'a pas, non plus, été influencé par l'urbanisme. Sur le 1er graphe à gauche, comparatif des températures moyennes de ces 3 postes depuis 1959. Les évolutions des températures moyennes sont très similaires d'une année sur l'autre, les tendances également avec une pente cependant un peu moins forte sur les 2 postes en altitude par rapport à celui de St-Martin-d'Hères. A noter que ces tendances sont fortes car mesurées au moment où le réchauffement climatique s'est particulièrement accentué (à partir des années 1970-1980). Tendance des températures automnales depuis 1959: En altitude : +0,9°C (Gde-Chartreuse 945m) et +1,3°C (Monestier 806m) en 60 ans En vallée : +1,5°C (St-Martin-d'Hères 220m) en 60 ans |
Tendance sur un peu plus de 100 ans : Dans la BDD de Météo-France, les données de Monestier (données brutes non homogénéisées mesurées par l'ONF) remontent à 1919 avec une petite interruption (1941-1942). |
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BILAN des HIVERs sur l'agglomération Grenobloise et en Isère |
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Les températures et les précipitations HIVERNALES (déc, jan et fév) sur l'agglomération Grenobloise
depuis la fin du 19ème siècle |
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HIVER 2023-2024 : malgré un mois de février fortement déficitaire, pluviométrie largement excédentaire lors de cet hiver (+37% par rapport à la normale et 22ème rang des + arrosés sur 132ans), grâce notamment aux fortes pluies survenues lors de la première quinzaine de décembre 2023. |
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Diagramme avec les déciles depuis 1893 -> période : hiver (décembre N-1, janvier et février N) |
décembre 2023 à février 2024 : hiver le + doux décembre 1962 à février 1963 : hiver le + froid décembre 1954 à février 1955 : hiver le + arrosé décembre 1931 à février 1932 : hiver le + sec |
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Bilan pluviométrique et thermométrique pour l'hiver 2023-2024 sur le département de l'ISERE |
Pluviométrie : Malgré un mois de février largement déficitaire, la pluviométrie de l'hiver 2023-2024 est fortement excédentaire à l'échelle de l'Isère (+28% en moyenne) avec des excédents très marqués sur la partie orientale du département. L'ouest du département est plus proche des normales mai s ne compte qu'un seul poste très légèrement déficitaire (Sablons avec -3%). Thermométrie : Hiver 2023-2024 exceptionnellement doux en Isère , l'écart moyen par rapport à la moyenne 1991-2020 est de +2,6°C), 2ème rang des + doux depuis 1990 (à partir de 14 postes). L'hiver le + doux en Isère demeure celui de 2015-2016 mais de très peu (écart de 0,05°C seulement en moyenne sur les 14 postes). Pour 3 postes isérois (SMH, Sablons et Villard-de-Lans), l'hiver 2023-24 est le plus doux jamais observé depuis le début de mesures. |
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Températures hivernales à St-Martin-dHères (38) versus Lyon-Bron (69) Température moyenne |
Cumul des pluies de l'hiver 2023-2024 : |
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Réchauffement climatique et îlot de chaleur
Certaines personnes pensent que le réchauffement mesuré vient du fait que la plupart des stations météos
sont en zone urbaine, espace d'îlots de chaleur. Mais la tendance des températures à la hausse se manifeste aussi en dehors des zones urbaines, dans les campagnes, sur les océans mais aussi en altitude... Près de Grenoble, pas de très longues séries de températures en altitude. Néanmoins, les données du monastère de la Grande-Chartreuse à 945m (début des mesures en 1959) donne un bon aperçu du rechauffement en dehors de toute source de chaleur urbaine. Le poste de Monestier (806m) situé dans le sud de l'Isère (Trièves) n'a pas, non plus, été influencé par l'urbanisme. Sur le 1er graphe à gauche, comparatif des températures moyennes de ces 3 postes depuis 1959. Les évolutions des températures moyennes sont très similaires d'une année sur l'autre, les tendances également avec une pente cependant un peu moins forte sur les 2 postes en altitude par rapport à celui de St-Martin-d'Hères. A noter que ces tendances sont fortes car mesurées au moment où le réchauffement climatique s'est particulièrement accentué (à partir des années 1970-1980). Tendance des températures hivernales depuis 1959: En altitude : +1,5°C (Gde-Chartreuse 945m) et +1,6°C (Monestier 806m) en 60 ans En vallée : +2,3°C (St-Martin-d'Hères 220m) en 60 ans A noter que l'hiver 1990 (de décembre 1989 à février 1990) a été pratiquement aussi doux à la Grande-Chartreuse et à Monestier (pourtant respectivement à 945m et 806m d'altitude) qu'à St-Martin-d'Hères (220m). |
Tendance sur un peu plus de 100 ans : Dans la BDD de Météo-France, les données de Monestier (données brutes non homogénéisées mesurées par l'ONF) remontent à 1919 avec une petite interruption (1941-1942). |
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Evolution du manteau neigeux au Col de Porte depuis 1960 (poste du Centre d'Etude de la neige de Météo-France dans le massif de la Chartreuse) |
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Graphique sur les 3 mois hivernaux
(déc N-1, janv N et fév N) |
Depuis 1960, le Centre d’Etudes de la Neige (CEN) collecte des mesures météorologiques et nivologiques au COL DE PORTE qui est situé à une vingtaine de km de Grenoble, dans le massif de la Chartreuse Sur ce poste, la hauteur journalière maximale de neige au sol a été relevée le 10 avril 1970 (310 cm) La période de déc 2023 à fév 2024 est la 7ème saison la moins enneigée depuis 1960 (graphe de gauche) alors que les cumuls de pluie sur la même période affiche un fort excédent (+31% à la Gde-Chartreuse). |
Graphique sur les 5 mois de la période froide
(de décembre N-1 à avril N) |
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NIVOSES Météo-France sur les Alpes (relevés semaine et saison) (un clic sur le nom de la nivose permet de visualiser les données horaires, sauf panne de la nivose) BRA et enneigements disponibles si émis par Météo-France |
implantées en Isère ou proches |
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