avec très peu de pluie >
 
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Page web optimisée pour PC et tablette mais pas pour les smartphones à cause des graphes
(tous les graphes et cartes sont cliquables afin d'être affichées en pleine résolution,
mise à jour des graphes journaliers entre 9 et 10h du matin)

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Animation satellite (via clic sur ci-dessus, zoom de l'image satellite via molette de la souris)

Prévisions pour les 7 prochains jours à St-Martin-d'Hères🔗



Evolution des températures et des précipitations pour
le mois en cours à St-Martin-d'Hères Galochère
(38400)
Prévisions météos à Grenoble
pour les 8 prochains jours

(meteo-grenoble.com)
 
 

Cliquer pour agrandir Cette page web propose des éléments sur le climat de l'agglomération Grenobloise et, par extension, sur celui de l'Isère.
Il y a beaucoup de stations météos sur le département mais très peu sur l'agglomération Grenobloise.
Météo-France avait fermé celle de St-Martin-d'Hères (campus) en 2001 et ouvert celle du Versoud (aérodrome) en 1999 (emplacement presque parfait dans le Grésivaudan en dehors de toute influence urbaine).
Ce poste a ensuite été cédé à la CCI de Grenoble en 2021 et il est dommage qu'il n'y ait plus de mesure de l'insolation.
En parallèle, Météo-France avait ouvert en 2019 une station vers le CEA sur la presqu'île (proche de la jonction entre le Drac et l'Isère) mais ce poste ne représente pas vraiment le climat de l'agglomération dans sa globalité, tout au plus celui de la cluse de Voreppe jusqu'aux abords de la gare de Grenoble (forte influence des brises qui soufflent souvent au débouché de la cluse).
Il existe cependant une station bénévole à St-Martin-d'Hères (Galochère), supervisée de 2004 à 2020 par Météo-France puis laissée à son compte, comme bon nombre de stations bénévoles, pour de sombres raisons économiques.
Cette station, équipée d'un abri Stevenson standard homologué, fournit de très bons relevés météos, plus en adéquation avec le ressenti météo sur l'agglomération.
Une grande partie des graphes de cette page utilise et met en valeur ces données. De plus, comme il y avait une très forte corrélation entre les données mensuelles moyennes des stations de SMHc, Le Versoud et SMHg, cela m'a permis de reconstituer une longue série pour permettre de voir l'évolution
du climat sur Grenoble (saisonnier et annuel) depuis la fin du 19ème siècle (-> explication).
Sur cette page figurent également des cartes (saisonnières et annuelles), mises à jour régulièrement, qui permettent, à tout un chacun, de connaître l'évolution des températures et précipitations de ce département au climat très complexe et varié.



 
 


Températures à St-Martin-d'Hères Galochère depuis le 1er septembre, le 1er janvier et zoom sur les 90 derniers jours

 
 
Températures extrêmes et anomalies depuis le 1er septembre_____Températures extrêmes et anomalies depuis le 1er janvier___________________Zoom sur les 90 derniers jours
Cliquer pour agrandir_ Cliquer pour agrandir_ Cliquer pour agrandir



 
 



Précipitations à St-Martin-d'Hères Galochère calées sur l'année hydrologique (du 1er septembre N-1 au 31 août N) et sur l'année civile

 
 
Cumuls journaliers depuis le 1er septembre_____________________Cumuls journaliers depuis le 1er janvier
Cliquer pour agrandir. Cliquer pour agrandir

Année hydrologique :

Période de 12 mois qui débute après le mois habituel des plus basses eaux ou d'étiage (niveau d'eau le plus faible de l'année, mesuré par la hauteur d'eau ou le débit).
En France métropolitaine, cette période débute en septembre.



Année hydrologique 2022-2023 : proche de la normale en pluie (994,9 mm soit +2,2%/normale).

Année hydrologique 2023-2024 : fortement excédentaire (1193,4 mm, soit +21% /normale; 11ème rang des plus arrosées depuis 1893
 
 



Evolution du cumul de précipitations journalières depuis le 1er janvier à St-Martin-d'Hères Galochère
(et comparatif avec les années précédentes depuis 2004)
(Mise à jour quotidienne entre 8 et 10 h du matin)

 
 



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Bilan des années (des + humides aux + sèches) sur la même période que sur le graphe ci-contre et sur l'année complète.







 
 
QUELQUES EVENEMENTS REMARQUABLES en ISERE
 
 

Image radar avant l'arrivée de la cellule orageuse (à 17h00)

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Nb : les croix représentent les impacts de foudre


Image radar après le passage des plus fortes pluies (à 18h00)

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Cumul de pluie RECORD en 30 minutes sur Grenoble
(le 1er septembre 2024)

En fin d'après-midi du dimanche 1er septembre 2024, de virulentes cellules orageuses, pris dans le flux de sud ont touché le Trièves et Belledonne avant de remonter sur l'agglomération grenobloise provoquant de violentes rafales de vent (99,7 km/h à St-Pierre-les-Egaux (950m), 95 km/h au Versoud, 90 km/h à Grenoble-CEA) et de très fortes précipitations en très peu de temps.
Sur les images radar (à gauche), aucune pluie sur Grenoble centre à 17h et plus que des pluies éparses après 18h. Les plus fortes intensités se sont produites entre 17h18 et 17h48 (près de 58 mm en seulement 30 minutes).
Sur Grenoble : des voies de tram et des caves ont été inondées, des arbres déracinés et de nombreuses branches cassées, quelques coupures électriques ou téléphoniques.
Le poste de Grenoble-CEA (située sur la presqu'île, proche de la jonction entre le Drac et l'Isère) relève des cumuls max de pluie de : Cliquer pour agrandir
- 19,4 mm en 6 minutes (entre 17h24 et 17h30)
- 37,5 mm en 12 minutes (entre 17h18 et 17h30)
- 51,6 mm en 18 minutes (entre 17h18 et 17h36)
- 57,8 mm en 30 minutes (entre 17h18 et 17h48): cette valeur semble être un RECORD pour le département, sachant que les relevés infra-horaires ne sont disponibles sur les stations de MF que depuis les années 1980/1990 pour les plus anciennes et que les mesures sont dépendantes de la disponibilité de toutes les données 6 minutes pour être validées.
- 60,8 mm sur 1 heure glissante (entre 17h12 et 18h12) carte des RR1h max en Isère (Attention, les valeurs max sur cette carte ne sont pas exhaustives car portant sur, finalement, assez peu d'années avec, parfois, bcp de manques de données 6mn, donc certaines intensités non calculables)


Sur le département de l'Isère, ces intensités remarquables n'ont été observées que sur ce poste, certainement exacerbées par les reliefs proches du Vercors et de la Chartreuse lorsque l'orage s'est engouffré dans la cluse de Voreppe. A St-Martin d'Hères, à 5km, il n'est tombé que 16 mm en 1h.
Par contre, la station d'Albertville (en Savoie) a connu des intensités semblables à 1 heure d'intervalle
(59,3 mm relevés entre 18h12 et 19h12).

Image radar au moment des plus fortes précipitations sur le CEA


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Nb : en rouge, les plus fortes intensités

autres cartes de RECORD de pluie en Isère
 
 


 
 


CRUE EXCEPTIONNELLE de la rivière Isère le 15 novembre 2023












La rivière Isère a connu une très forte crue avec un maximum le 15 novembre en mi-journée.
Les sols saturés par les épisodes pluvieux qui se sont succédés depuis le 19 octobre, suivies de fortes pluies sur les Savoies le 14 novembre ont gonflé tous les affluents de l'Isère.
A signaler aussi une isotherme 0°C temporairement à plus de 3000m qui a eu pour conséquence la fonte d'une partie de la neige tombée ces derniers jours et entraîné un surplus de ruissellement vers les vallées alpines (20cm de manteau neigeux en moins à 2200m sur le massif de Belledonne entre le 13 et le 14/11).
Tous ces éléments ont fait monter l'Isère à une hauteur de 3,46m à 11h55 à la station de Grenoble/Bastille et cette station a enregistré un débit de 1036,5 m3/s à 11h10, soit l'équivalent du volume d'une piscine olympique toutes les 3 secondes (dépassant largement les débits des crues historiques de 2015 et 2001).
En terme de débit, c'est la valeur la plus élevée du XXIème siècle sur le poste de Grenoble/Bastille.
Malgré ces débits énormes, les digues de l'Isère ont bien joué leur rôle sur l'agglomération Grenobloise, de rares débordements très limités, principalemment à La Tronche (voir photos du quai Charpenay ci-contre).
Cette crue a été très rapide mais le niveau de l'Isère est redescendu presque aussi vite qu'il était monté, laissant beaucoup de boues, limons et branchages sur les berges; hauteur de l'Isère : 1 m le 14 à 04h -> 3,46 m le 15 à 11h10 -> 1 m le 17 à 07h15.

Graphique des DEBITS de l'Isère
sur une semaine
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Graphique des HAUTEURS de l'Isère
sur une semaine
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vidéo réalisée le 15 nov 2023

Débits et hauteurs actuels de l'Isère
 
   
 













 
 
Seconde CRUE (1er déc 2023) :

avec les fortes pluies du 30 nov et du 1er déc 2023 (cumul de 84 mm en 2j à SMH), nouvelle crue remarquable de l'Isère, à peine 15 jours après la crue exceptionnelle du 15 novembre.

Débit maxi : 770 m3/s le 1er à 23h35
Hauteur maxi
: 2,59m le 1er à 21h15

vidéo du 1er déc 2023 (16h)
hauteur à ce moment de l'Isère 2,25m avec un débit de 670 m3/s.

(vidéo en plein écran via clic sur le petit symbole carré [ ],en bas à droite de la vidéo)

HAUTEURS et DEBITS de l'Isère à la station de Grenoble/Bastille
(du 14 novembre au 14 décembre 2023)

Cliquer pour agrandir_Cliquer pour agrandir
Etat des nappes phréatiques en Isère (source BRGM)

3ème grosse CRUE de l'Isère
avec 2 pics (les 12 et 13 déc 2023)
:

Redoux généralisé avec importante fonte nivale (isotherme 0°C à plus de 2600m) et des pluies marquées provoquent en, à peine, un mois, une 3ème crue de l'Isère qui se fait en 2 temps du 11 au 13 décembre 2023
Débit maxi: 913 m3/s le 12 (04h40) et 934 m3/s le 13 (9h55)
Hauteur maxi
: 3,06m le 12 (04h40) et 3,13m le 13 (9h55)

vidéo du 12 déc 2023 vers 9h
(crue à 2.98 m ; débit de 890 m3/s)

vidéo du 13 déc 2023 vers 12h
(crue à 3,05 m ; débit de 910 m3/s)

 
 


 
 





Image radar de précipitations
(le 18/09/2023 à 6h locales)

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Nb : en rouge, les plus fortes intensités
les croix représentent les impacts de foudre




Image radar de précipitations
(le 18/09/2023 à 10h locales)

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Animation Radar de pluie (Keraunos)
Cumul de pluie RECORD à BEAUREPAIRE (18 septembre 2023)

Le 18 septembre 2023, dans un flux de sud-sud-ouest très instable, des cellules orageuses se sont succédées entre l'Ardèche, la Drôme et le Nord-Isère générant de très forts cumuls de pluie par endroits.
Elles ont particulièrement impacté l'ouest de la Bièvre et, notamment, les communes de Revel-Tourdan et de Beaurepaire.
Bilan: nombreuses caves et maison innondées, routes coupées, coulées de boue, coupures électriques mais, heureusement, pas de victimes.
A la station Météo-France de Beaurepaire (288m), située entre ces 2 communes, des intensités exceptionnelles (record pour certaines, en rouge sur le tableau) ont été relevées :

Au regard du tableau des records extrait de la base de données des pluies extrêmes de Météo-France (ci-dessous), les cumuls sur 6h et 12h de Beaurepaire sont de nouveaux records absolus pour le département de l'Isère (à confirmer par MF).Records pluie en Isère de 11 minutes à 12h

A titre de comparaison, les valeurs mensuelles moyennes de pluie à la station Météo-France de Beaurepaire.

Les cumuls climatologiques journaliers du 17 (86,7mm) et 18/09 (84,4 mm) sont, par contre, très inférieurs au cumul sur 12 heures (170,9 mm) car les intempéries ont touché les communes entre 3h et 15h et une journée climatologique (en été) mesure la quantité de pluie du jour J à 8h au jour J+1 à 8h locales.

 
 

Cumul de pluie du 18 septembre 2023 (de 00h à 18h locales)



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(Carte élaborée avec les données dans la base de Météo-France à la date du 23/09/2023)

 
 
 
 
t
SEPTEMBRE 2023 le plus chaud en température moyenne
depuis le début des mesures sur le département de l'ISERE
Températures maximales :
Dans la continuité d'un été 2023 exceptionnellement chaud, poursuite des fortes chaleurs lors de la 1ère décade avec plusieurs records de température maximale pour un mois de septembre battus les 4, 10 et 11/09 ( carte).

Températures moyennes de septembre :
Malgré une baisse ensuite des températures lors des 2 autres décades, la température mensuelle moyenne à St-Martin-d'Hères s'incrit comme la plus élevée jamais observée pour un mois de septembre loin devant 1929 et 1961.

Le bilan au niveau départemental est pratiquement le même (+3,6°C en moyenne/moy1991-2020) avec 12 stations sur 14 qui établissent un nouveau record de température mensuelle pour un mois de septembre (voir carte ci-contre).

Insolation :

Malheureusement, plus d'insolation représentative disponible sur l'agglomération Grenobloise.
En revanche, second mois de septembre le plus ensoleillé après septembre 2018 pour les stations de St-Geoirs (+31%/normale 1991-2020) et Lyon-Bron (+36%/normale 1991-2020).



Un été sans fin.....(1ère décade octobre):
Les valeurs estivales sont encore au programme et plusieurs records de température maximale tombent les 2, 3, 9 et 10 octobre. ( carte)
 
 
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Canicule exceptionnelle (fin août 2023)
prolongée par un mois de septembre historique
(voir ci-dessus)

L'agglomération grenobloise a connu une vague de chaleur tardive exceptionnelle en ce mois d'août 2023.
Le poste de St-Martin-d'Hères a enregistré pendant 15 jours consécutifs des maximales à plus de 35°C (du 11 au 25) et 5 jours à plus de 40°C (du 20 au 24) avec, à la clé, un nouveau record absolu de 42,6°C).
De nombreux postes du réseau de Météo-France ont également établi de nouveaux records absolus lors de cette journée du 24 août.
Cette longue période de canicule a pris fin avec le passage d'une perturbation orageuse, très active sur l'agglomération dans la nuit du 26 au 27 (cumul de 56,5 litres/m2 à St-Martin-d'Hères).
Chute brutale des températures avec une maximale de seulement 19,2°C le 27 (en l'espace de 3 jours, baisse de plus de 23 degrés pour la maximale !)

Au bilan mensuel, avec une 1ère semaine et une dernière prévue, relativement fraîches, août 2023 se classe au 3ème rang des + chauds depuis 1878 pour le poste de St-Martin-d'Hères après 2003 et 2022.

L'été 2023 se classe également au 3ème rang des + chauds sur l'agglomération Grenobloise.

A très haute altitude, dans la nuit du 20 au 21 août 2023, le radionsondage de Payerne (au N-E de Genève) a mesuré l'isotherme 0°C à 5298m (altitude record depuis le début des mesures en 1954; ancien record: 5184m le 25/07/2022).

A noter que la barre des 5000m n'avait été franchie que 3 fois depuis le début des mesures (la 3ème valeur étant 5117m le 20/07/1995).

Classement bouleversé en septembre avec plusieurs valeurs au-dessus des 5000m dont une valeur proche du record : 5253m (le 04/09/2023).
Avec ce nouveau dôme de chaleur, les températures sous abri s'affolent et cette chaleur va perdurer tout au long de la première décade de septembre faisant tomber plusieurs records mensuels (voir carte de gauche).

--> Retour sur l'été 2003 (ci-dessous)
--> Focus sur les températures extrêmes observées en Isère
 
 


Historique des dépassements de seuils de 35°C en température MAXIMALE sur l'agglo Grenobloise depuis 1946

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Historique des jours pouvant justifier le critère de CANICULE sur l'agglo Grenobloise depuis 1946

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Retour sur l'Eté 2003 le plus chaud en température moyenne
depuis le début des mesures sur le département de l'ISERE

   
 
JUIN 2003
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JUILLET 2003Cliquer pour agrandir
AOÛT 2003
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Malgré la succession, ces dernières années, d'étés très chauds avec des périodes caniculaires, l'été 2003 (écart de +3,5°C/ moyenne 1991-2020) demeure pour le moment et assez largement le plus chaud jamais enregistré en Isère (en température moyenne).
Il devance de près de 0,9°C, en moyenne, l'été 2022 et de 1,8°C l'été 2023.
Aucun secteur du département n'avait été épargné à l'époque, par ces températures d'un niveau jamais atteint auparavant.

Ce sont surtout les mois de juin 2003 (écart de +4,8°C/moyenne 1991-2020) et d'août 2003 (écart de +4,0°C/moyenne 1991-2020) qui ont été exceptionnels par la persistance de la chaleur.
Durant ces 2 mois, toutes les stations (des cartes de gauche) ont établi des records mensuels de température moyenne qui sont toujours d'actualité au 15/09/2023.

Le mois de juillet 2003 est resté en léger retrait (écart de +1,6°C/moyenne 1991-2020) mais, malgré tout, le 7ème le plus chaud depuis le début des mesures.

A noter que les écarts ont été calculés par rapport à la moyenne trentennaire la plus récente (également la plus chaude).
Par conséquent, ces écarts seraient encore plus importants s'ils étaient faits à partir de la moyenne 1981-2010 ou d'une référence trentennaire plus ancienne.

En terme de températures maximales quotidiennes, certains des records de 2003 ont été battus mais d'autres résistent toujours (surlignés en rose sur la carte ci-contre).
Ils avaient été établis lors des journée du 12 et 13 août, les plus éprouvantes de cet été 2003.

Plusieurs records de 2003 ont été battus lors de l'été 2023 (-->voir carte)

 
 

 
 
St-Martin-d'Hères Cliquer pour agrandir
St-Geoirs Cliquer pour agrandir
Sablons Cliquer pour agrandir
Lyon-Bron Cliquer pour agrandir
Villard-de-Lans
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Retour sur le mois de JANVIER 1985 en Isère
le + froid des mois de janvier depuis l'après-guerre


En ce début d'année 1985, un flux de nord-est dirige une masse d'air glacial en provenance de l'Europe de l'Est vers la France et les Alpes.
Une vague de froid longue et intense s'abat sur l'Isère avec, pratiquement, 15 jours sans dégel. Les journées les plus froides sont celles du 5 au 9 janvier.
En plaines et vallées, les températures les plus basses sont relevées le 7 avec -24,6°C à St-Geoirs, -24,0°C à La Côte-St-André, -18,3°C à Vienne, -17,9°C à St-Martin-d'Hères.
En altitude, la température s'abaisse à -28,0°C à Villard-de-Lans.
Au cours de cette période, des colonnes de glace tapissent les murs de certains immeubles grenoblois et la municipalité fait appel à des guides de haute montagne pour les briser.
Chutes de neige en tout début de mois, 16cm relevés le 2 à St-Geoirs, 10cm à Lyon-Bron et Grenoble.
Après le 18 janvier 1985, retour de températures plus clémentes sous l'effet d'un courant océanique plus doux et plus perturbé.

Ci-dessous, les nombres de jours avec dépassement de seuils de gelées ainsi que les nombres de jours sans dégel (Tmax<0°C)

 
 
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Globalement au niveau départemental, le mois de janvier 1985 a été le plus froid en température moyenne depuis 1945, devançant de peu janvier 1963 et un peu plus largement janvier 1987 et 1971 (classement à partir de 20 postes). Plusieurs records de températures minimales datent encore de janvier 1985🔗.
 
 
 
 

_Retour sur la SECHERESSE EXCEPTIONNELLE de 1976

Pour les plus anciens, la sécheresse de 1976 est restée dans toutes les mémoires.
Elle a été tellement impactante pour le pays qu'elle avait entraîné la création d'un impôt pour compenser les pertes des agriculteurs.
Elle a davantage affecté le nord et l'ouest du pays mais elle a également été exceptionnelle en Isère.
1976 demeure la référence aux regards des données relevées dans les stations de l'Isère depuis 1950.
Les cumuls de pluie du 1er semestre 1976 sont et restent, globalement, les plus faibles jamais enregistrés devant ceux de 2022 et 2003.
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Pour la grande majorité des postes disponibles (34 sur 46), le 1er semestre 1976 se classe au 1er rang des plus secs; second rang pour 7 stations et 3ème rang pour les 5 dernières stations du panel.
Spatialement sur l'Isère, le déficit des cumuls de pluie de janvier à juin 1976 s'établit à -54% (par rapport à la moyenne 1971-2000) et de -50% (par rapport à la moyenne 1991-2020).

Côté températures, il a fait très chaud du 12 juin au 17 juillet 1976 ( 24 jours à + de 30°C et 12 jours à + de 32°C avec des pics à 34°C).
En juillet, on relève des averses au début du mois puis de fortes pluies orageuses les 18 et 19 juillet ainsi que le 31 mais pas suffisantes pour résorber la sécheresse.

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En août, des averses se produisent du 8 au 10 et autour du 15 août, puis, enfin, du temps plus perturbé à partir du 28 août 1976.

 
     
 
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Comparatif Sécheresse 1976 et 2022
 
 

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Cliquer pour agrandir Les cumuls de pluie (entre janvier et juillet) de 1976 et 2022 sont très proches.
- très peu de pluies pour les 2 épisodes jusqu'en avril
- mai et juin plus secs en 1976 qu'en 2022 mais davantage d'évaporation en 2022 sous des températures beaucoup plus élevées avec notamment un mois de mai record.
- juillet 1976 bénéfice de quelques journées orageuse alors que 2022 reste sec et exceptionnellement chaud.

Au final (fin juillet), les 2 sécheresses sont similaires en terme de déficit pluviométrique mais la chaleur a été nettement plus forte en 2022 occasionnant un assèchement supplémentaire des sols.
Par conséquent, sur la période de janvier à juin : sécheresse plus marquée en 1976 mais sur la période de janvier à juillet : 2022 devance 1976.
La période sèche de 2003 arrive juste derrière celles de 1976 et 2022 et se démarque avec un été RECORD, à ce jour, jamais égalé.

 
 

 
 
Eybens
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La Côte-St-André
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Lyon-Bron
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La Grande Chartreuse
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Villard-de-Lans
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Retour sur l'HIVER 1963 le + froid depuis la fin du XIXème siècle


 
 
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L'hiver 1962-1963 (déc 1962-fév 1963) a été le plus froid que l'Isère ait connu depuis 1891, -5,4°C en dessous de la moyenne trentennaire 1991-2020 à Grenoble.🔗
Au cours de cet hiver, succession de 4 vagues de froid :
- 1ère semaine de décembre
- autour de Noël (du 24 au 28/12)
- la plus importante du 12/01 au 07/02)
- la dernière semaine de février
Les températures moyennes au niveau départemental sont restées en dessous des -10°C du 24 au 27 décembre, les 13 et 14 janvier, du 22 au 24 janvier ainsi que du 31 janvier au 04 février.
Noël 1962 n'a jamais été aussi froid à Grenoble (-14,1°C). Les lacs d'Annecy, de Paladru et de Laffrey ont gelé au cours de l'hiver, la rivière Isère également.


Ci-dessous, les nombres de jours avec dépassement de seuils de gelées ainsi que les nombres de jours sans dégel (Tmax<0°C)

 
 

 
 

Comparatif de l'hiver 1954 avec ceux de 1956 et 1963

 
 
Evolution des températures MOYENNES journalières lors des 3 hivers
Tmoy = (Tmin + Tmax)/2

L'hiver 1954 est connu par le cri d’alarme poussé par l’abbé Pierre (le 1er février 1954) en faveur des "sans-logis", à la suite d'une vigoureuse vague de froid qui avait, particulièrement, touché le nord et le nord-est du pays dès le début du mois de janvier.
L'Isère, quant à elle, a connu 2 périodes très froides en 1954 :
- la 1ère décade de janvier (plus froide qu'en 1956 et 1963)
- et la 1ère semaine de février (du même niveau que celles de 1956 et 1963).
Cependant, sur notre département, l'hiver 1954 demeure, globalement, assez largement derrière les épisodes hivernaux extrêmes de 1956 et 1963.
Point commun de ces 3 hivers remarquables : une première semaine de février glaciale.

 
  _ Cliquer pour agrandir Cliquer pour agrandir Cliquer pour agrandir Cliquer pour agrandir Cliquer pour agrandir
_________Eybens_____________La Côte-St-André_______________Monestier_________________Vaujany________________Lyon-Bron
 
 

Evolution des températures MINIMALES journalières lors des 3 hivers

 
  _Cliquer pour agrandir Cliquer pour agrandir Cliquer pour agrandir Cliquer pour agrandir Cliquer pour agrandir
_________Eybens_____________La Côte-St-André_______________Monestier_________________Vaujany________________Lyon-Bron
 
 

 
 
Eybens (fév 1956)
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La Côte-St-André (fév 1956)
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Bourgoin (fév 1956)
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Lyon-Bron (fév 1956)
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Villard-de-Lans (fév 1956)
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Retour sur le mois de FEVRIER 1956 en Isère


Vague de froid polaire exceptionnel en ce mois de février 1956 en Isère comme sur l'ensemble du pays.
Février 1956 demeure d'ailleurs le mois de février le plus froid jamais enregistré sur l'agglomération Grenobloise depuis 1878🔗, soit -11 degrés en-dessous de la moyenne trentennaire actuelle la plus récente (1991-2020)
Lors de ce mois, abondantes chutes de neige dans la vallée du Rhône (22cm à Lyon) jusqu'en Provence (40cm à Avignon) mais aussi sur la Côte d'Azur. A Eybens (8cm du 12 au 13).
Il a fait tellement froid tout au long du mois que le Rhône et l'Isère ont gelé par endroits et que des voitures pouvaient rouler sur le lac de Laffrey, l'épaisseur de glace étant particulièrement épaisse.
Lors des jours les plus froids (2, 10 et 11/02), la température moyenne journalière sur les postes en plaines et vallées iséroises était de l'ordre de -15°C.

Ci-dessous, les nombres de jours avec dépassement de seuils de gelées ainsi que les nombres de jours sans dégel (Tmax<0°C)

 
 
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Le CLIMAT de l'ISERE
 
 


A cause de l'éloignement relatif des surfaces maritimes et de l'omniprésence de la montagne, le climat isérois est qualifié de continental sous influence montagnarde, influence d'autant plus décisive que l'on approche ou entre dans le relief. Les contrastes sont accusés entre un hiver froid et un été chaud. Les régimes d'ouest à nord-ouest, très humides en général, butent contre les reliefs qui ont la propriété d'amplifier l'activité pluvieuse, neigeuse, orageuse, des perturbations.

L'effet de barrage joue intensément pour les premiers massifs frappés par les flux atlantiques, il s'estompe à mesure que l'on pénètre vers le sud-est où on peut dès lors évoquer un effet d'abri.

C'est ainsi que, globalement, sur une année moyenne, émergent les caractéristiques suivantes :
Chartreuse surtout et Vercors montrent une pluviométrie soutenue et abondante, Belledonne, en deuxième rideau, est très arrosée aussi, l'Oisans "abrité" est en retrait; l'ouest du département est protégé par l'effet de foëhn derrière le Massif Central (c'est particulièrement flagrant à Sablons); l'axe Grésivaudan/Trièves s'inscrit aussi dans un effet d'abri au pied des Préalpes, avec en plus, pour le Trièves, une certaine influence méridionale.

Les régimes méditerranéens sont les plus actifs à l'automne, quand après le creux estival de juillet, s'organisent progressivement des afflux d'air humide, encore chauds et orageux, qui donnent leur pleine mesure en septembre et octobre. Ils sont canalisés par la vallée du Rhône, débordent sur les Préalpes, frappent le sud du département (la Mure en est un bon exemple).


Le temps en Isère est tributaire, comme sur les autres régions de l'Hexagone, de l'origine du vent. Le département isérois se situe à un carrefour d’influences, entre océan humide et continent sec, froid du Nord et chaleur tempérée de la Méditerranée ou, plus musclée, du Nord de l’Afrique, Sahara compris.
Sur la page des types de temps sont relatés les principaux régimes de vent qui influencent la météorologie sur la France et les conséquences sur le climat isérois. Les 3 grands régimes perturbés qui frappent le pays sont celui d'ouest, le nord-ouest et le sud-ouest mais les blocages anticycloniques sont de plus en plus fréquents aussi bien en hiver qu'en été.


 
 
PRECIPITATIONS MOYENNES

 
 

Hauteur de NEIGE remarquable


80 cm de neige
tombée le 21/03/1971
à St-Christophe-en-Oisans (1570m)

310 cm de neige au sol
le 10/04/1970 au Col de Porte (1325m)

47 cm de neige au sol
le 26/02/1947 à Grenoble (212m)




















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PLUVIOMETRIE ANNUELLE

(normale 1991-2020*)

*normale = moyenne calculée sur 30 ans

En cliquant sur une des stations de la carte ci-contre, vous pouvez visualisez les données des normales (1991-2020) de cumul de pluie ainsi que les cumuls annuels et journaliers records mais aussi les plus faibles cumils annuels.


Pour les postes de Lyon-Bron, Grenoble St-Geoirs et St-Martin-d'Hères, les graphes ont été remplacées par des fiches climatologiques plus complètes.

 

 

Du point de vue pluviométrie, même si l'année 2022 va rester fortement déficitaire; globalement, la tendance sur les moyennes annuelles depuis le début des mesures (19ème siècle) est quasi-stable sur Lyon-Bron, voire légèrement excédentaire sur l'agglomération grenobloise avec, bien sûr, de très fortes disparités inter-annuelles.


A l'échelle saisonnière :
- printemps : légère progression des cumuls sur la période

- été : quasi-stable pour l'agglomération grenobloise mais tendance assez largement négative pour Lyon-Bron

- automne : tendance quasi-stable sur la période

- hiver : quasi-stable pour Lyon-Bron et tendance plus largement positive pour l'agglomération grenobloise

 



 
 
RECORDS de PLUIE

 
 

Cumuls de pluie HORAIRE (max):

Pour mesurer la hauteur de pluie tombée lors d'une journée, les météorologues utilisaient un pluviomètre à lecture directe SPIEA (relevé chaque jour à 6h UTC pour la pluie tombée sur la journée climatologique de la veille).
Ensuite la mise en service du pluviographe (enregistreur à auget basculeur) a un peu automatisé la mesure et permis de connaître les intensités de pluie en dépouillant et numérisant les donnédes sur les diagrammes.
A partir des années 1980 et surtout 1990, les stations automatiques se sont développées au sein de divers réseaux (notamment Radome) permettant des enregistrements des cumuls de pluie au pas de temps 6 minutes. A partir de ces données, il est possible de calculer les données glissantes au pas de temps horaire et même infra-horaires.
Néanmoins, l'absence de quelques données 6mn (pb de transmission ou autres) devait être corrigée manuellement pour que les données horaires restent correctes.
La nécessité d'avoir des données 6mn complètes et continues tout au long de la période d'observation explique le fait que les cartes des cumuls horaires glissantes (référencées ci-dessous) soient nettement moins étoffées en postes que les cartes des cumuls journaliers ou mensuels.



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Cumul max sur une JOURNEE climatologique :

La hauteur maximale de pluie relevée dans les stations iséroises (BDD de Météo-France) est de 200 mm sur une journée climatologique à La Côte St-André (voir carte ci-contre).
Les journées les plus pluvieuses sur le département (compromis entre le nombre de poste ayant établi un record et les quantités de pluie) sont celles du 21/12/1991, du 25/09/1999 et du 13/02/1990.

Cumul maximal sur un MOIS :

Le cumul mensuel le + élevé (708,1mm, validé dans la BDD de Météo-France) a été relevé par un poste bénévole situé à St-Pierre-de-Chartreuse à la maison forestière Les Cottaves (ouvert entre 1930 et 1957).
Novembre 2002 et novembre 1996 figurent parmi les mois les plus pluvieux sur le département mais difficile d'établir un classement objectif (disparité du nombre de postes disponibles selon les années et recouvrement homogène du département).

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Période d'ouverture des stations figurant sur les cartes "cumul jour" et "cumul mensuel"
 
 


Cumul ANNUEL MINIMAL


Plus difficile de déterminer les cumuls annuels les + faibles pour une station, notamment sur les données anciennes car il faut discriminer les données manquantes, les pluviométres bouchés et d'autres problèmes.

Néanmoins sur les cumuls trouvés, 2 années reviennent plus fréquemment, 1989 (pour un plus de 30% des stations) et 1949 (pour un plus de 11% des stations).



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Cumul ANNUEL MAXIMAL


Sur une année, les hauteurs maximales de pluie ont été relevées dans le massif de la Chartreuse (voir carte ci-contre).

L'année 1960 a été particulièrement arrosée; un peu plus de 20% des stations de la carte ont établi leur record de cumul annuel.

 

A titre indicatif et de comparaison :

L’île de La Réunion(Océan Indien) détient la plupart des records mondiaux de pluie entre 12 heures et 15 jours.
 
 
TEMPERATURES MOYENNES

 
 
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TEMPERATURE ANNUELLE
(normales 1991-2020)


Sur la carte ci-contre, les températures annuelles moyennes et via un clic sur les postes, le climatogramme avec les normales mensuelles 1991-2020 et quelques records.



Au niveau des longues séries de températures (depuis la fin du 19ème siècle), on constate une forte hausse aussi bien pour :
- les bilans ANNUELs
- que pour les bilans saisonniers et, en particulier, pour les HIVERs et les ÉTÉs
(pour les températures estivales la hausse s'accélère à partir des années 1980).


 

 

 

<--- L'ensemble des climatogrammes sur une même page selon leur localisation (plaine, colline, massif).















 
 
RECORDS de TEMPERATURES
 
 

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TEMPERATURES EXTRÊMES en ISERE

Températures minimales absolues :

Les données de la carte sont issues de la base de données de Météo-France.
Vigoureuse vague de froid lors de la 1ère quinzaine du mois de janvier 1985, 25% des postes de la carte ont établi leur record de température minimale pendant cette période.
La 1ère quinzaine de février 2012 a également été très froide et particulièrement le 5 février.
Parmi les autres périodes très froides, il y a aussi février 1956 et janvier 1963 mais aussi janvier 1987.

Températures maximales absolues :

Sur les 50 stations répertoriées sur la carte des maximales, 30 ont établi leur record en 2023, 8 en 2019 et 5 en 2003.

focus sur l'été 2003

focus sur l'été 2023

 
 

Méthode de calcul de la température moyenne quotidienne


Nb: Tmoy = (Tmin + Tmax)/2
Tmax = température maximale (du jour J) relevée entre 06h utc (J) et 06h utc (J+1)
Tmin = température minimale (du jour J) relevée entre 18h utc (J-1) et 18h utc (J)

06h utc = 07h (heure d'hiver) et 08h (heure d'été)
18h utc = 19h (heure d'hiver)et 20h (heure d'été)
 
 
Pour assurer une certaine cohérence entre les observations d'antan et celles de nos jours, le calcul de la température moyenne d'une journée climatologique se fait à partir des températures extrêmes de la journée ; Tmoyenne =(Tmin + Tmax)/2.
A la fin du 19ème siècle et la première partie du 20ème siècle, il n'existait pas de mesures automatiques de températures; celles-ci n'apparaîtront qu'aux cours des années 1960-70.
Les observateurs météos de l'époque effectuaient des relevés de précipitations et de températures extrêmes 2 fois par jour ; à 6h utc (7 ou 8 h du matin en France) et à 18h utc (19h ou 20h en France).
Pour les températures, ils utilisaient des thermomètres (mini/Maxi) qui étaient remis à 0 après chaque mesure. La mesure était effectuée à 1,5 m du sol, dans un abri météorologique blanc et ajouré, permettant la circulation de l’air, protégeant le capteur des précipitations et des rayonnements du soleil et de la terre.
Les mesures réalisées par les services météorologiques respectaient des normes définies par l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
Ces observations, réalisées dans des conditions identiques partout dans le monde, pouvaient ainsi être échangées et comparées.
C'est pourquoi, dans un souci de cohérence et afin de pouvoir comparer les données anciennes avec les données d'aujourd'hui, la température moyenne d'une journée se calcule toujours avec la moyenne des Tmin et Tmax.
Avec les sondes et les stations automatiques actuelles, la température moyenne d'une journée peut également se calculer à partir des données tri-horaires, horaires, voire infra-horaires pour peu que ces données soient complètes (ce qui n'est pas toujours le cas car l'électronique et l'informatique subissent parfois des "bugs" et des valeurs peuvent alors être manquantes, faussant, de ce fait, la moyenne calculée!)

Ci-contre, le graphe de la température lors d'une journée classique d'été et les différentes moyennes (selon la méthode de calcul).
Globalement, la moyenne calculée à partir des températures extrêmes est presque toujours supérieure à celle calculée
à partir des données horaires
ou infra-horaires (ces 2 dernières étant finalement assez proches).

Ci-contre également, les écarts entre le calcul des moyennes mensuelles et annuelles à partir des Tmin, Tmax et des données horaires
de plusieurs postes isérois.
Pour bon nombre de ces postes, les données horaires complètes sur l'Isère ne sont disponibles qu'à partir des années 2005/2006.
 
 
L'ENSOLEILLEMENT

 
 
A Lyon-Bron
A St-Etienne de St-Geoirs

A Vizille (depuis 2015)

Vizille vs Versoud
Meteo-France ne possède plus de stations mesurant l'insolation sur l'agglomération Grenobloise et ses alentours. La station sur l'aérodrome du Versoud (zone bien dégagée pour cette mesure) la mesurait jusqu'en 2015 puis les mesures ont été abandonnées.
La seule station Meteo-France en plaine mesurant l'insolation sur le département isérois se situe sur l'aéroport de St-Geoirs.
Par contre, une station partenaire du réseau d'observation ROMMA (Vizille à 275m d'altitude) relève le rayonnement depuis près de 10 ans (début des mesures en 2015).
Le site de Vizille, plus encaissé que celui du Versoud, fait face à davantage de masques liés aux reliefs environnants ; la moyenne annuelle d'insolation de Vizille : 1884 heures (2015-2023) est inférieure d'un peu plus de 5% à celle du Versoud: 1987 heures (2000-2015), même si les périodes de mesure ne sont pas les mêmes.
Cette mesure sur Vizille permet, néanmoins, d'avoir une idée de l'ensoleillement sur l'agglomération Grenobloise, faute d'avoir d'autres mesures.
Ci-dessous, des comparatifs entre les insolations annuelles de Vizille, St-Geoirs et Lyon-Bron.


___ ___

Insolation à Vizille,St-Geoirs et Lyon___Insolation à St-Geoirs et Lyon(->1925)__ Insolation à St-Geoirs et Lyon(->1968)

A la vue de ces graphes, l'année 2022 ressort nettement comme la plus ensoleillée en Isère depuis le début des mesures. Ci-contre à droite, les évolutions mensuelles de 2022 sur les diagrammes de Lyon et St-Geoirs.



Août 2024 a été très contrasté sur le département en terme d'ensoleillement :

-Vizille : -10% par rapport à la moyenne 2015-2023, août le + nuageux depuis le début des mesures à Vizille (depuis 2015)
-St-Geoirs : +16% par rapport à la moyenne 1991-2020, 7ème mois d'août le + ensoleillé depuis 1991
-Lyon-Bron : +26% par rapport à la moyenne 1991-2020, mois d'août le + ensoleillé depuis 1991


2003 :

exemple d'une année particulièrement ensoleillée sur l'agglomération Grenobloise (probablement dans le top 3 des années les plus ensoleillées depuis 1950). Les valeurs maximales théoriques (jour et mois) ont été établies à partir de 16 années de données dont 10 complètes.








2022 :

année la plus ensoleillée sur le département (diagrammes de St-Geoirs et Lyon -Bron
ci-dessous)

-
 
 
Le VENT

 
 
VENT INSTANTANÉ
(rafale maximale mesurée dans
les stations de Météo-France)

en Isère
122,4 km/h
le 04/03/2017 à St-Geoirs (384m)
107,3 km/h
le 24/04/2019 au Versoud (220m)
164,5 km/h
le 24/12/2013 à Chamrousse (1730m)


dans le Rhône (mais proche de l'Isère)
129,6 km/h
le 26/02/1997 à Lyon-St-Exupery (235m)
126,0 km/h
le 15/10/1987 à Lyon-Bron (202m)








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Le VENT

Statistiques 1970-2023 sur
l'aéroport de Grenoble-St-Geoirs

Statistiques 1976-2023 sur
l'aéroport de Lyon-St-Exupery

Statistiques 2000-2023 sur
l'aérodrome de Grenoble-Le Versoud

 
 
Résumés CLIMATOLOGIQUES pour St-Martin-d'Hères (38400)
 
 
(un clic sur le mois permet d'afficher les graphes du mois)

 
 

DECEMBRE 2021: Exceptionnellement arrosé mais proche des normales pour les températures.

ANNEE 2021 : voir bilan en bas de page

ANNEE 2022
JANVIER 2022 : Sec
FEVRIER 2022 : Doux et relativement arrosé

HIVER 2021-2022 : voir bilan en bas de page

MARS 2022 : très SEC (16.8 mm seulement, déficit de -77% par rapport à la normale 1981-2010, soit le 15ème rang des plus secs sur 130 ans)->classement
Températures très douces (11ème rang sur 145 années)

AVRIL 2022 : fortement déficitaire comme les précipitations depuis le début de l'année(47.0 mm seulement en avril, déficit de -39% par rapport à la normale 1981-2010 soit le 37ème rang des plus secs sur 130 ans->classement
Mois encore bien DOUX (+1°C par rapport à la moy 1878-2021), (soit le 37ème rang sur 145 années)

MAI 2022 : fortement déficitaire alors, qu'en moyenne, c'est le mois le + arrosé de l'année (45.7 mm seulement en mai, déficit de -50%/normale 1981-2010 soit le 22ème rang des plus secs sur 130 ans->classement
Mois de mai RECORD, le + chaud jamais enregistré depuis 145 ans (+3,8°C /moy 1878-2021) ->voir classement

PRINTEMPS 2022 : voir bilan en bas de page

JUIN 2022 : 4ème mois consécutif déficitaire malgré quelques journées orageuses (49.7 mm, déficit de -40%/normale 1981-2010 soit le 27ème rang des + secs sur 130 ans->voir classement
Second mois de juin le + chaud depuis 1878, après juin 2003 (+4.0°C /moy 1878-2021, +3.5°C/normale 1981-2010 et +2.9°C/normale 1991-2020)->voir classement

JUILLET 2022, HISTORIQUE : ARIDE et CHALEUR EXCEPTIONNELLE (mois de juillet le + sec jamais enregistré depuis 130 ans avec seulement 7,9 mm de pluie, déficit de -88%/moy 1981-2010->classement
Les cumuls de pluie depuis le début de l'année(de janvier à juillet) totalisent le 4ème plus faible cumul depuis 130 ans. ->voir graphe
Mois de juillet le + chaud jamais observé sur l'agglo depuis 1878 (+4,1°C /moy 1878-2021, +3,0°C/normale 1981-2010 et +2,5°C/normale 1991-2020)et un record absolu de 40,8°C pour le poste de SMH Galochère->voir classement des mois de juillet.

AOUT 2022 : le second mois d'août le plus chaud à Grenoble depuis 145 ans après août 2003 (+4,3°C /moy 1878-2021, +3,2°C/normale 1981-2010 et +2,7°C/normale 1991-2020 ->voir classement des mois d'août.
La température moyenne sur les 8 premiers mois de 2022 (de janvier à août) est de 16,1°C, soit la plus élevée sur l'agglo grenobloise depuis 145 ans sur la même période.
Côté précipitations, elles sont excédentaires (+21%/normale 1981-2010 mais le cumul du mois s'est fait pratiquement uniquement sur 4 journées orageuses les 14, 17, 18 et 31 août)->classement
Néanmoins, malgré les 101 mm d'août qui lui permettent de regagner 5 places dans le classement par rapport à juillet, les cumuls de pluie depuis le début de l'année (de janvier à août) affichent le 9ème plus faible cumul depuis 130 ans.

ÉTÉ 2022 : le second le + chaud depuis le début des mesures sur l'agglomération grenobloise en 1878 ->voir bilan en bas de page

SEPTEMBRE 2022 : relativement doux (+0,9°C /moy 1878-2021, +0,5°C/normale 1981-2010 et +0,4°C/normale 1991-2020 ->voir classement des mois de septembre.
A signaler, le mois de septembre est le seul mois de l'année à ne pas avoir une année du 21ème siècle dans le top 3 des plus chauds!

La température moyenne sur les 9 premiers mois de 2022 (de janvier à septembre)est de 16,4°C, soit la plus élevée sur l'agglo grenobloise depuis 145 ans sur la même période.
Les précipitations sont proches de la normale (+3,5 %/normale 1981-2010)->classement
Malgré les 101 mm d'août et les 100mm de septembre, les cumuls de pluie depuis le début de l'année (de janvier à septembre) restent fortement déficitaires, le 12ème plus faible cumul depuis 130 ans.

OCTOBRE 2022 : mois d'octobre exceptionnel, le plus doux jamais observé sur l'agglomération depuis le début des observations en 1878 (17,5°C de température moyenne, +4,6°C /moy 1878-2021, +3,7°C par rapport aux normales 1981-2010 et 1991-2020 ->voir classement des mois d'octobre.
La température moyenne sur les 10 premiers mois de 2022 (de janvier à octobre) est de 16,5°C, soit la plus élevée sur l'agglo grenobloise depuis 145 ans sur la même période (écart de +0,5°C/2018 précédemment la période la + chaude).
Grâce aux pluies orageuses de la nuit du 31 au 1er nov(29,6mm), le bilan pluviométrique d'octobre est très légèrement excédentaire (96,4mm, soit +5,6 %/normale 1981-2010)->classement
Malgré 3 mois consécutifs avec un arrosage correct, les cumuls de pluie depuis le début de l'année (de janvier à octobre) demeurent très insuffisants (16ème plus faible cumul depuis 130 ans). ->voir graphe

NOVEMBRE 2022 : très doux pour la saison (9,3°C de température moyenne, +2,2°C /moyenne 1878-2021, +2,0°C /normale 1981-2010 et +1,6°C /normale 1991-2020 ->voir classement des mois de novembre.
La température moyenne sur les 11 premiers mois de 2022 (de janvier à novembre) est de 15,8°C, soit la plus élevée sur l'agglo grenobloise depuis 145 ans sur la même période (écart de +0,5°C/2018 précédemment la période la + chaude). Première et SEULE gelée sur SMH le 27 novembre (-0,1°C)
Côté pluviométrie, c'est le 4ème mois consécutif excédentaire (105,4mm, soit +15 %/normale 1981-2010)->classement
Malgré cela, les cumuls de pluie depuis le début de l'année (de janvier à novembre) restent très déficitaires (20ème plus faible cumul depuis 130 ans).

AUTOMNE 2022 : le second le + doux depuis le début des mesures sur l'agglomération grenobloise en 1878 ->voir bilan en bas de page

DECEMBRE 2022 : première quinzaine très pluvieuse (100mm) et fraîche puis une seconde nettement plus sèche et très douce; 1ère neige sur Grenoble le 13 décembre, 10 cm à SMH.

ANNEE 2022 : la + chaude de l'histoire, ->voir bilan dans l'encart plus bas
ANNEE 2023

JANVIER 2023 : Première quinzaine record en température (la + douce jamais enregistrée, 8,1°C de moyenne) et faiblement perturbée (le 16 janvier, fin d'une période de 28 jours consécutifs sans gel sous abri à SMH, un record en plein hiver). Seconde quinzaine nettement plus froide et sèche.
Au final, mois très déficitaire (-54%) et très contrasté en température mais globalement doux (+2.1°C/normale 1981/2010) -> voir classement des mois de janvier

FEVRIER 2023 : extrêmement déficitaire en précipitation; en 34j (du 19 janvier au 22 février), il n'est tombé que 1,8mm à SMH (le 6 fév); cumul mensuel 3,1 mm seulement (6ème + faible cumul depuis 1893). Côté températures : une première décade dans la normale, une seconde particulièrement douce et une dernière plus fraîche mais, au final, un mois qui affiche un excédent de +1,0°C par rapport à la moyenne 1991-2020.

HIVER 2022-2023 : fortement déficitaire et globalement très doux->voir bilan dans la partie "hiver" avec rajout des cartes de bilan sur le département.

MARS 2023 : globalement très doux (8ème rang des + doux sur 146 ans). Après un tout début de mois encore anticyclonique et sec, retour d'un flux océanique enfin perturbé qui apporte un excédent pluviométrique dont les terres grenobloises avaient vraiment besoin (116,3mm à SMH, +63%/moyenne 1981-2010).

AVRIL 2023 : relativement perturbé et nuageux avec de nombreux jours faiblement arrosés mais au final un cumul mensuel proche de la moyenne 1981-2010.
Températures proches des normales avec un seul jour avec gelée (le 5 avec -0.1°C) et un seul jour avec dépassement du seuil de chaleur (le 28).

A partir du 31 mai, tous les graphes vont faire référence à la moyenne 1991-2020 (ce qui va faire référence pour les températures à la période de 30 ans la + chaude depuis le début des relevés)

MAI 2023 : Contrairement au nord du département, pluviométrie largement excédentaire sur l'agglo grenobloise, grâce notamment à 4 journées très pluvieuses ou orageuses les 1er, 9, 23 et 28 (cumul >15mm). Malgré une seconde décade très nuageuse, instable et relativement fraîche, les températures moyennes de mai sont légèrement au-dessus des normales.

PRINTEMPS 2023 : fortement excédentaire en pluie après un mois de février très sec et globalement très doux ->voir bilan dans la partie "printemps"

JUIN 2023 : Anormalement chaud (le 4ème le + chaud depuis 1878) et faiblement déficitaire en pluie (-10%) malgré une journée très arrosée (22,5mm) et orageuse le 22 (plusieurs arbres déracinés ou frappés par la foudre, comme sur le campus de SMH) mais ces averses ont permis de "laver" l'atmosphère polluée depuis plusieurs jours par de nombreuses poussières fines. A signaler aussi, des pluies bienvenues le 29 au soir et lors de la journée du 30 (accompagnées d'une forte baisse des températures, appréciables après la chaleur de ces derniers jours).

JUILLET 2023 : très chaud (8ème rang sur 146), caniculaire par moments, notamment du 8 au 11 (avec une température minimale exceptionnelle le 19 : 24,6°C, la + chaude depuis 2006) puis une dernière semaine moins chaude, plus proche des normales.
Mois déficitaire en eau, malgré quelques journées orageuses, notamment le 12 (gros grêlons sur l'agglomération de Grenoble, de la taille de balles de golf à Gières) mais aussi du 23 au 24 juillet.

AOUT 2023 : Très forte chaleur avec 15 jours consécutifs à + de 35°C et 5 jours à + de 40°C avec un RECORD ABSOLU pour SMH de 42,6°C le 24 août (voir --> canicule exceptionnelle).
Globalement sec jusqu'à l'orage du 26 au 27 (56,5mm) qui limite le défict mensuel à un peu moins de 17%.

ETE 2023 : très déficitaire en pluie et extrêmement chaud (3ème rang depuis 1878)->voir bilan dans la partie "été" avec le détail au niveau départemental (cartes).

SEPTEMBRE 2023 : Record, le plus chaud depuis 1878, loin devant 1929 et 1961 avec une 1ère décade exceptionnelle (tous les Tx > 30°C à SMH) et un nouveau record de température maximale pour un mois de septembre à SMH (battu à 2 reprises ; 34,1°C le 9 puis 34,6°C le 10). Nombreux records mensuels de températures maximales également battus sur le département (voir carte).
Septembre fortement déficitaire en pluie (déficit proche des -40%), l'essentiel des pluies est tombé lors de passages orageux les 18 et dans la nuit du 21 au 22 septembre. Par contre, vers la Bièvre, très fortes pluies orageuses sur la commune de Beaurepaire le 18.

OCTOBRE 2023 : l'été se prolonge, encore et encore ; plusieurs records de température maximale tombent lors de la 1ère décade .... retour de températures plus proches des normales lors de la dernière décade.
Côté pluie, la 1ère quinzaine est pratiquement sèche mais la seconde va être exceptionnellement arrosée avec, notamment, un passage fortement perturbé sur l'agglomération le 20 entre 5h et 13h (88 litres d'eau/m2 en seulement 8 heures à SMH); de fortes pluies également le 30. Octobre 2023 se classe au second rang des plus doux depuis 1878 et au 6ème rang des + pluvieux depuis 1893.

NOVEMBRE 2023 : relativement doux en 1ère quinzaine mais avec de nombreux épisodes pluvieux et une crue exceptionnelle de l'Isère le 15 novembre. Seconde quinzaine, d'abord sèche puis très arrosée enfin de mois. Au final, un mois de novembre très excédentaire pour les pluies (+35%) et doux (+1°C/moyenne (1991-2020). Avec les pluies conséquentes du 30, nouvelle forte crue de l'Isère, la seconde en 15 jours...


AUTOMNE 2023 : Très excédentaire en pluie (+30% /moy 1991-2020) et extrêmement doux (2ème rang depuis 1878 après 2006)->voir bilan dans la partie "automne" avec le détail au niveau départemental dès la réception des données de tous les postes de MF(cartes).

DECEMBRE 2023 : 1ère chute de neige de l'hiver 2023-2024 à SMH le 1er déc en début de nuit. Première quinzaine très arrosée (150mm) sous des températures en 1ère semaine proche des normales puis une seconde nettement plus douce. Seconde quinzaine douce pour la saison et globalement sèche avec juste un peu de pluie entre le 19 et le 22 ainsi qu'un passage pluvieux pour le dernier jour de l'année.

ANNEE 2023 : seconde année la + chaude de l'histoire à SMH après 2022 et un excédent assez conséquent de pluviométrie malgré un début d'année sec ->voir bilan plus complet ici🔗

ANNEE 2024

JANVIER 2024 : Première semaine assez douce et arrosée et une seconde assez froide sous l'effet de la bise. Chutes de neige tenant temporairement au sol à SMH le 9 (max : 4 cm sur le campus). Dernière décade globalement douce et pratiquement sèche. Mois de janvier très doux (+1,7°C/moy1991-2020) et excédentaire en pluie malgré la dernière décade (+19%).

FEVRIER 2024 : Historique, le plus doux sur Grenoble depuis le début des mesures en 1878 (devant 1926 et 2021) ; à peine 2 jours avec gelées au cours de ce mois (le 1er et le 6).
Ecart de près de 15°C par jour entre les températures de février 2024 et celles de février 1956🔗
Mois très faiblement arrosé (déficit de -35%)

HIVER 2023-2024 : Hiver Record en température moyenne et largement excédentaire en pluie->voir bilan dans la partie "hiver" avec rajout des cartes de bilan sur le département.


MARS 2024 : Très faiblement arrosé jusqu'au 25 puis passage d'une perturbation active (de sud-ouest) qui provoque, localement par isothermie, un abaissement de la neige jusqu'en plaine sur le nord du département en fin de nuit du 26 au 27 (pluie et neige mêlées très temporaires à SMH au petit matin du 27). Fin de mois très pluvieux mais aussi très doux sous l'effet d'un fort vent de sud (112 km/h à Bron et 106 km/h au Versoud le 29) dans une atmosphère jaune/ocre fortement chargée en sable du Sahara (le 30).🔗 Au final, mars extrêmement doux (4ème rang depuis 1878) et excédentaire en pluie (+16%).

AVRIL 2024 : Mois d'avril très contrasté avec une première quinzaine extrêmement douce voire chaude ; seuil de forte chaleur (Tx>=30°C) le + précoce dépassé pour la 1ère fois sur SMH lors de la 1ère décade d'un mois d'avril (30,9°C le 8) et nouveau record de température maximale pour un mois d'avril à SMH (32,3°C le 14, ancien record : 31,6°C le 27/04/2012). Seconde quinzaine nettement plus fraîche, voire froide sous la bise, mis à part les derniers jours du mois. Au final, avril légèrement excédentaire en température mais fortement déficitaire en pluie (-49%).
Arrosage, par contre, exceptionnel sur Lyon Bron depuis 2 mois (graphe1, graphe2)

MAI 2024 : Prédominance nuageuse tout au long du mois avec beaucoup d'instabilité (2/3 des jours de mai avec averses ou pluie à SMH); bilan pluviométrique largement excédentaire (+45% par rapport à la normale 1991-2020). Les températures restent un peu en dessous des normales de saison (-0,5°C par rapport à la normale 1991-2020).

PRINTEMPS 2024 : globalement très doux et légèrement déficitaire en pluie ->voir bilan dans la partie "printemps"

JUIN 2024 : Très nuageux, pluvieux parfois orageux sous des températures un peu en dessous des normales lors des 3 premières semaines puis une dernière semaine, globalement, chaude et plus ensoleillée. Au final, température moyenne (-0,2°C) et pluviométrie (+2 mm) mensuelles proches des moyennes trentennaires 1991-2020.
A Vizille, juin 2024 est le mois de juin le + nuageux depuis le début des mesures d'insolation en 2015. A St-Geoirs, c'est le mois de juin le + nuageux depuis juin 1997 et à Lyon-Bron depuis juin 2007.

JUILLET 2024 : Largement excédentaire en pluie principalement suite aux fortes pluies orageuses dans la nuit du 6 au 7 (près de 61 mm entre 22h et 7h), plus fort cumul journalier 2024 pour SMH.
Côté températures, proches des normales lors des 2 premières décades puis la chaleur s'installe en dernière semaine avec, au final, 3 journées caniculaires du 29 au 31.


AOUT 2024 : le 3ème le + chaud de l'histoire après 2003 et 2022 mais largement déficitaire en pluie (-26%/normale) malgré 3 journées pluvio-orageuses (avec cumul jour >15mm).
A signaler : 7 nuits tropicales, un record sur l'agglomération (Tn>=20°C) et 7 journées caniculaires.


ETE 2024 : chaud (9ème rang depuis 1878) et proche des normales en terme de pluie ->voir bilan dans la partie "été" avec le détail au niveau départemental (cartes).

SEPTEMBRE 2024 : très arrosé notamment du 1er au 11 (bilan mensuel largement excédentaire, +47%/ moy 1991-2020) avec une lame d'eau record à Grenoble CEA le 1er (près de 58mm en 30 minutes🔗); Mois de septembre frais (-0,9°C / moy 1991-2020).

OCTOBRE 2024 : bien arrosé lors des 2 premières décades sous des températures globalement douces, notamment les minimales. Dernière décade pratiquement sèche, juste un petit peu de pluie le 26.
Au final, mois legèrement excédentaire en pluie (+10%) sous des températures douces (+2,1°C/moy 1991-2010) mais sans excès (pas de minimales sous les 6°C, ni de maximales au-dessus des 25°C à SMH)

 
 


 
 
Climatologie des TEMPERATURES sur l'agglomération Grenobloise
 
 

 

Températures extrêmes mensuelles depuis 1946 pour le mois en cours sur l'agglomération Grenobloise
sur les postes d'Eybens, de St Martin d'Hères Campus (SMHc) et St Martin d'Hères Galochère (SMHg)

 
 
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Affichage des températures extrêmes
pour un mois différent du mois en cours
en cliquant sur le nom du mois désiré
ci-dessous

 



 
 

Historique des jours pouvant justifier le critère de CANICULE sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946

 
 
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ALERTE CANICULE

Pour le département de l'Isère, le préfet peut déclencher l'alerte canicule lorsque certains seuils sont franchis :
19°C de température nocturne
ET
34°C de température diurne

pendant au moins 3 jours consécutifs.


Ces 3 critères conjugués n'ont jamais été atteints pour Eybens (sur période 1946-1968) mais
1 fois à St-Martin-d'Hères Campus (en 1994, période 1969-2001)
et 15 fois à St-Martin-d'Hères Galochère
entre 2004 et 2022.

 

 

 

 



 
 


 
 


Historique des dépassements de seuils de température MAXIMALE sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946

 
 
TX>=20°C _________________________ TX>=25°C________________________TX>=35°C
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Sur les graphes ci-contre, visualisation des cas de dépassement de certains seuils de température MAXIMALE et dates de survenue des plus précoces ou tardifs dans l'année :

- Grande douceur (Tx>= 20°C) en période hivernale (janv, févr et déc)

- Chaleur (Tx>= 25°C) au printemps (mars, avril et mai)

- Très forte chaleur (Tx>= 35°C) pour les mois de mai à septembre

- Chaleur extrême (Tx>= 40°C) pour les mois de juin à septembre 🔗
 
 



Historique des dépassements de seuils de température MINIMALE sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946

 
 
____TN<= -10°C _______________________TN<= -5°C ___________________________ __TN>=20°C____
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Sur les 3 graphes ci-contre, visualisation des cas de dépassement de certains seuils de température MINIMALE :

- Très forte gelée (Tn<= -10°C) en période froide (janv à mars et nov. à déc.)

- Forte gelée (Tn<= -5°C) en période froide (janv à mars et nov. à déc.)

- Chaleur nocturne (Tn>= 20°C) lors des mois de mai à novtembre

 
 


 
 

Périodes avec au moins 5 jours consécutifs sans DEGEL (maximales négatives) sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946

 
 

Années civiles
(du 1er janvier au 31 décembre) avec un maximum de jours
sans dégel (non consécutifs) sur l'agglomération Grenobloise
depuis 1946.

1963 : 30 jours sans dégel

1985 : 20 jours sans dégel

1956 : 15 jours sans dégel

 

 

Les hivers (nb jours sans dégel)

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Visualisation des périodes sans dégel répertoriées ci-contre (clic sur date):

- décembre 1946

- janvier 1947

- décembre 1950

- janvier 1954

- février 1956

- janvier 1957

- janvier 1960

- décembre 1962

- janvier et février 1963

- janvier 1966

- janvier 1967

- décembre 1967

- janvier 1971

- janvier 1985

- janvier 1987

- février 2012

 
 

Gelées sous abri à St-Martin-d'Hères depuis 1969
(les plus tardives en début d'année et les plus précoces en fin d'année)

 
 

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Saison froide 2023-2024 :

La première gelée de la saison froide 2023-2024 à SMH, s'est produite le 26 novembre 2023 (minimale de -2,1°C à 07h41), soit juste un jour plus tôt qu'en 2022.

La dernière gelée de la saison froide 2023-2024 sur SMH a été relevée le 7 mars 2024 (minimale de -0,7°C).

Saison froide 2024-2025 :

La première gelée de la saison froide 2024-2025 à SMH a été observée le 16 novembre 2024 (minimale de -1,5°C à 08h32).
En 2024 à St-Martin d'Hères, aucune journée avec gelée sous abri entre le 7 mars et le 15 novembre, soit 253 jours consécutifs.

 

Légende des Saints de GLACE ci-dessous












 

 
 

"Les SAINTS de GLACE" sur l'agglomération Grenobloise : mythe ou réalité


La période des "Saints de glace" était connue pour être la dernière période du début d'année où le refroidissement nocturne (la plupart du temps par rayonnement sous un ciel clair) était suffisant pour générer des gelées en plaine ; cette période s'étendait sur 3 jours consécutifs :
-11 mai: St Mamert (désormais Ste Estelle)
-12 mai: St Pancrace (désormais St Achille)
-13 mai: St Servais (désormais Ste Rolande)

Sur l'agglomération Grenobloise, cette légende n'est plus justifiée puisqu'il n'a plus été observé de gelées sous abri lors de ces 3 journées depuis l'après-guerre...

Le 11 mai 1953 est la seule date depuis 1946 qui se soit approchée du seuil de gelée sous abri (avec une température minimale de +0,8°C). Il est cependant possible qu'il y ait eu un peu de gelée blanche au sol ce jour-là.

Depuis 1984, on ne relève aucune température minimales inférieure à 5°C lors de ces 3 journées. Sur St-Martin-d'Hères, les dernières gelées sous abri se produisent (en moyenne depuis 20 ans) autour du 24 mars malgré quelques années avec des gelées jusqu'en tout début avril.

La gelée sous abri la plus tardive au 21éme siècle sur St-Martin-d'Hères a été relevée le 8 avril 2021, avec une minimale de -1,9°C.
 
 
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Ci-contre, un regard sur quelques postes de plaine (altitude <500m) depuis leur date d'ouverture
ou depuis 1950 pour Lyon-Bron.
On relève, sur cette sélection de postes, aucune température négative lors des jours des "Saints de Glace"
(11, 12 et 13 mai); par contre, de la gelée blanche a pu être observée lors de rares journées pour St-Geoirs ou Pont de Beauvoisin.
Dans le tableau interne au graphe figurent les températures minimales relevées pour ces mêmes postes
mais qui ne se sont pas produites lors des jours des "Saints de glace".
 
 

Nombre annuel de jours avec chaleurs, gelées ou sans dégel sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946

 
 

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Jours avec une amplitude MINIMALE

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Jours avec une amplitude MAXIMALE


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Températures mensuelles moyennes de l'année en cours à St-Martin-d'Hères
(ou passée si mois de janvier) et comparaison avec les moyennes trentennaires et depuis le début des mesures

 
 

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Le même graphique pour la station
de LYON-BRON (69)

(ci-dessous)



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Evolution de l'écart moyen de la température moyenne à St-Martin-d'Hères Galochère depuis le 1er janvier
(en comparaison avec les 5 années les plus chaudes et les 5 les plus froides depuis 1878)

 
 

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Climatologie des PRECIPITATIONS sur l'agglomération Grenobloise
 
 

Historique des dépassements du seuil de 40mm en cumul de pluie journalier sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946

 
 
Hiérarchie des plus forts cumuls__________________________________________Répartition des RR > 40mm
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Sur le graphique de droite, répartition en fonction du mois et des années des cumuls journaliers de pluie supérieurs à 40 mm.

Sur le graphe de gauche sont indiquées les valeurs de ces cumuls et la date pour ceux qui dépassent les 60mm.

La valeur maximale de pluie sur 1 journée climatologique sur l'agglomération Grenobloise a été mesurée à Eybens le 9 juillet 1958 (135,5 mm)


 
 


Nombre de jours avec dépassement de seuils de cumul et nombre de jours secs sur l'agglomération Grenobloise depuis 1947

 
 
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Les 10 périodes sèches les plus longues sur l'agglomération grenobloise depuis 1946

 
 

 

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Cumuls mensuels de l'année en cours (ou passée si mois de janvier) à St-Martin-d'Hères
et comparaison avec les moyennes trentennaires et depuis le début des mesures

 
 

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Le même graphique pour la station
de LYON-BRON (69)

(ci-dessous)




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Evolution des cumuls de précipitations depuis le 1er janvier sur l'agglomération grenobloise (à partir des données mensuelles)
et comparatif avec les années précédentes depuis 1893.(Mise à jour le 1er de chaque mois)

 
 

 

 

 

Le même graphique
pour la station
de LYON-BRON (69)

(ci-dessous)




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Les 10 années (les + humides et les + sèches) sur la même période que sur le graphe ci-contre.



 
 


 
 
Autres graphes et tableaux
 
 
Données mensuelles de l'année en cours à St-Martin-d'Hères Galochère et évolution des paramètres quotidiens sous forme de graphe

 
 

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Données de précipitations mensuelles et de températures sous forme de tableaux et de graphiques de l'année en cours mais aussi des années depuis 2004.





 
 

Evolution des températures et des précipitations quotidiennes à St-Martin-d'Hères Galochère sur les 365 derniers jours

 
 
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Evolution des températures et des précipitations mensuelles, trimestrielles et annuelles à St-Martin-d'Hères sur les 15 dernières années

Cliquer pour agrandir_ Cliquer pour agrandir

 
 

Hiérarchie des mois, saisons et années selon la température moyenne (du + chaud au + froid, tableau du haut)
et le cumul de pluie
(du + sec au + arrosé, tableau du bas) à St-Martin-d'Hères



 
 

Fiche climatologique de St-Martin-d'Hères Galochère (38400)
 
 


Le poste de St-Martin-d'Hères Galochère (SMHg) est tenu par un bénévole, passionné de météorologie (Stéphane André) qui utilise pour ses mesures de températures un abri Stevenson standard homologué par Météo-France.
Les mesures sur ce poste ont débuté fin 2003.
Coordonnées géographiques :
Altitude : 220m
Longitude: 05° 46' 07" E   
Latitude: 45° 10' 10" N















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Jeu de société
Explora Van: Mission Cap Nord
conçu en Isère, imprimé en France

Retrait Click and collect en Isère
(sans frais de livraison) :
- St-Martin-d'Hères (proche campus)
- La Côte-Saint-André
- Voreppe



Le climat de montagne a ses particularités et ses dangers.
Pour l'appréhender avec davantage de sérénité et de sécurité, ce manuel de 192 pages, accessible à tous, propose de vous apprendre à lire le ciel et d'être capable d'anticiper l'évolution du temps sur le terrain.
Même s'il a été édité en janvier 2009, il reste toujours d'actualité et un best-seller dans sa catégorie.



 
 

 
 

Evolution de l'altitude de l'ISOTHERME 0°C 🔗 à la station de Payerne depuis 1954
(faire CTRL+F5 pour mise à jour des graphes, si votre navigateur garde des images dans sa mémoire-cache)


Depuis 2011, Météo-France a cessé les radiosondages à la station de Lyon-St-Exupery.
Désormais, les stations de radiosondage les plus proches et les plus représentatives des conditions en altitude sur notre département (selon les courants aériens) sont celles de Nîmes Courbessac et Payerne en Suisse, située à 15km à l'ouest de Fribourg.
Il est intéressant de voir, grâce à l'évolution de l'altitude de l'isotherme 0°C, que les conditions à haute altitude sont également impactées par le réchauffement climatique.
Ci-dessous, les 10 valeurs les plus élevées de l'isotherme 0°C depuis 1954 (dont 6 en 2023) et le nb de jours selon les seuils d'altitude

Cliquer pour agrandir__Cliquer pour agrandir

Evolution de l'altitude de l'iso 0°C :
- en 2022 (année la plus chaude graphe)

- en 2023 (la 2ème la + chaude)

 
 
_________Graphe 2024_________________________histogramme des iso 0°C >=4000m________________Répartition annuelle des Iso 0 >= 4000m
Cliquer pour agrandir Cliquer pour agrandir Cliquer pour agrandir
 
 

Altitude mensuelle moyenne et maximale de l'isotherme 0°C à Payerne
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Longue série réalisée sur l'agglomération Grenobloise

Reconstitution de la température moyenne sur l'agglomération grenobloise :
Les températures quotidiennes (minimales ou maximales) ne peuvent pas être homogénéisées car il y a trop forte volatilité de ces paramètres même sur 2 stations très proches l'une de l'autre.
Par contre, les températures mensuelles, s'il y a une forte corrélation entre 2 postes à la même altitude et proches, peuvent être homogénéisées; on peut alors adapter les mesures historiques aux conditions actuelles de mesure.
Météo-France avait fait une homogénéisation sur la station de St-Martin-d'Hères campus entre 1878 et 2000 à partir des données des postes de l'Ecole Normale de Grenoble, du Jardin des Plantes, d’Eybens et de St-Martin-d'Hères entre autres. Cette série de données a été adaptée et prolongée sur les données de l'actuelle station de St-Martin-d'Hères Galochère. Cela a été possible grâce à une très forte corrélation (coefficient de 0.99) entre les données mensuelles de St-Martin-d'Hères campus et du Versoud (recouvrement faible mais recouvrement quand même entre juin 1999 et octobre 2001) et des données du Versoud et St-Martin-d'Hères Galochère (recouvrement nettement plus long et coefficient de corrélation de 0.99).
En comparant les données homogénéisées de Lyon Bron et de SMH, on obtient des courbes très similaires, avec bien entendu un delta de différence (températures en moyenne globalement plus douces à Grenoble qu'à Lyon). Même constat avec les données homogénéisées sur Monestier de Clermont dans le sud du département.

Reconstitution de la pluviométrie sur l'agglomération grenobloise :
Agrégation de la série homogénéisée par Météo-France sur St-Martin-d'Hères campus SMHc (1893-2000 à partir des données des postes de l'Ecole Normale de Grenoble, du Jardin des Plantes, d’Eybens et de St-Martin-d'Hères) des données de Varces et de la série actuelle de St-Martin-d'Hères Galochère.


 
 

BILAN ANNUEL sur l'agglomération Grenobloise et en Isère

 
 
Les températures moyennes et les précipitations ANNUELLES sur l'agglomération Grenobloise
depuis la fin du 19ème siècle

 
 

Tm annuelles depuis 1878Cliquer pour agrandir

Bilan météo de 2023 sur l'agglomération Grenobloise

Seconde année la plus chaude jamais observée sur l'agglomération Grenobloise depuis le début des mesures en 1878 (Tm = 14,8°C), 2023 se classe juste derrière 2022 et devant 2018.
A part le mois d'avril légèrement plus frais que d'habitude, -0,2°C/moy 1991-2020), tous les autres mois de 2023 affichent des valeurs très au-dessus des normales.
Canicule exceptionnelle fin d'août avec de nombreux records de températures maximales🔗 suivie par un mois de septembre RECORD à SMH mais aussi sur le département isérois🔗.

Cela fait 35 ans de suite (depuis 1988) que les températures moyennes annuelles sont plus élevées que la température moyenne sur la période 1878-2020 (12,1°C).
Anomalies annuelles de pluie Cliquer pour agrandir
 
Pluviométrie : malgré une longue période sèche en début d'année (3,1 mm seulement en 47j entre le 19/01 et le 06/03) et d'autres périodes peu arrosées courant août ainsi que du 23 septembre au 17 octobre (1,8mm seulement en 25j), la fin d'année 2023 est très pluvieuse avec près de 479 mm tombés en 66j (entre le 18 octobre et le 22 décembre), ce qui a pour conséquence de résorber les déficits et d'afficher un excédent conséquent sur l'année (+11% par rapport à la moyenne 1991-2020 pour un cumul annuel de 1108 mm).
Les pluies abondantes (et la fonte nivale) ont provoqué 3 crues importantes de l'Isère en l'espace d'un mois🔗. Celle du 15 novembre est la plus forte de ce début de 21ème siècle.
A noter aussi : un épisode de pluies très intenses à Beaurepaire 18 septembre 2023🔗.

Ensoleillement (pas de poste représentatif de l'insolation sur l'agglomération Grenobloise)
Insolation annuelle excédentaire à Grenoble-St-Geoirs (2158 heures, soit +2,4%/moy 1991-2020) et plus largement excédentaire à Lyon-Bron (2176 heures, soit + 6.2%/moy 1991-2020).

Cumuls annuels de pluie Cliquer pour agrandir
 
 

________Cliquer pour agrandir


Diagramme avec les déciles annuels depuis 1893

2022 : année la + chaude 🔗
1956 et 1917 : années les + froides
1923 : année la + arrosée
1921 : année la + sèche

Diagramme avec les déciles
(période : année entière)


Lorsqu'on ordonne une série de données (T ou RR), les déciles sont les valeurs qui partagent cette série en 10 parts égales.
En  dessous du décile 1, il y a 10% des valeurs les + faibles ; au-dessus du décile 9, il y a  10% des valeurs les + élevées.
Le decile 5 correspond à la médiane de la série, il y a autant de données au-dessus qu'en dessous de cette valeur.

Le positionnement des valeurs par rapport à ces déciles permet de qualifier simplement le mois, le trimestre ou l'année (par rapport à l'ensemble de la série de données).
 
 
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"Rayures climatiques" sur
St-Martin-d'Hères :

Anomalie de température annuelle moyenne
depuis 1878 par rapport à la moyenne 1961-1990
 
 

 
   
Bilan pluviométrique et thermométrique pour l'année 2023
sur le département de l'ISERE


Pluviométrie :
Déficitaire sur le nord-Isère (-6%) mais largement excédentaire sur les sud de l'Isère (+13%/moyenne 1991-2020) avec, notamment des excédents importants sur les hauts massifs. Pour exemple :
Allemond (Belledonne) 2370mm, soit +33% et 2ème rang depuis 1950 derrière 1981.
Vaujany (Oisans) 1789mm,soit +39% et 3ème rang depuis 1950 derrière 1981 et 1995

2023 se classe, globalement pour le département, au 19ème rang des + arrosés depuis 1960.


Thermométrie :
2023 est la seconde année la plus chaude
jamais enregistrée en Isère après 2022, l'écart moyen par rapport à la moyenne 1991-2020 est de +1,5°C).

 
 
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Evolution au niveau départemental des températures moyennes ANNUELLES depuis 1991 et des cumuls de pluie depuis 1960

Ci-dessous, un indicateur thermique au niveau départemental pour voir l'évolution des températures moyennes depuis 1991 et les histogrammes des cumuls de pluie depuis 1960 en discriminant le nord de l'Isère (région de plaines et collines) et le sud de l'Isère (vallées et reliefs).

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Température annuelle à St-Martin-d'Hères (38) versus Lyon-Bron (69)

Température moyenne
de l'année 2023 :



Comparatif entre les données annuelles de St-Martin-d'Hères (38) et de Lyon-Bron (69)

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Pluviométrie annuelle à St-Martin-d'Hères (38) versus à Lyon-Bron (69)


Cumul des pluies
de l'année 2023 :





 
 

 
 
Histogramme des anomalies de TM de 3 postes situés en altitude (+ SMH)

Autrans (1069m)
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St-Baudille-et-Pipet (1040m) Cliquer pour agrandir

Grande-Chartreuse (945m)
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St-Martin-d'Hères (220m) Cliquer pour agrandir
Evolution des températures moyennes ANNUELLES de 3 postes en altitude (+SMH) depuis 1960

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Tendance sur un peu plus de 100 ans :

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Le poste de Monestier (806m) situé dans le sud de l'Isère (Trièves) n'a pas, non plus, été influencé par l'urbanisme.
Dans la BDD de Météo-France les données de ce poste (données brutes non homogénéisées mesurées par l'ONF) remontent à 1919 avec une petite interruption (1941-1942).
La tendance annuelle centenale est plus forte pour les températures moyennes de Monestier que celles de St-Martin-d'Hères.

Réchauffement climatique et îlot de chaleur

Certaines personnes pensent que le réchauffement mesuré vient du fait que la plupart des stations météos sont en zone urbaine, espace d'îlots de chaleur.
Mais la tendance des températures à la hausse se manifeste aussi en dehors des zones urbaines, dans les campagnes, sur les océans ais aussi en altitude...
Près de Grenoble, pas de très longues séries de températures en altitude.
Néanmoins, les relevés sur 3 postes en altitude donnent un bon aperçu du réchauffement en dehors de toute source de chaleur urbaine.
Les évolutions des températures moyennes sont assez similaires d'une année sur l'autre, les tendances également avec une pente cependant un peu moins forte sur les 2 postes en altitude par rapport à celui de St-Martin-d'Hères.
A noter que ces tendances sont fortes car mesurées au moment où le réchauffement climatique s'est particulièrement accentué (à partir des années 1970-1980).

Tendance des températures depuis 1960:
En altitude :
+2,3°C à St-Baudille-et-Pipet (1040m)
+1,9°C à la Grande-Chartreuse (945m)
+2,3°C à Autrans (1069m)

En plaine :
+2,6°C à St-Martin-d'Hères (220m)


Aperçu des tendances à CHAMONIX (74)
à 1042m d'altitude depuis 1934:

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Température mensuelle moyenne (T2m) de l'année en cours au niveau planétaire
et les extrêmes (données ERA5)


Evolution des température annuelles moyennes à 2m (T2m) et de la surface mer (SST)
au niveau PLANETAIRE ; données issues de ERA5 (C3S, ECMWF)🔗


Les données ERA5 sont des données mondiales produit par le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF) à l'aide du modèle de prévision numérique du temps du système de prévision intégré (IFS) de l'ECMWF.
ERA5 fournit des estimations horaires de nombreuses variables atmosphériques, de surface terrestre et d'état de la mer à partir de 1940.
Les données de températures sont  produites sur une grille mondiale avec une résolution horizontale d'environ 31 km et re-grillées sur une grille de latitude-longitude régulière de 0,25° × 0,25° pour une diffusion publique.
Les données de température de la mer SST sont disponibles pour l'ensemble des données ERA5 (de 1940 à aujourd'hui) mais  seules les données à partir 1979 sont utilisées car c'est la période pour laquelle les données sont plus fiables en raison de la disponibilité des observations par satellite.

Température annuelle moyenne à 2m (T2m)_______ Température annuelle moyenne surface mer (SST)
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SST temperature mensuelle moyenne
surface MER
au niveau planétaire (entre 60°S et 60°N) de l'année en cours et les extrêmes depuis 1979(données ERA5)

 
 

 
 
Evolution de l'indicateur thermique NATIONAL (établi à partir des relevés de 30 stations métropolitaines, source MF- Infoclimat)

 

 


 
 

BILAN des PRINTEMPS sur l'agglomération Grenobloise et en Isère

 
 
Les températures et les précipitations PRINTANIERES (mars, avril et mai) sur l'agglomération Grenobloise
depuis la fin du 19ème siècle

 
 
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PRINTEMPS 2024 : légèrement excédentaire en terme de pluie malgré un mois d'avril très peu arrosé. (+7% par rapport à la normale 1991-2020).
En dépit d'un mois de mai en dessous des normales, le printemps 2024 est resté globalement très doux , le 6ème le + doux depuis 147 ans (+0,8°C/moy 1990-2020)-> classement



A noter qu'à Lyon-Bron (69), le printemps 2024 aura été le second le plus arrosé depuis 1881, la palme restant au printemps 1983.


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Bilan du printemps 2023

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Diagramme avec les déciles depuis 1893 (période : printemps)


mars à mai 2011 : printemps le + doux
mars à mai 1970 : printemps le + froid
mars à mai 2001 : printemps le + arrosé
mars à mai 1938 : printemps le + sec
Cumuls et Anomalies de pluieCliquer pour agrandir
 
 

 
   
Bilan pluviométrique et thermométrique pour le printemps 2024
sur le département de l'ISERE




 
 
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Pluviométrie :
Printemps fortement excédentaire sur l'ouest et le sud du département et une pluviométrie plus proche des normales sur l'est de l'Isère.
En moyenne sur le département, les excédents affichent +20% par rapport à la moyenne 1991-2020.
Pluviométrie exceptionnelle sur Lyon-Bron et Sablons qui enregistrent, tous les 2, la seconde valeur la + élevée de leur historique (derrière le printemps 1983)

Thermométrie :
Printemps 2024 très doux en Isère, l'écart moyen par rapport à la moyenne 1991-2020 est de +0,8°C), 8ème rang des + doux depuis 1990 (à partir de 14 postes).

Le printemps le + doux en Isère depuis 1991 reste celui de 2011.

 
 
Evolution au niveau départemental des températures moyennes PRINTANIERES depuis 1991 et des cumuls de pluie depuis 1960

Ci-dessous, un indicateur thermique au niveau départemental pour voir l'évolution des températures moyennes depuis 1991 et les histogrammes des cumuls de pluie depuis 1960 en discriminant le nord de l'Isère (région de plaines et collines) et le sud de l'Isère (vallées et reliefs).

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Températures printanières à St-Martin-dHères (38) vs Lyon-Bron (69)

Température moyenne
du printemps 2024 :



Comparatif entre les données printanières de St-Martin-d'Hères (38) et de Lyon-Bron (69)


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Pluviométrie printanière à St-Martin-d'Hères (38) versus à Lyon-Bron (69)


Cumul des pluies
du printemps 2024 :





 
 

 
 
Histogramme des anomalies de TM de 3 postes situés en altitude (+ SMH)

Autrans (1069m)
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St-Baudille-et-Pipet (1040m) Cliquer pour agrandir

Grande-Chartreuse (945m)
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St-Martin-d'Hères (220m) Cliquer pour agrandir
Evolution des températures moyennes PRINTANIERES de 3 postes en altitude (+SMH) depuis 1960

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Tendance sur un peu plus de 100 ans :

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Le poste de Monestier (806m) situé dans le sud de l'Isère (Trièves) n'a pas, non plus, été influencé par l'urbanisme.
Dans la BDD de Météo-France les données de ce poste (données brutes non homogénéisées mesurées par l'ONF) remontent à 1919 avec une petite interruption (1941-1942).

Les tendances printanières centenales pour les températures moyennes de Monestier et de St-Martin-d'Hères sont assez semblables.

Réchauffement climatique et îlot de chaleur

Certaines personnes pensent que le réchauffement mesuré vient du fait que la plupart des stations météos sont en zone urbaine, espace d'îlots de chaleur.
Mais la tendance des températures à la hausse se manifeste aussi en dehors des zones urbaines, dans les campagnes, sur les océans ais aussi en altitude...
Près de Grenoble, pas de très longues séries de températures en altitude.
Néanmoins, les relevés sur 3 postes en altitude donnent un bon aperçu du réchauffement en dehors de toute source de chaleur urbaine.
Les évolutions des températures moyennes sont assez similaires d'une année sur l'autre, les tendances également avec une pente cependant un peu moins forte sur les 2 postes en altitude par rapport à celui de St-Martin-d'Hères.
A noter que ces tendances sont fortes car mesurées au moment où le réchauffement climatique s'est particulièrement accentué (à partir des années 1970-1980).

Tendance des températures depuis 1960:

En altitude :

+2,5°C à St-Baudille-et-Pipet (1040m)
+2,3°C à la Grande-Chartreuse (945m)
+2,6°C à Autrans (1069m)

En plaine :

+2,7°C à St-Martin-d'Hères (220m)


 

 


 
 

BILAN des ÉTÉs sur l'agglomération Grenobloise et en Isère

 
 
Les températures et les précipitations ESTIVALES (juin, juillet et août) sur l'agglomération Grenobloise
depuis la fin du 19ème siècle

 
 
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L'ÉTÉ 2024 : détrône 2023 à la troisième place des plus chauds depuis 147 ans sur l'agglomération Grenobloise, après 2003 (voir ci-dessous) et 2022 -> classement

Précipitations : malgré un mois d'août largement déficitaire, les 3 mois de l'été affichent un bilan proche de la normale (+2%) grâce surtout aux fortes pluies orageuses tombées dans la nuit du 6 au 7 juillet (61mm).

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Retour sur l'été 2003

Focus sur les températures extrêmes observées en Isère

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Diagramme avec les déciles (période : été)


juin à août 2003 : été le + chaud
juin à août 1909 : été le + frais
juin à août 1946 : été le + humide
juin à août 1949 : été le + sec


Cumuls et Anomalies de pluieCliquer pour agrandir
 
 

 
   
Bilan pluviométrique et thermométrique pour l'Eté 2024
sur le département de l'ISERE




 
 
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Pluviométrie :
Une grande partie ouest de l'Isère jusqu'aux Préalpes est déficitaire alors que l'Est reste excédentaire.
Globalement la pluviométrie sur le département est légèrement déficitaire (-11%), au 39ème rang des + arrosés depuis 1960 (65ans).

Thermométrie :
L'été 2024 s'est avéré globalement chaud en Isère, l'écart moyen par rapport à la moyenne 1991-2020 est de +1,3°C), 8ème rang des plus chauds depuis 1990 (à partir de 13 postes).

L'été le + chaud en Isère reste celui de 2003 devant 2022.

 
 
Evolution au niveau départemental des températures moyennes ESTIVALES depuis 1991 et des cumuls de pluie depuis 1960

Ci-dessous, un indicateur thermique au niveau départemental pour voir l'évolution des températures moyennes depuis 1991 et les histogrammes des cumuls de pluie depuis 1960 en discriminant le nord de l'Isère (région de plaines et collines) et le sud de l'Isère (vallées et reliefs).

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Températures estivales à St-Martin-dHères (38) versus Lyon-Bron (69)

Température moyenne
de l'été 2024
:



Comparatif entre les données estivales de St-Martin-d'Hères (38) et de Lyon-Bron (69)


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Pluviométrie estivale à St-Martin-d'Hères (38) versus à Lyon-Bron (69)


Cumul des pluies
de l'été 2024 :





 
 

 
 
Histogramme des anomalies de TM de 3 postes situés en altitude (+ SMH)

Autrans (1069m)
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St-Baudille-et-Pipet (1040m) Cliquer pour agrandir

Grande-Chartreuse (945m
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St-Martin-d'Hères (220m) Cliquer pour agrandir
Evolution des températures moyennes ESTIVALES de 3 postes en altitude (+SMH) depuis 1960

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Tendance sur un peu plus de 100 ans :

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Le poste de Monestier (806m) situé dans le sud de l'Isère (Trièves) n'a pas, non plus, été influencé par l'urbanisme.
Dans la BDD de Météo-France les données de ce poste (données brutes non homogénéisées mesurées par l'ONF) remontent à 1919 avec une petite interruption (1941-1942).

Les tendances estivales centenales pour les températures moyennes de Monestier et de St-Martin-d'Hères sont assez semblables.

Réchauffement climatique et îlot de chaleur

Certaines personnes pensent que le réchauffement mesuré vient du fait que la plupart des stations météos sont en zone urbaine, espace d'îlots de chaleur.
Mais la tendance des températures à la hausse se manifeste aussi en dehors des zones urbaines, dans les campagnes, sur les océans ais aussi en altitude...
Près de Grenoble, pas de très longues séries de températures en altitude.
Néanmoins, les relevés sur 3 postes en altitude donnent un bon aperçu du réchauffement en dehors de toute source de chaleur urbaine.
Les évolutions des températures moyennes sont assez similaires d'une année sur l'autre, les tendances également avec une pente cependant un peu moins forte sur les 2 postes en altitude par rapport à celui de St-Martin-d'Hères.
A noter que ces tendances sont fortes car mesurées au moment où le réchauffement climatique s'est particulièrement accentué (à partir des années 1970-1980).

Tendance des températures depuis 1960:

En altitude :

+3,4°C à St-Baudille-et-Pipet (1040m)
+2,7°C à la Grande-Chartreuse (945m)
+3,3°C à Autrans (1069m)

En plaine :

+3,6°C à St-Martin-d'Hères (220m)


 

 


 
 

BILAN des AUTOMNEs sur l'agglomération Grenobloise

 
 
Les températures et les pluies AUTOMNALES (sept, oct et nov) sur l'agglomération Grenobloise
depuis la fin du 19ème siècle

 
 
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Automne 2023 :
Le second automne le plus chaud jamais observé sur l'agglomération Grenobloise depuis 146 ans, après celui de 2006 grâce notamment à un mois de septembre record et un mois d'octobre au second rang des plus chaud.
(+ 2,6°C/normale 1991-2020)-> classement

Précipitations : fortement excédentaires (+30% par rapport à la normale 1991-2020) grâce, notamment, aux pluies fortement excédentaires du mois d'octobre (+95%, 6ème rang des + pluvieux depuis 1893) mais novembre a aussi fortement contribué à cet excédent.
A noter les 250,8mm de pluie tombés en 30 jours à SMH (du 18 octobre au 16 novembre) à l'origine, en partie, de la crue exceptionnelle de l'Isère le 15 novembre et les 115 mm tombés en 5 jours (du 27 novembre au 1er décembre) qui ont provoqué une nouvelle forte crue (du 30 novembre au 2 décembre)

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Diagramme avec les déciles depuis 1893 ( période : automne)

septembre à novembre 2006 : automne le + doux
septembre à novembre 1912 : automne le + froid
septembre à novembre 1944 : automne le + arrosé
septembre à novembre 1878 : automne le + sec
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Bilan pluviométrique et thermométrique pour l'Automne 2023
sur le département de l'ISERE



Pluviométrie :
Fortement excédentaire (+35% en moyenne spatiale sur le département).
C'est le 7ème automne le + arrosé depuis 1950 (classement fait à partir de 18 postes). L'automne le + excédentaire en pluie depuis 1950 au niveau départemental est celui de 1960.
Les excédents sur le nord du département sont surtout dûs aux fortes pluies orageuses qui ont touché les régions allant de Beaurepaire à Belley le 18 septembre.
Le cumul le + élevé de cet automne est de 799,1mm à Allemond (2ème plus forte valeur depuis la création du poste après les 873,7 mm lors de l'automne 1992)


Thermométrie :
L'automne 2023 se classe au second rang des plus doux en Isère après celui de 2006 avec un écart moyen de +2,5°C par rapport à la moyenne 1991-2020 (à partir de 13 postes).

 

 
 
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Températures automnales à St-Martin-dHères (38) versus Lyon-Bron (69)

Température moyenne
de l'automne 2023 :



Comparatif entre les données automnales de St-Martin-d'Hères (38) et de Lyon-Bron (69)

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Pluviométrie automnale à St-Martin-d'Hères (38) versus à Lyon-Bron (69)


Cumul des pluies
de l'automne 2023:





 
 

 
 
Histogramme des anomalies de TM de 3 postes situés en altitude (+ SMH)

Autrans (1069m)
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St-Baudille-et-Pipet (1040m) Cliquer pour agrandir

Grande-Chartreuse (945m)
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St-Martin-d'Hères (220m) Cliquer pour agrandir
Evolution des températures moyennes ESTIVALES de 3 postes en altitude (+SMH) depuis 1960

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Tendance sur un peu plus de 100 ans :

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Le poste de Monestier (806m) situé dans le sud de l'Isère (Trièves) n'a pas, non plus, été influencé par l'urbanisme.
Dans la BDD de Météo-France les données de ce poste (données brutes non homogénéisées mesurées par l'ONF) remontent à 1919 avec une petite interruption (1941-1942).

Les tendances automnales centenales pour les températures moyennes de Monestier sont nettement plus fortes que celles de St-Martin-d'Hères.

Réchauffement climatique et îlot de chaleur

Certaines personnes pensent que le réchauffement mesuré vient du fait que la plupart des stations météos sont en zone urbaine, espace d'îlots de chaleur.
Mais la tendance des températures à la hausse se manifeste aussi en dehors des zones urbaines, dans les campagnes, sur les océans ais aussi en altitude...
Près de Grenoble, pas de très longues séries de températures en altitude.
Néanmoins, les relevés sur 3 postes en altitude donnent un bon aperçu du réchauffement en dehors de toute source de chaleur urbaine.
Les évolutions des températures moyennes sont assez similaires d'une année sur l'autre, les tendances également avec une pente cependant un peu moins forte sur les 2 postes en altitude par rapport à celui de St-Martin-d'Hères.
A noter que ces tendances sont fortes car mesurées au moment où le réchauffement climatique s'est particulièrement accentué (à partir des années 1970-1980).

Tendance des températures depuis 1960:

En altitude :

+1,7°C à St-Baudille-et-Pipet (1040m)
+1,2°C à la Grande-Chartreuse (945m)
+2,4°C à Autrans (1069m)

En plaine :

+1,8°C à St-Martin-d'Hères (220m)


 

 


 
 

BILAN des HIVERs sur l'agglomération Grenobloise et en Isère

 
 
Les températures et les précipitations HIVERNALES (déc, jan et fév) sur l'agglomération Grenobloise
depuis la fin du 19ème siècle

 
 
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HIVER 2023-2024 : malgré un mois de février fortement déficitaire, pluviométrie largement excédentaire lors de cet hiver (+37% par rapport à la normale et 22ème rang des + arrosés sur 132ans), grâce notamment aux fortes pluies survenues lors de la première quinzaine de décembre 2023.
Hiver RECORD au niveau des températures à St-Martin-d'Hères, tout juste devant les hivers 2019-2020 et 2015-2016.

Col de Porte (1325m) : Enneigement très faible (24cm en moyenne sur les 3 mois de l'hiver, 7ème plus basse valeur depuis 1960) et très doux (+2,2°C de température moyenne sur les 3 mois, 3ème hiver le + doux depuis 1960 derrière l'hiver 1990 et pratiquement à égalité avec l'hiver 2020).


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Diagramme avec les déciles depuis 1893 (période : hiver)

décembre 2023 à février 2024 : hiver le + doux
décembre 1962 à février 1963 : hiver le + froid
décembre 1954 à février 1955 : hiver le + arrosé
décembre 1931 à février 1932 : hiver le + sec


Bilan de l'hiver 2022-2023

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Bilan pluviométrique et thermométrique pour l'hiver 2023-2024 sur le département de l'ISERE


Pluviométrie :
Malgré un mois de février largement déficitaire, la pluviométrie de l'hiver 2023-2024 est fortement excédentaire à l'échelle de l'Isère (+29% en moyenne) avec des excédents très marqués sur la partie orientale du département.
L'ouest du département est plus proche des normales mai s ne compte qu'un seul poste très légèrement déficitaire (Sablons avec -3%).
Thermométrie :
Hiver 2023-2024 exceptionnellement doux en Isère , l'écart moyen par rapport à la moyenne 1991-2020 est de +2,6°C), 3ème rang des + doux depuis 1990 (à partir de 13 postes).
L'hiver le + doux en Isère demeure celui de 2015-2016 mais de très peu (écart de 0,05°C seulement en moyenne sur les 14 postes).
Pour 3 postes isérois (SMH, Sablons et Villard-de-Lans), l'hiver 2023-24 est le plus doux jamais observé depuis le début de mesures.
 
 
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Evolution au niveau départemental des températures moyennes HIVERNALES depuis 1991 et des cumuls de pluie depuis 1960

Ci-dessous, un indicateur thermique au niveau départemental pour voir l'évolution des températures moyennes depuis 1991 et les histogrammes des cumuls de pluie depuis 1960 en discriminant le nord de l'Isère (région de plaines et collines) et le sud de l'Isère (vallées et reliefs).

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Températures hivernales
à St-Martin-dHères (38) versus Lyon-Bron (69)

Température moyenne
de l'hiver 2023-2024 :



Comparatif entre les données hivernales de St-Martin-d'Hères (38) et de Lyon-Bron (69)


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Pluviométrie hivernale
à St-Martin-d'Hères (38) versus à Lyon-Bron (69)


Cumul des pluies
de l'hiver 2023-2024 :




 
 

 
Histogramme des anomalies de TM de 3 postes situés en altitude (+ SMH)

Autrans (1069m)
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St-Baudille-et-Pipet (1040m) Cliquer pour agrandir

Grande-Chartreuse (945m)
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St-Martin-d'Hères (220m) Cliquer pour agrandir
Evolution des températures moyennes HIVERNALES de 3 postes en altitude (+SMH) depuis 1960


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Tendance sur un peu plus de 100 ans :

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Le poste de Monestier (806m) situé dans le sud de l'Isère (Trièves) n'a pas, non plus, été influencé par l'urbanisme.
Dans la BDD de Météo-France les données de ce poste (données brutes non homogénéisées mesurées par l'ONF) remontent à 1919 avec une petite interruption (1941-1942).

La tendance hivernale centenale est plus forte pour les températures moyennes de Monestier que celles de St-Martin-d'Hères.

Réchauffement climatique et îlot de chaleur

Certaines personnes pensent que le réchauffement mesuré vient du fait que la plupart des stations météos sont en zone urbaine, espace d'îlots de chaleur.
Mais la tendance des températures à la hausse se manifeste aussi en dehors des zones urbaines, dans les campagnes, sur les océans ais aussi en altitude...
Près de Grenoble, pas de très longues séries de températures en altitude.
Néanmoins, les relevés sur 3 postes en altitude donnent un bon aperçu du réchauffement en dehors de toute source de chaleur urbaine.
Les évolutions des températures moyennes sont assez similaires d'une année sur l'autre, les tendances également avec une pente cependant un peu moins forte sur les 2 postes en altitude par rapport à celui de St-Martin-d'Hères.
A noter que ces tendances sont fortes car mesurées au moment où le réchauffement climatique s'est particulièrement accentué (à partir des années 1970-1980).

Tendance des températures depuis 1960:

En altitude :

+2,0°C à St-Baudille-et-Pipet (1040m)
+1,6°C à la Grande-Chartreuse (945m)
+1,4°C à Autrans (1069m)

En plaine :

+2,5°C à St-Martin-d'Hères (220m)

A noter que l'hiver 1990 (de décembre 1989 à février 1990) a été pratiquement aussi doux à la Grande-Chartreuse et à Monestier (pourtant respectivement à 945m et 806m d'altitude) qu'à St-Martin-d'Hères (220m).


 
 

 
 

Evolution du manteau neigeux au Col de Porte depuis 1960
(poste du Centre d'Etude de la neige de Météo-France dans le massif de la Chartreuse)

 
 
Graphique sur les 3 mois hivernaux
(déc N-1, janv N et fév N)

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Depuis 1960, le Centre d’Etudes de la Neige (CEN) collecte des mesures météorologiques et nivologiques
au COL DE PORTE
qui est situé à une vingtaine de km de Grenoble, dans le massif de la Chartreuse
(altitude : 1325m, latitude : 45.30°N, longitude : 5.77° E).

Sur ce poste, la hauteur journalière maximale de neige au sol a été relevée le 10 avril 1970 (310 cm)

Sur les graphes, rajout des cumuls de pluie du couvent de la Grande Chartreuse (situé à moins de 10km du col de Porte), ce qui permet de mettre en évidence l'impact de la hausse des températures sur l'évolution de la hauteur du manteau neigeux (alors que sur la même période de 60 ans, les cumuls de pluie présentent une tendance quasi-stable).

Le graphe de gauche (période de décembre à février) est mis à jour début mars et celui de droite (période de décembre à avril) début mai dès la réception des dernières données.
Bilan du dernier hiver et de la période froide sur les graphes.

La période de déc 2023 à fév 2024 est la 7ème saison la moins enneigée depuis 1960 (graphe de gauche) alors que les cumuls de pluie sur la même période affiche un fort excédent (+31% à la Gde-Chartreuse).
C'est la douceur qui explique ce manque de neige (Tm moyen sur la période allant de décembre à février au Col de Porte = +2,2°C)

Graphique sur les 5 mois de la période froide
(de décembre N-1 à avril N)

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NIVOSES Météo-France sur les Alpes (relevés semaine et saison)

(un clic sur le nom de la nivose permet de visualiser les données horaires, sauf panne de la nivose)
BRA et enneigements disponibles si émis par Météo-France

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<-carte localisation des nivoses

implantées en Isère ou proches

 
     
 
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