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Evolution des données HORAIRES Evolution des températures à 850 HPa (1500m) sur Grenoble pour les prochains jours Analyse et prévisions synoptiques Quelques notes sur les fronts et les perturbations |
Animation satellite (via clic sur ci-dessus, zoom de l'image satellite via molette de la souris)
Prévisions pour les 7 prochains jours à St-Martin-d'Hères🔗 Evolution des températures et des précipitations pour le mois en cours à St-Martin-d'Hères Galochère (38400) |
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Cette page web propose des éléments sur le climat de l'agglomération Grenobloise et, par extension, sur celui de l'Isère.
Il y a beaucoup de stations météos sur le département mais très peu sur l'agglomération Grenobloise. Météo-France avait fermé celle de St-Martin-d'Hères (campus) en 2001 et ouvert celle du Versoud (aérodrome) en 1999 (emplacement presque parfait dans le Grésivaudan en dehors de toute influence urbaine). Ce poste a ensuite été cédé à la CCI de Grenoble en 2021 et il est dommage qu'il n'y ait plus de mesure de l'insolation. En parallèle, Météo-France avait ouvert en 2019 une station vers le CEA sur la presqu'île (proche de la jonction entre le Drac et l'Isère) mais ce poste ne représente pas vraiment le climat de l'agglomération dans sa globalité, tout au plus celui de la cluse de Voreppe jusqu'aux abords de la gare de Grenoble (forte influence des brises qui soufflent souvent au débouché de la cluse). Il existe cependant une station bénévole à St-Martin-d'Hères (Galochère), supervisée de 2004 à 2020 par Météo-France puis laissée à son compte, comme bon nombre de stations bénévoles, pour de sombres raisons économiques. Cette station, équipée d'un abri Stevenson standard homologué, fournit de très bons relevés météos, plus en adéquation avec le ressenti météo sur l'agglomération. Une grande partie des graphes de cette page utilise et met en valeur ces données. De plus, comme il y avait une très forte corrélation entre les données mensuelles moyennes des stations de SMHc, Le Versoud et SMHg, cela m'a permis de reconstituer une longue série pour permettre de voir l'évolution du climat sur Grenoble (saisonnier et annuel) depuis la fin du 19ème siècle (-> explication). Sur cette page figurent également des cartes (saisonnières et annuelles), mises à jour régulièrement, qui permettent, à tout un chacun, de connaître l'évolution des températures et précipitations de ce département au climat très complexe et varié. |
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Températures extrêmes et anomalies depuis le 1er septembre_____Températures extrêmes et anomalies depuis le 1er janvier___________________Zoom sur les 90 derniers jours
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Année hydrologique : Période de 12 mois qui débute après le mois habituel des plus basses eaux ou d'étiage (niveau d'eau le plus faible de l'année, mesuré par la hauteur d'eau ou le débit). Année hydrologique 2022-2023 : proche de la normale en pluie (994,9 mm soit +2,2%/normale). |
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Evolution du cumul de précipitations journalières depuis le 1er janvier à St-Martin-d'Hères Galochère (et comparatif avec les années précédentes depuis 2004) (Mise à jour quotidienne entre 8 et 10 h du matin) |
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Le même graphe mais depuis la fin du 19ème siècle avec les données mensuelles homogénéisées sur Lyon-Bron et St-Martin-d'Hères (par contre, mise à jour seulement le 1er de chaque mois) |
Bilan des années (des + humides aux + sèches) sur la même période que sur le graphe ci-contre et sur l'année complète. |
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QUELQUES EVENEMENTS REMARQUABLES en ISERE
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Cumul de pluie RECORD en 30 minutes sur Grenoble (le 1er septembre 2024) En fin d'après-midi du dimanche 1er septembre 2024, de virulentes cellules orageuses, pris dans le flux de sud ont touché
le Trièves et Belledonne avant de remonter sur l'agglomération grenobloise provoquant de violentes rafales de vent (99,7 km/h à St-Pierre-les-Egaux (950m), 95 km/h au Versoud, 90 km/h à Grenoble-CEA)
et de très fortes précipitations en très peu de temps. Sur le département de l'Isère, ces intensités remarquables n'ont été observées que sur ce poste, certainement exacerbées par les reliefs proches du Vercors et de la Chartreuse lorsque l'orage s'est engouffré dans la cluse de Voreppe. A St-Martin d'Hères, à 5km, il n'est tombé que 16 mm en 1h.
Par contre, la station d'Albertville (en Savoie) a connu des intensités semblables à 1 heure d'intervalle (59,3 mm relevés entre 18h12 et 19h12). |
Image radar au moment des plus fortes précipitations sur le CEA Nb : en rouge, les plus fortes intensités |
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| CRUE EXCEPTIONNELLE de la rivière Isère le 15 novembre 2023
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La rivière Isère a connu une très forte crue avec un maximum le 15 novembre en mi-journée.
Les sols saturés par les épisodes pluvieux qui se sont succédés depuis le 19 octobre, suivies de fortes pluies sur les Savoies le 14 novembre ont gonflé tous les affluents de l'Isère. A signaler aussi une isotherme 0°C temporairement à plus de 3000m qui a eu pour conséquence la fonte d'une partie de la neige tombée ces derniers jours et entraîné un surplus de ruissellement vers les vallées alpines (20cm de manteau neigeux en moins à 2200m sur le massif de Belledonne entre le 13 et le 14/11). Tous ces éléments ont fait monter l'Isère à une hauteur de 3,46m à 11h55 à la station de Grenoble/Bastille et cette station a enregistré un débit de 1036,5 m3/s à 11h10, soit l'équivalent du volume d'une piscine olympique toutes les 3 secondes (dépassant largement les débits des crues historiques de 2015 et 2001). En terme de débit, c'est la valeur la plus élevée du XXIème siècle sur le poste de Grenoble/Bastille. Malgré ces débits énormes, les digues de l'Isère ont bien joué leur rôle sur l'agglomération Grenobloise, de rares débordements très limités, principalemment à La Tronche (voir photos du quai Charpenay ci-contre). Cette crue a été très rapide mais le niveau de l'Isère est redescendu presque aussi vite qu'il était monté, laissant beaucoup de boues, limons et branchages sur les berges; hauteur de l'Isère : 1 m le 14 à 04h -> 3,46 m le 15 à 11h10 -> 1 m le 17 à 07h15. vidéo réalisée le 15 nov 2023 Débits et hauteurs actuels de l'Isère |
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Seconde CRUE (1er déc 2023) : avec les fortes pluies du 30 nov et du 1er déc 2023 (cumul de 84 mm en 2j à SMH), nouvelle crue remarquable de l'Isère, à peine 15 jours après la crue exceptionnelle du 15 novembre.
Débit maxi : 770 m3/s le 1er à 23h35 Hauteur maxi : 2,59m le 1er à 21h15 vidéo du 1er déc 2023 (16h) hauteur à ce moment de l'Isère 2,25m avec un débit de 670 m3/s. (vidéo en plein écran via clic sur le petit symbole carré [ ],en bas à droite de la vidéo) |
3ème grosse CRUE de l'Isère avec 2 pics (les 12 et 13 déc 2023) : Redoux généralisé avec importante fonte nivale (isotherme 0°C à plus de 2600m)
et des pluies marquées provoquent en, à peine, un mois, une 3ème crue de l'Isère qui se fait en 2 temps du 11 au 13 décembre 2023
Débit maxi: 913 m3/s le 12 (04h40) et 934 m3/s le 13 (9h55) Hauteur maxi : 3,06m le 12 (04h40) et 3,13m le 13 (9h55) vidéo du 12 déc 2023 vers 9h (crue à 2.98 m ; débit de 890 m3/s) vidéo du 13 déc 2023 vers 12h (crue à 3,05 m ; débit de 910 m3/s) |
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Cumul de pluie RECORD à BEAUREPAIRE (18 septembre 2023) |
Le 18 septembre 2023, dans un flux de sud-sud-ouest très instable, des cellules orageuses se sont succédées entre l'Ardèche, la Drôme et le Nord-Isère générant de très forts cumuls de pluie par endroits. Elles ont particulièrement impacté l'ouest de la Bièvre et, notamment, les communes de Revel-Tourdan et de Beaurepaire. Bilan: nombreuses caves et maison innondées, routes coupées, coulées de boue, coupures électriques mais, heureusement, pas de victimes. A la station Météo-France de Beaurepaire (288m), située entre ces 2 communes, des intensités exceptionnelles (record pour certaines, en rouge sur le tableau) ont été relevées : Au regard du tableau des records extrait de la base de données des pluies extrêmes de Météo-France (ci-dessous), les cumuls sur 6h et 12h de Beaurepaire sont de nouveaux records absolus pour le département de l'Isère (à confirmer par MF).
A titre de comparaison, les valeurs mensuelles moyennes de pluie à la station Météo-France de Beaurepaire. |
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SEPTEMBRE 2023 le plus chaud en température moyenne depuis le début des mesures sur le département de l'ISERE |
Températures maximales :
Dans la continuité d'un été 2023 exceptionnellement chaud, poursuite des fortes chaleurs lors de la 1ère décade avec plusieurs records de température maximale pour un mois de septembre battus les 4, 10 et 11/09 ( carte). Températures moyennes de septembre : Le bilan au niveau départemental est pratiquement le même (+3,6°C en moyenne/moy1991-2020) avec 12 stations sur 14 qui établissent un nouveau record de température mensuelle pour un mois de septembre (voir carte ci-contre). Insolation : |
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Canicule exceptionnelle (fin août 2023) prolongée par un mois de septembre historique(voir ci-dessus) |
L'agglomération grenobloise a connu une vague de chaleur tardive exceptionnelle en ce mois d'août 2023.
Le poste de St-Martin-d'Hères a enregistré pendant 15 jours consécutifs des maximales à plus de 35°C (du 11 au 25) et 5 jours à plus de 40°C (du 20 au 24) avec, à la clé, un nouveau record absolu de 42,6°C). De nombreux postes du réseau de Météo-France ont également établi de nouveaux records absolus lors de cette journée du 24 août. Cette longue période de canicule a pris fin avec le passage d'une perturbation orageuse, très active sur l'agglomération dans la nuit du 26 au 27 (cumul de 56,5 litres/m2 à St-Martin-d'Hères). Chute brutale des températures avec une maximale de seulement 19,2°C le 27 (en l'espace de 3 jours, baisse de plus de 23 degrés pour la maximale !) Au bilan mensuel, avec une 1ère semaine et une dernière prévue, relativement fraîches, août 2023 se classe au 3ème rang des + chauds depuis 1878 pour le poste de St-Martin-d'Hères après 2003 et 2022. L'été 2023 se classe également au 3ème rang des + chauds sur l'agglomération Grenobloise. A très haute altitude, dans la nuit du 20 au 21 août 2023, le radionsondage de Payerne (au N-E de Genève) a mesuré l'isotherme 0°C à 5298m (altitude record depuis le début des mesures en 1954; ancien record: 5184m le 25/07/2022). A noter que la barre des 5000m n'avait été franchie que 3 fois depuis le début des mesures (la 3ème valeur étant 5117m le 20/07/1995). Classement bouleversé en septembre avec plusieurs valeurs au-dessus des 5000m dont une valeur proche du record : 5253m (le 04/09/2023). Avec ce nouveau dôme de chaleur, les températures sous abri s'affolent et cette chaleur va perdurer tout au long de la première décade de septembre faisant tomber plusieurs records mensuels (voir carte de gauche). --> Retour sur l'été 2003 (ci-dessous) --> Focus sur les températures extrêmes observées en Isère |
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Retour sur l'Eté 2003 le plus chaud en température moyenne
depuis le début des mesures sur le département de l'ISERE |
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Malgré la succession, ces dernières années, d'étés très chauds avec des périodes caniculaires, l'été 2003 (écart de +3,5°C/ moyenne 1991-2020) demeure pour le moment et assez largement le plus chaud jamais enregistré en Isère (en température moyenne). Il devance de près de 0,9°C, en moyenne, l'été 2022 et de 1,8°C l'été 2023. Aucun secteur du département n'avait été épargné à l'époque, par ces températures d'un niveau jamais atteint auparavant. Ce sont surtout les mois de juin 2003 (écart de +4,8°C/moyenne 1991-2020) et d'août 2003 (écart de +4,0°C/moyenne 1991-2020) qui ont été exceptionnels par la persistance de la chaleur. Durant ces 2 mois, toutes les stations (des cartes de gauche) ont établi des records mensuels de température moyenne qui sont toujours d'actualité au 15/09/2023. Le mois de juillet 2003 est resté en léger retrait (écart de +1,6°C/moyenne 1991-2020) mais, malgré tout, le 7ème le plus chaud depuis le début des mesures. A noter que les écarts ont été calculés par rapport à la moyenne trentennaire la plus récente (également la plus chaude). Par conséquent, ces écarts seraient encore plus importants s'ils étaient faits à partir de la moyenne 1981-2010 ou d'une référence trentennaire plus ancienne. En terme de températures maximales quotidiennes, certains des records de 2003 ont été battus mais d'autres résistent toujours (surlignés en rose sur la carte ci-contre). Ils avaient été établis lors des journée du 12 et 13 août, les plus éprouvantes de cet été 2003. Plusieurs records de 2003 ont été battus lors de l'été 2023 (-->voir carte) |
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Retour sur le mois de JANVIER 1985 en Isère |
En ce début d'année 1985, un flux de nord-est dirige une masse d'air glacial en provenance de l'Europe de l'Est vers la France et les Alpes. |
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Globalement au niveau départemental, le mois de janvier 1985 a été le plus froid en température moyenne depuis 1945, devançant de peu janvier 1963 et un peu plus largement janvier 1987 et 1971 (classement à partir de 20 postes). Plusieurs records de températures minimales datent encore de janvier 1985🔗. |
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_Retour sur la SECHERESSE EXCEPTIONNELLE de 1976 |
Pour les plus anciens, la sécheresse de 1976 est restée dans toutes les mémoires.
Elle a été tellement impactante pour le pays qu'elle avait entraîné la création d'un impôt pour compenser les pertes des agriculteurs. Elle a davantage affecté le nord et l'ouest du pays mais elle a également été exceptionnelle en Isère. 1976 demeure la référence aux regards des données relevées dans les stations de l'Isère depuis 1950. Les cumuls de pluie du 1er semestre 1976 sont et restent, globalement, les plus faibles jamais enregistrés devant ceux de 2022 et 2003. Pour la grande majorité des postes disponibles (34 sur 46), le 1er semestre 1976 se classe au 1er rang des plus secs; second rang pour 7 stations et 3ème rang pour les 5 dernières stations du panel.
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Comparatif Sécheresse 1976 et 2022 |
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L'hiver 1962-1963 (déc 1962-fév 1963) a été le plus froid que l'Isère ait connu depuis 1891, -5,4°C en dessous de la moyenne trentennaire 1991-2020 à Grenoble.🔗
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Comparatif de l'hiver 1954 avec ceux de 1956 et 1963 |
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Evolution des températures MOYENNES journalières lors des 3 hivers Tmoy = (Tmin + Tmax)/2 |
L'hiver 1954 est connu par le cri d’alarme poussé par l’abbé Pierre (le 1er février 1954) en faveur des "sans-logis", à la suite d'une vigoureuse
vague de froid qui avait, particulièrement, touché le nord et le nord-est du pays dès le début du mois de janvier.
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_________Eybens_____________La Côte-St-André_______________Monestier_________________Vaujany________________Lyon-Bron |
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Evolution des températures MINIMALES journalières lors des 3 hivers |
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_________Eybens_____________La Côte-St-André_______________Monestier_________________Vaujany________________Lyon-Bron |
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Retour sur le mois de FEVRIER 1956 en Isère |
Vague de froid polaire exceptionnel en ce mois de février 1956 en Isère comme sur l'ensemble du pays. Février 1956 demeure d'ailleurs le mois de février le plus froid jamais enregistré sur l'agglomération Grenobloise depuis 1878🔗, soit -11 degrés en-dessous de la moyenne trentennaire actuelle la plus récente (1991-2020) Lors de ce mois, abondantes chutes de neige dans la vallée du Rhône (22cm à Lyon) jusqu'en Provence (40cm à Avignon) mais aussi sur la Côte d'Azur. A Eybens (8cm du 12 au 13). Il a fait tellement froid tout au long du mois que le Rhône et l'Isère ont gelé par endroits et que des voitures pouvaient rouler sur le lac de Laffrey, l'épaisseur de glace étant particulièrement épaisse. Lors des jours les plus froids (2, 10 et 11/02), la température moyenne journalière sur les postes en plaines et vallées iséroises était de l'ordre de -15°C. Ci-dessous, les nombres de jours avec dépassement de seuils de gelées ainsi que les nombres de jours sans dégel (Tmax<0°C) |
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Le CLIMAT de l'ISERE
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L'effet de barrage joue intensément pour les premiers massifs frappés par les flux atlantiques, il s'estompe à mesure que l'on pénètre vers le sud-est où on peut dès lors évoquer un effet d'abri. C'est ainsi que, globalement, sur une année moyenne, émergent les caractéristiques suivantes : Les régimes méditerranéens sont les plus actifs à l'automne, quand après le creux estival de juillet, s'organisent progressivement des afflux d'air humide, encore chauds et orageux, qui donnent leur pleine mesure en septembre et octobre. Ils sont canalisés par la vallée du Rhône, débordent sur les Préalpes, frappent le sud du département (la Mure en est un bon exemple). |
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PRECIPITATIONS MOYENNES |
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Hauteur de NEIGE remarquable 80 cm de neige
tombée le 21/03/1971 à St-Christophe-en-Oisans (1570m) 310 cm de neige au sol
le 10/04/1970 au Col de Porte (1325m) 47 cm de neige au sol le 26/02/1947 à Grenoble (212m) |
*normale = moyenne calculée sur 30 ans
En cliquant sur une des stations de la carte ci-contre, vous pouvez visualisez les données des normales (1991-2020) de cumul de pluie ainsi que les cumuls annuels et journaliers records mais aussi les plus faibles cumils annuels.
Du point de vue pluviométrie, même si l'année 2022 va rester fortement déficitaire; globalement, la tendance sur les moyennes annuelles depuis le début des mesures (19ème siècle) est quasi-stable sur Lyon-Bron, voire légèrement excédentaire sur l'agglomération grenobloise avec, bien sûr, de très fortes disparités inter-annuelles.
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RECORDS de PLUIE |
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Cumuls de pluie HORAIRE (max): |
Cumul maximal sur un MOIS : Le cumul mensuel le + élevé (708,1mm, validé dans la BDD de Météo-France) a été relevé par un poste bénévole situé à St-Pierre-de-Chartreuse à la maison forestière Les Cottaves (ouvert entre 1930 et 1957). |
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Cumul ANNUEL MINIMAL Plus difficile de déterminer les cumuls annuels les + faibles pour une station, notamment sur les données anciennes car il faut discriminer les données manquantes, les pluviométres bouchés et d'autres problèmes. Néanmoins sur les cumuls trouvés, 2 années reviennent plus fréquemment, 1989 (pour un plus de 30% des stations) et 1949 (pour un plus de 11% des stations). |
Cumul ANNUEL MAXIMAL Sur une année, les hauteurs maximales de pluie ont été relevées dans le massif de la Chartreuse (voir carte ci-contre).
L'année 1960 a été particulièrement arrosée; un peu plus de 20% des stations de la carte ont établi leur record de cumul annuel. A titre indicatif et de comparaison : L’île de La Réunion(Océan Indien) détient la plupart des records mondiaux de pluie entre 12 heures et 15 jours. |
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TEMPERATURES MOYENNES |
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TEMPERATURE ANNUELLE Sur la carte ci-contre, les températures annuelles moyennes et via un clic sur les postes, le climatogramme avec les normales mensuelles 1991-2020 et quelques records. Au niveau des longues séries de températures (depuis la fin du 19ème siècle), on constate une forte hausse aussi bien pour :
<--- L'ensemble des climatogrammes sur une même page selon leur localisation (plaine, colline, massif). |
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RECORDS de TEMPERATURES |
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Températures minimales absolues : Les données de la carte sont issues de la base de données de Météo-France. Températures maximales absolues : |
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Méthode de calcul de la température moyenne quotidienne
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___Ecarts pour Le Versoud (+0,58°C)
___Ecarts pour St-Geoirs(+0,25°C) ___Ecarts pour Bourgoin(+0,39°C) ___Ecarts pour Reventin(+0,5°C) ___Ecarts pour Coublevie(+0,5°C) ___Ecarts pour Lyon-Bron(+0,23°C) ___Ecarts pour La Mure(+0,3°C) ___Ecarts pour Chamrousse(+0,24°C) ___Ecarts pour Villard-de-Lans(+0,42°C) ___Ecarts pour l'Alpe d'Huez(+0,35°C) Nb: Tmoy = (Tmin + Tmax)/2
Tmax = température maximale (du jour J) relevée entre 06h utc (J) et 06h utc (J+1) Tmin = température minimale (du jour J) relevée entre 18h utc (J-1) et 18h utc (J) 06h utc = 07h (heure d'hiver) et 08h (heure d'été) 18h utc = 19h (heure d'hiver)et 20h (heure d'été) |
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Pour assurer une certaine cohérence entre les observations d'antan et celles de nos jours, le calcul de la température moyenne d'une journée climatologique se fait à partir des températures extrêmes de la journée ; Tmoyenne =(Tmin + Tmax)/2.
A la fin du 19ème siècle et la première partie du 20ème siècle, il n'existait pas de mesures automatiques de températures; celles-ci n'apparaîtront qu'aux cours des années 1960-70. Les observateurs météos de l'époque effectuaient des relevés de précipitations et de températures extrêmes 2 fois par jour ; à 6h utc (7 ou 8 h du matin en France) et à 18h utc (19h ou 20h en France). Pour les températures, ils utilisaient des thermomètres (mini/Maxi) qui étaient remis à 0 après chaque mesure. La mesure était effectuée à 1,5 m du sol, dans un abri météorologique blanc et ajouré, permettant la circulation de l’air, protégeant le capteur des précipitations et des rayonnements du soleil et de la terre. Les mesures réalisées par les services météorologiques respectaient des normes définies par l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Ces observations, réalisées dans des conditions identiques partout dans le monde, pouvaient ainsi être échangées et comparées. C'est pourquoi, dans un souci de cohérence et afin de pouvoir comparer les données anciennes avec les données d'aujourd'hui, la température moyenne d'une journée se calcule toujours avec la moyenne des Tmin et Tmax. Avec les sondes et les stations automatiques actuelles, la température moyenne d'une journée peut également se calculer à partir des données tri-horaires, horaires, voire infra-horaires pour peu que ces données soient complètes (ce qui n'est pas toujours le cas car l'électronique et l'informatique subissent parfois des "bugs" et des valeurs peuvent alors être manquantes, faussant, de ce fait, la moyenne calculée!) Ci-contre, le graphe de la température lors d'une journée classique d'été et les différentes moyennes (selon la méthode de calcul). Globalement, la moyenne calculée à partir des températures extrêmes est presque toujours supérieure à celle calculée à partir des données horaires ou infra-horaires (ces 2 dernières étant finalement assez proches). Ci-contre également, les écarts entre le calcul des moyennes mensuelles et annuelles à partir des Tmin, Tmax et des données horaires de plusieurs postes isérois. Pour bon nombre de ces postes, les données horaires complètes sur l'Isère ne sont disponibles qu'à partir des années 2005/2006. |
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L'ENSOLEILLEMENT |
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Meteo-France ne possède plus de stations mesurant l'insolation sur l'agglomération Grenobloise et ses alentours.
La station sur l'aérodrome du Versoud (zone bien dégagée pour cette mesure) la mesurait jusqu'en 2015 puis les mesures ont été abandonnées.
Insolation à Vizille,St-Geoirs et Lyon___Insolation à St-Geoirs et Lyon(->1925)__ Insolation à St-Geoirs et Lyon(->1968)La seule station Meteo-France en plaine mesurant l'insolation sur le département isérois se situe sur l'aéroport de St-Geoirs. Par contre, une station partenaire du réseau d'observation ROMMA (Vizille à 275m d'altitude) relève le rayonnement depuis près de 10 ans (début des mesures en 2015). Le site de Vizille, plus encaissé que celui du Versoud, fait face à davantage de masques liés aux reliefs environnants ; la moyenne annuelle d'insolation de Vizille : 1884 heures (2015-2023) est inférieure d'un peu plus de 5% à celle du Versoud: 1987 heures (2000-2015), même si les périodes de mesure ne sont pas les mêmes. Cette mesure sur Vizille permet, néanmoins, d'avoir une idée de l'ensoleillement sur l'agglomération Grenobloise, faute d'avoir d'autres mesures. Ci-dessous, des comparatifs entre les insolations annuelles de Vizille, St-Geoirs et Lyon-Bron. ___ ___ A la vue de ces graphes, l'année 2022 ressort nettement comme la plus ensoleillée en Isère depuis le début des mesures. Ci-contre à droite, les évolutions mensuelles de 2022 sur les diagrammes de Lyon et St-Geoirs. Août 2024 a été très contrasté sur le département en terme d'ensoleillement : -Vizille : -10% par rapport à la moyenne 2015-2023, août le + nuageux depuis le début des mesures à Vizille (depuis 2015) -St-Geoirs : +16% par rapport à la moyenne 1991-2020, 7ème mois d'août le + ensoleillé depuis 1991 -Lyon-Bron : +26% par rapport à la moyenne 1991-2020, mois d'août le + ensoleillé depuis 1991 |
2003 : exemple d'une année particulièrement ensoleillée sur l'agglomération Grenobloise (probablement dans le top 3 des années les plus ensoleillées depuis 1950). Les valeurs maximales théoriques (jour et mois) ont été établies à partir de 16 années de données dont 10 complètes. 2022 : année la plus ensoleillée sur le département (diagrammes de St-Geoirs et Lyon -Bron ci-dessous) |
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Le VENT |
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VENT INSTANTANÉ
(rafale maximale mesurée dans les stations de Météo-France) en Isère 122,4 km/h
le 04/03/2017 à St-Geoirs (384m) 107,3 km/h
le 24/04/2019 au Versoud (220m) 164,5 km/h le 24/12/2013 à Chamrousse (1730m) dans le Rhône
(mais proche de l'Isère)
129,6 km/h
le 26/02/1997 à Lyon-St-Exupery (235m) 126,0 km/h
le 15/10/1987 à Lyon-Bron (202m) |
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Le VENT
Statistiques 1970-2023 sur Statistiques 1976-2023 sur Statistiques 2000-2023 sur |
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Résumés CLIMATOLOGIQUES pour St-Martin-d'Hères (38400) |
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(un clic sur le mois permet d'afficher les graphes du mois) |
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DECEMBRE 2021: Exceptionnellement arrosé mais proche des normales pour les températures. ANNEE 2022JANVIER 2022 : SecFEVRIER 2022 : Doux et relativement arrosé HIVER 2021-2022 : voir bilan en bas de page MARS 2022 : très SEC (16.8 mm seulement, déficit de -77% par rapport à la normale 1981-2010, soit le 15ème rang des plus secs sur 130 ans)->classement Températures très douces (11ème rang sur 145 années) AVRIL 2022 : fortement déficitaire comme les précipitations depuis le début de l'année(47.0 mm seulement en avril, déficit de -39% par rapport à la normale 1981-2010 soit le 37ème rang des plus secs sur 130 ans->classement Mois encore bien DOUX (+1°C par rapport à la moy 1878-2021), (soit le 37ème rang sur 145 années) MAI 2022 : fortement déficitaire alors, qu'en moyenne, c'est le mois le + arrosé de l'année (45.7 mm seulement en mai, déficit de -50%/normale 1981-2010 soit le 22ème rang des plus secs sur 130 ans->classement Mois de mai RECORD, le + chaud jamais enregistré depuis 145 ans (+3,8°C /moy 1878-2021) ->voir classement PRINTEMPS 2022 : voir bilan en bas de page JUIN 2022 : 4ème mois consécutif déficitaire malgré quelques journées orageuses (49.7 mm, déficit de -40%/normale 1981-2010 soit le 27ème rang des + secs sur 130 ans->voir classement Second mois de juin le + chaud depuis 1878, après juin 2003 (+4.0°C /moy 1878-2021, +3.5°C/normale 1981-2010 et +2.9°C/normale 1991-2020)->voir classement JUILLET 2022, HISTORIQUE : ARIDE et CHALEUR EXCEPTIONNELLE (mois de juillet le + sec jamais enregistré depuis 130 ans avec seulement 7,9 mm de pluie, déficit de -88%/moy 1981-2010->classement Les cumuls de pluie depuis le début de l'année(de janvier à juillet) totalisent le 4ème plus faible cumul depuis 130 ans. ->voir graphe Mois de juillet le + chaud jamais observé sur l'agglo depuis 1878 (+4,1°C /moy 1878-2021, +3,0°C/normale 1981-2010 et +2,5°C/normale 1991-2020)et un record absolu de 40,8°C pour le poste de SMH Galochère->voir classement des mois de juillet. AOUT 2022 : le second mois d'août le plus chaud à Grenoble depuis 145 ans après août 2003 (+4,3°C /moy 1878-2021, +3,2°C/normale 1981-2010 et +2,7°C/normale 1991-2020 ->voir classement des mois d'août. La température moyenne sur les 8 premiers mois de 2022 (de janvier à août) est de 16,1°C, soit la plus élevée sur l'agglo grenobloise depuis 145 ans sur la même période. Côté précipitations, elles sont excédentaires (+21%/normale 1981-2010 mais le cumul du mois s'est fait pratiquement uniquement sur 4 journées orageuses les 14, 17, 18 et 31 août)->classement Néanmoins, malgré les 101 mm d'août qui lui permettent de regagner 5 places dans le classement par rapport à juillet, les cumuls de pluie depuis le début de l'année (de janvier à août) affichent le 9ème plus faible cumul depuis 130 ans. ÉTÉ 2022 : le second le + chaud depuis le début des mesures sur l'agglomération grenobloise en 1878 ->voir bilan en bas de page SEPTEMBRE 2022 : relativement doux (+0,9°C /moy 1878-2021, +0,5°C/normale 1981-2010 et +0,4°C/normale 1991-2020 ->voir classement des mois de septembre. A signaler, le mois de septembre est le seul mois de l'année à ne pas avoir une année du 21ème siècle dans le top 3 des plus chauds! La température moyenne sur les 9 premiers mois de 2022 (de janvier à septembre)est de 16,4°C, soit la plus élevée sur l'agglo grenobloise depuis 145 ans sur la même période. Les précipitations sont proches de la normale (+3,5 %/normale 1981-2010)->classement Malgré les 101 mm d'août et les 100mm de septembre, les cumuls de pluie depuis le début de l'année (de janvier à septembre) restent fortement déficitaires, le 12ème plus faible cumul depuis 130 ans. OCTOBRE 2022 : mois d'octobre exceptionnel, le plus doux jamais observé sur l'agglomération depuis le début des observations en 1878 (17,5°C de température moyenne, +4,6°C /moy 1878-2021, +3,7°C par rapport aux normales 1981-2010 et 1991-2020 ->voir classement des mois d'octobre. La température moyenne sur les 10 premiers mois de 2022 (de janvier à octobre) est de 16,5°C, soit la plus élevée sur l'agglo grenobloise depuis 145 ans sur la même période (écart de +0,5°C/2018 précédemment la période la + chaude). Grâce aux pluies orageuses de la nuit du 31 au 1er nov(29,6mm), le bilan pluviométrique d'octobre est très légèrement excédentaire (96,4mm, soit +5,6 %/normale 1981-2010)->classement Malgré 3 mois consécutifs avec un arrosage correct, les cumuls de pluie depuis le début de l'année (de janvier à octobre) demeurent très insuffisants (16ème plus faible cumul depuis 130 ans). ->voir graphe NOVEMBRE 2022 : très doux pour la saison (9,3°C de température moyenne, +2,2°C /moyenne 1878-2021, +2,0°C /normale 1981-2010 et +1,6°C /normale 1991-2020 ->voir classement des mois de novembre. La température moyenne sur les 11 premiers mois de 2022 (de janvier à novembre) est de 15,8°C, soit la plus élevée sur l'agglo grenobloise depuis 145 ans sur la même période (écart de +0,5°C/2018 précédemment la période la + chaude). Première et SEULE gelée sur SMH le 27 novembre (-0,1°C) Côté pluviométrie, c'est le 4ème mois consécutif excédentaire (105,4mm, soit +15 %/normale 1981-2010)->classement Malgré cela, les cumuls de pluie depuis le début de l'année (de janvier à novembre) restent très déficitaires (20ème plus faible cumul depuis 130 ans). AUTOMNE 2022 : le second le + doux depuis le début des mesures sur l'agglomération grenobloise en 1878 ->voir bilan en bas de page DECEMBRE 2022 : première quinzaine très pluvieuse (100mm) et fraîche puis une seconde nettement plus sèche et très douce; 1ère neige sur Grenoble le 13 décembre, 10 cm à SMH. ANNEE 2023
JANVIER 2023 : Première quinzaine record en température (la + douce jamais enregistrée, 8,1°C de moyenne) et faiblement perturbée (le 16 janvier, fin d'une période de 28 jours consécutifs sans gel sous abri à SMH, un record en plein hiver). Seconde quinzaine nettement plus froide et sèche. | ||||
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Climatologie des TEMPERATURES sur l'agglomération Grenobloise |
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Températures extrêmes mensuelles depuis 1946 pour le mois en cours sur l'agglomération Grenobloise
sur les postes d'Eybens, de St Martin d'Hères Campus (SMHc) et St Martin d'Hères Galochère (SMHg) |
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Affichage des températures extrêmes
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Historique des jours pouvant justifier le critère de CANICULE sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946 |
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ALERTE CANICULE Pour le département de l'Isère, le préfet peut déclencher l'alerte canicule lorsque certains seuils sont franchis :
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Historique des dépassements de seuils de température MAXIMALE sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946 |
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Sur les graphes ci-contre, visualisation des cas de dépassement de certains seuils de température MAXIMALE et dates de survenue des plus précoces ou tardifs dans l'année : - Grande douceur (Tx>= 20°C) en période hivernale (janv, févr et déc) - Chaleur (Tx>= 25°C) au printemps (mars, avril et mai) - Très forte chaleur (Tx>= 35°C) pour les mois de mai à septembre - Chaleur extrême (Tx>= 40°C) pour les mois de juin à septembre 🔗 |
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Historique des dépassements de seuils de température MINIMALE sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946 |
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Périodes avec au moins 5 jours consécutifs sans DEGEL (maximales négatives) sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946 |
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Années civiles 1963 : 30 jours sans dégel 1985 : 20 jours sans dégel 1956 : 15 jours sans dégel
Les hivers (nb jours sans dégel)
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Visualisation des périodes sans dégel répertoriées ci-contre (clic sur date): |
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Gelées sous abri à St-Martin-d'Hères depuis 1969
(les plus tardives en début d'année et les plus précoces en fin d'année) |
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Saison froide 2023-2024 : La dernière gelée de la saison froide 2023-2024 sur SMH a été relevée le 7 mars 2024 (minimale de -0,7°C). Saison froide 2024-2025 :
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"Les SAINTS de GLACE" sur l'agglomération Grenobloise : mythe ou réalité |
La période des "Saints de glace" était connue pour être la dernière période du début d'année où le refroidissement nocturne (la plupart du temps par rayonnement sous un ciel clair) était suffisant pour générer des gelées en plaine ; cette période s'étendait sur 3 jours consécutifs :
-11 mai: St Mamert (désormais Ste Estelle) -12 mai: St Pancrace (désormais St Achille) -13 mai: St Servais (désormais Ste Rolande) Sur l'agglomération Grenobloise, cette légende n'est plus justifiée puisqu'il n'a plus été observé de gelées sous abri lors de ces 3 journées depuis l'après-guerre... Le 11 mai 1953 est la seule date depuis 1946 qui se soit approchée du seuil de gelée sous abri (avec une température minimale de +0,8°C). Il est cependant possible qu'il y ait eu un peu de gelée blanche au sol ce jour-là. Depuis 1984, on ne relève aucune température minimales inférieure à 5°C lors de ces 3 journées. Sur St-Martin-d'Hères, les dernières gelées sous abri se produisent (en moyenne depuis 20 ans) autour du 24 mars malgré quelques années avec des gelées jusqu'en tout début avril. La gelée sous abri la plus tardive au 21éme siècle sur St-Martin-d'Hères a été relevée le 8 avril 2021, avec une minimale de -1,9°C. |
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Ci-contre, un regard sur quelques postes de plaine (altitude <500m) depuis leur date d'ouverture ou depuis 1950 pour Lyon-Bron. On relève, sur cette sélection de postes, aucune température négative lors des jours des "Saints de Glace" (11, 12 et 13 mai); par contre, de la gelée blanche a pu être observée lors de rares journées pour St-Geoirs ou Pont de Beauvoisin. Dans le tableau interne au graphe figurent les températures minimales relevées pour ces mêmes postes mais qui ne se sont pas produites lors des jours des "Saints de glace". |
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Nombre annuel de jours avec chaleurs, gelées ou sans dégel sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946 |
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Températures mensuelles moyennes de l'année en cours à St-Martin-d'Hères (ou passée si mois de janvier) et comparaison avec les moyennes trentennaires et depuis le début des mesures |
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Le même graphique pour la station
de LYON-BRON (69) (ci-dessous) |
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Evolution de l'écart moyen de la température moyenne à St-Martin-d'Hères Galochère depuis le 1er janvier (en comparaison avec les 5 années les plus chaudes et les 5 les plus froides depuis 1878) |
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Climatologie des PRECIPITATIONS sur l'agglomération Grenobloise |
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Historique des dépassements du seuil de 40mm en cumul de pluie journalier sur l'agglomération Grenobloise depuis 1946 |
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Sur le graphe de gauche sont indiquées les valeurs de ces cumuls et la date pour ceux qui dépassent les 60mm. La valeur maximale de pluie sur 1 journée climatologique sur l'agglomération Grenobloise a été mesurée à Eybens le 9 juillet 1958 (135,5 mm) |
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Nombre de jours avec dépassement de seuils de cumul et nombre de jours secs sur l'agglomération Grenobloise depuis 1947 |
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Les 10 périodes sèches les plus longues sur l'agglomération grenobloise depuis 1946 |
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Cumuls mensuels de l'année en cours (ou passée si mois de janvier) à St-Martin-d'Hères et comparaison avec les moyennes trentennaires et depuis le début des mesures |
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Le même graphique pour la station |
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Evolution des cumuls de précipitations depuis le 1er janvier sur l'agglomération grenobloise (à partir des données mensuelles) et comparatif avec les années précédentes depuis 1893.(Mise à jour le 1er de chaque mois) |
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Le même graphique |
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Autres graphes et tableaux |
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Données mensuelles de l'année en cours à St-Martin-d'Hères Galochère et évolution des paramètres quotidiens sous forme de graphe |
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Données de précipitations mensuelles et de températures sous forme de tableaux et de graphiques de l'année en cours mais aussi des années depuis 2004.
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Evolution des températures et des précipitations quotidiennes à St-Martin-d'Hères Galochère sur les 365 derniers jours |
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Evolution des températures et des précipitations mensuelles, trimestrielles et annuelles à St-Martin-d'Hères sur les 15 dernières années
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Hiérarchie des mois, saisons et années selon la température moyenne (du + chaud au + froid, tableau du haut)
et le cumul de pluie (du + sec au + arrosé, tableau du bas) à St-Martin-d'Hères |
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Fiche climatologique de St-Martin-d'Hères Galochère (38400) |
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Jeu de société Explora Van: Mission Cap Nord conçu en Isère, imprimé en France Retrait Click and collect en Isère Le climat de montagne a ses particularités et ses dangers. |
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Depuis 2011, Météo-France a cessé les radiosondages à la station de Lyon-St-Exupery.
Ci-dessous, les 10 valeurs les plus élevées de l'isotherme 0°C depuis 1954 (dont 6 en 2023) et le nb de jours selon les seuils d'altitude Désormais, les stations de radiosondage les plus proches et les plus représentatives des conditions en altitude sur notre département (selon les courants aériens) sont celles de Nîmes Courbessac et Payerne en Suisse, située à 15km à l'ouest de Fribourg. Il est intéressant de voir, grâce à l'évolution de l'altitude de l'isotherme 0°C, que les conditions à haute altitude sont également impactées par le réchauffement climatique. Evolution de l'altitude de l'iso 0°C : - en 2022 (année la plus chaude graphe) - en 2023 (la 2ème la + chaude) |
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Longue série réalisée
sur l'agglomération Grenobloise Reconstitution de la température moyenne sur l'agglomération grenobloise : Reconstitution de la pluviométrie sur l'agglomération grenobloise : |
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BILAN ANNUEL sur l'agglomération Grenobloise et en Isère |
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Les températures moyennes et les précipitations ANNUELLES sur l'agglomération Grenobloise
depuis la fin du 19ème siècle |
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Bilan météo de 2023 sur l'agglomération Grenobloise
Seconde année la plus chaude jamais observée sur l'agglomération Grenobloise depuis le début des mesures en 1878 (Tm = 14,8°C), 2023 se classe juste derrière 2022 et devant 2018.
Cela fait 35 ans de suite (depuis 1988) que les températures moyennes annuelles sont plus élevées que la température moyenne sur la période 1878-2020 (12,1°C). |
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Pluviométrie : malgré une longue période sèche en début d'année (3,1 mm seulement en 47j entre le 19/01 et le 06/03) et d'autres périodes peu arrosées courant août ainsi que du 23 septembre au 17 octobre (1,8mm seulement en 25j), la fin d'année 2023 est très pluvieuse avec près de 479 mm tombés en 66j (entre le 18 octobre et le 22 décembre), ce qui a pour conséquence de résorber les déficits et d'afficher un excédent conséquent sur l'année (+11% par rapport à la moyenne 1991-2020 pour un cumul annuel de 1108 mm).
Les pluies abondantes (et la fonte nivale) ont provoqué 3 crues importantes de l'Isère en l'espace d'un mois🔗. Celle du 15 novembre est la plus forte de ce début de 21ème siècle. A noter aussi : un épisode de pluies très intenses à Beaurepaire 18 septembre 2023🔗. Ensoleillement (pas de poste représentatif de l'insolation sur l'agglomération Grenobloise) Insolation annuelle excédentaire à Grenoble-St-Geoirs (2158 heures, soit +2,4%/moy 1991-2020) et plus largement excédentaire à Lyon-Bron (2176 heures, soit + 6.2%/moy 1991-2020). |
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Diagramme avec les déciles
(période : année entière) Lorsqu'on ordonne une série de données (T ou RR), les déciles sont les valeurs qui partagent cette série en 10 parts égales.
En dessous du décile 1, il y a 10% des valeurs les + faibles ; au-dessus du décile 9, il y a 10% des valeurs les + élevées. Le decile 5 correspond à la médiane de la série, il y a autant de données au-dessus qu'en dessous de cette valeur. Le positionnement des valeurs par rapport à ces déciles permet de qualifier simplement le mois, le trimestre ou l'année (par rapport à l'ensemble de la série de données). |
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"Rayures climatiques" sur St-Martin-d'Hères : Anomalie de température annuelle moyenne depuis 1878 par rapport à la moyenne 1961-1990 |
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Bilan pluviométrique et thermométrique pour l'année 2023 sur le département de l'ISERE |
Pluviométrie : Déficitaire sur le nord-Isère (-6%) mais largement excédentaire sur les sud de l'Isère (+13%/moyenne 1991-2020) avec, notamment des excédents importants sur les hauts massifs. Pour exemple : Allemond (Belledonne) 2370mm, soit +33% et 2ème rang depuis 1950 derrière 1981. Vaujany (Oisans) 1789mm,soit +39% et 3ème rang depuis 1950 derrière 1981 et 1995 2023 se classe, globalement pour le département, au 19ème rang des + arrosés depuis 1960. Thermométrie : 2023 est la seconde année la plus chaude jamais enregistrée en Isère après 2022, l'écart moyen par rapport à la moyenne 1991-2020 est de +1,5°C). |
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Evolution au niveau départemental des températures moyennes ANNUELLES depuis 1991 et des cumuls de pluie depuis 1960
Ci-dessous, un indicateur thermique au niveau départemental pour voir l'évolution des températures moyennes depuis 1991 et les histogrammes des cumuls de pluie depuis 1960 en discriminant le nord de l'Isère (région de plaines et collines) et le sud de l'Isère (vallées et reliefs). |
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Température annuelle à St-Martin-d'Hères (38) versus Lyon-Bron (69) Température moyenne |
Pluviométrie annuelle à St-Martin-d'Hères (38) versus à Lyon-Bron (69) |
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Evolution des températures moyennes ANNUELLES de 3 postes en altitude (+SMH) depuis 1960
Tendance sur un peu plus de 100 ans : Le poste de Monestier (806m) situé dans le sud de l'Isère (Trièves) n'a pas, non plus, été influencé par l'urbanisme. |
Réchauffement climatique et îlot de chaleur
Certaines personnes pensent que le réchauffement mesuré vient du fait que la plupart des stations météos
sont en zone urbaine, espace d'îlots de chaleur.
Mais la tendance des températures à la hausse se manifeste aussi en dehors des zones urbaines, dans les campagnes, sur les océans ais aussi en altitude... Près de Grenoble, pas de très longues séries de températures en altitude. Néanmoins, les relevés sur 3 postes en altitude donnent un bon aperçu du réchauffement en dehors de toute source de chaleur urbaine. Les évolutions des températures moyennes sont assez similaires d'une année sur l'autre, les tendances également avec une pente cependant un peu moins forte sur les 2 postes en altitude par rapport à celui de St-Martin-d'Hères. A noter que ces tendances sont fortes car mesurées au moment où le réchauffement climatique s'est particulièrement accentué (à partir des années 1970-1980). Tendance des températures depuis 1960: |
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Température mensuelle moyenne (T2m) de l'année en cours au niveau planétaire et les extrêmes (données ERA5) |
Evolution des température annuelles moyennes à 2m (T2m) et de la surface mer (SST) au niveau PLANETAIRE ; données issues de ERA5 (C3S, ECMWF)🔗 Les données ERA5 sont des données mondiales produit par le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF) à l'aide du modèle de prévision numérique du temps du système de prévision intégré (IFS) de l'ECMWF. ERA5 fournit des estimations horaires de nombreuses variables atmosphériques, de surface terrestre et d'état de la mer à partir de 1940. Les données de températures sont produites sur une grille mondiale avec une résolution horizontale d'environ 31 km et re-grillées sur une grille de latitude-longitude régulière de 0,25° × 0,25° pour une diffusion publique. Les données de température de la mer SST sont disponibles pour l'ensemble des données ERA5 (de 1940 à aujourd'hui) mais seules les données à partir 1979 sont utilisées car c'est la période pour laquelle les données sont plus fiables en raison de la disponibilité des observations par satellite. Température annuelle moyenne à 2m (T2m)_______ Température annuelle moyenne surface mer (SST)
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SST temperature mensuelle moyenne
surface MER au niveau planétaire (entre 60°S et 60°N) de l'année en cours et les extrêmes depuis 1979(données ERA5) |
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BILAN des PRINTEMPS sur l'agglomération Grenobloise et en Isère |
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Les températures et les précipitations PRINTANIERES (mars, avril et mai) sur l'agglomération Grenobloise
depuis la fin du 19ème siècle |
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PRINTEMPS 2024 : légèrement excédentaire en terme de pluie malgré un mois d'avril très peu arrosé. (+7% par rapport à la normale 1991-2020). |
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Bilan du printemps 2023 |
Diagramme avec les déciles depuis 1893 (période : printemps) mars à mai 2011 : printemps le + doux mars à mai 1970 : printemps le + froid mars à mai 2001 : printemps le + arrosé mars à mai 1938 : printemps le + sec |
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Bilan pluviométrique et thermométrique pour le printemps 2024 sur le département de l'ISERE |
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Pluviométrie : |
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Evolution au niveau départemental des températures moyennes PRINTANIERES depuis 1991 et des cumuls de pluie depuis 1960
Ci-dessous, un indicateur thermique au niveau départemental pour voir l'évolution des températures moyennes depuis 1991 et les histogrammes des cumuls de pluie depuis 1960 en discriminant le nord de l'Isère (région de plaines et collines) et le sud de l'Isère (vallées et reliefs). |
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Températures printanières à St-Martin-dHères (38) vs Lyon-Bron (69) Température moyenne |
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Evolution des températures moyennes PRINTANIERES de 3 postes en altitude (+SMH) depuis 1960
Tendance sur un peu plus de 100 ans : Le poste de Monestier (806m) situé dans le sud de l'Isère (Trièves) n'a pas, non plus, été influencé par l'urbanisme. |
Réchauffement climatique et îlot de chaleur
Certaines personnes pensent que le réchauffement mesuré vient du fait que la plupart des stations météos
sont en zone urbaine, espace d'îlots de chaleur.
Mais la tendance des températures à la hausse se manifeste aussi en dehors des zones urbaines, dans les campagnes, sur les océans ais aussi en altitude... Près de Grenoble, pas de très longues séries de températures en altitude. Néanmoins, les relevés sur 3 postes en altitude donnent un bon aperçu du réchauffement en dehors de toute source de chaleur urbaine. Les évolutions des températures moyennes sont assez similaires d'une année sur l'autre, les tendances également avec une pente cependant un peu moins forte sur les 2 postes en altitude par rapport à celui de St-Martin-d'Hères. A noter que ces tendances sont fortes car mesurées au moment où le réchauffement climatique s'est particulièrement accentué (à partir des années 1970-1980). Tendance des températures depuis 1960: |
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BILAN des ÉTÉs sur l'agglomération Grenobloise et en Isère |
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Les températures et les précipitations ESTIVALES (juin, juillet et août) sur l'agglomération Grenobloise
depuis la fin du 19ème siècle |
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L'ÉTÉ 2024 :
détrône 2023 à la troisième place des plus chauds depuis 147 ans sur l'agglomération Grenobloise, après 2003 (voir ci-dessous) et 2022 -> classement |
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Retour sur l'été 2003 Focus sur les températures extrêmes observées en Isère |
Diagramme avec les déciles (période : été) juin à août 2003 : été le + chaud |
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Bilan pluviométrique et thermométrique pour l'Eté 2024 sur le département de l'ISERE |
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Pluviométrie : |
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Evolution au niveau départemental des températures moyennes ESTIVALES depuis 1991 et des cumuls de pluie depuis 1960
Ci-dessous, un indicateur thermique au niveau départemental pour voir l'évolution des températures moyennes depuis 1991 et les histogrammes des cumuls de pluie depuis 1960 en discriminant le nord de l'Isère (région de plaines et collines) et le sud de l'Isère (vallées et reliefs). |
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Températures estivales à St-Martin-dHères (38) versus Lyon-Bron (69) Température moyenne |
Cumul des pluies de l'été 2024 : |
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Evolution des températures moyennes ESTIVALES de 3 postes en altitude (+SMH) depuis 1960
Tendance sur un peu plus de 100 ans : Le poste de Monestier (806m) situé dans le sud de l'Isère (Trièves) n'a pas, non plus, été influencé par l'urbanisme. |
Réchauffement climatique et îlot de chaleur
Certaines personnes pensent que le réchauffement mesuré vient du fait que la plupart des stations météos
sont en zone urbaine, espace d'îlots de chaleur.
Mais la tendance des températures à la hausse se manifeste aussi en dehors des zones urbaines, dans les campagnes, sur les océans ais aussi en altitude... Près de Grenoble, pas de très longues séries de températures en altitude. Néanmoins, les relevés sur 3 postes en altitude donnent un bon aperçu du réchauffement en dehors de toute source de chaleur urbaine. Les évolutions des températures moyennes sont assez similaires d'une année sur l'autre, les tendances également avec une pente cependant un peu moins forte sur les 2 postes en altitude par rapport à celui de St-Martin-d'Hères. A noter que ces tendances sont fortes car mesurées au moment où le réchauffement climatique s'est particulièrement accentué (à partir des années 1970-1980). Tendance des températures depuis 1960: |
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BILAN des AUTOMNEs sur l'agglomération Grenobloise |
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Les températures et les pluies AUTOMNALES (sept, oct et nov) sur l'agglomération Grenobloise
depuis la fin du 19ème siècle |
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Automne 2023 :
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Diagramme avec les déciles depuis 1893 ( période : automne) septembre à novembre 2006 : automne le + doux septembre à novembre 1912 : automne le + froid septembre à novembre 1944 : automne le + arrosé septembre à novembre 1878 : automne le + sec |
Cumuls et Anomalies de pluie |
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Bilan pluviométrique et thermométrique pour l'Automne 2023 sur le département de l'ISERE |
Pluviométrie :
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Températures automnales à St-Martin-dHères (38) versus Lyon-Bron (69) Température moyenne |
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Evolution des températures moyennes ESTIVALES de 3 postes en altitude (+SMH) depuis 1960
Tendance sur un peu plus de 100 ans : Le poste de Monestier (806m) situé dans le sud de l'Isère (Trièves) n'a pas, non plus, été influencé par l'urbanisme. |
Réchauffement climatique et îlot de chaleur
Certaines personnes pensent que le réchauffement mesuré vient du fait que la plupart des stations météos
sont en zone urbaine, espace d'îlots de chaleur.
Mais la tendance des températures à la hausse se manifeste aussi en dehors des zones urbaines, dans les campagnes, sur les océans ais aussi en altitude... Près de Grenoble, pas de très longues séries de températures en altitude. Néanmoins, les relevés sur 3 postes en altitude donnent un bon aperçu du réchauffement en dehors de toute source de chaleur urbaine. Les évolutions des températures moyennes sont assez similaires d'une année sur l'autre, les tendances également avec une pente cependant un peu moins forte sur les 2 postes en altitude par rapport à celui de St-Martin-d'Hères. A noter que ces tendances sont fortes car mesurées au moment où le réchauffement climatique s'est particulièrement accentué (à partir des années 1970-1980). Tendance des températures depuis 1960: |
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BILAN des HIVERs sur l'agglomération Grenobloise et en Isère |
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Les températures et les précipitations HIVERNALES (déc, jan et fév) sur l'agglomération Grenobloise
depuis la fin du 19ème siècle |
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HIVER 2023-2024 : malgré un mois de février fortement déficitaire, pluviométrie largement excédentaire lors de cet hiver (+37% par rapport à la normale et 22ème rang des + arrosés sur 132ans), grâce notamment aux fortes pluies survenues lors de la première quinzaine de décembre 2023. |
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Diagramme avec les déciles depuis 1893 (période : hiver) décembre 2023 à février 2024 : hiver le + doux décembre 1962 à février 1963 : hiver le + froid décembre 1954 à février 1955 : hiver le + arrosé décembre 1931 à février 1932 : hiver le + sec Bilan de l'hiver 2022-2023 |
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Bilan pluviométrique et thermométrique pour l'hiver 2023-2024 sur le département de l'ISERE |
Pluviométrie : Malgré un mois de février largement déficitaire, la pluviométrie de l'hiver 2023-2024 est fortement excédentaire à l'échelle de l'Isère (+29% en moyenne) avec des excédents très marqués sur la partie orientale du département. L'ouest du département est plus proche des normales mai s ne compte qu'un seul poste très légèrement déficitaire (Sablons avec -3%). Thermométrie : Hiver 2023-2024 exceptionnellement doux en Isère , l'écart moyen par rapport à la moyenne 1991-2020 est de +2,6°C), 3ème rang des + doux depuis 1990 (à partir de 13 postes). L'hiver le + doux en Isère demeure celui de 2015-2016 mais de très peu (écart de 0,05°C seulement en moyenne sur les 14 postes). Pour 3 postes isérois (SMH, Sablons et Villard-de-Lans), l'hiver 2023-24 est le plus doux jamais observé depuis le début de mesures. |
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Evolution au niveau départemental des températures moyennes HIVERNALES depuis 1991 et des cumuls de pluie depuis 1960
Ci-dessous, un indicateur thermique au niveau départemental pour voir l'évolution des températures moyennes depuis 1991 et les histogrammes des cumuls de pluie depuis 1960 en discriminant le nord de l'Isère (région de plaines et collines) et le sud de l'Isère (vallées et reliefs). |
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Températures hivernales à St-Martin-dHères (38) versus Lyon-Bron (69) Température moyenne |
Cumul des pluies de l'hiver 2023-2024 : |
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Evolution des températures moyennes HIVERNALES de 3 postes en altitude (+SMH) depuis 1960
Tendance sur un peu plus de 100 ans : Le poste de Monestier (806m) situé dans le sud de l'Isère (Trièves) n'a pas, non plus, été influencé par l'urbanisme. |
Réchauffement climatique et îlot de chaleur
Certaines personnes pensent que le réchauffement mesuré vient du fait que la plupart des stations météos
sont en zone urbaine, espace d'îlots de chaleur.
Mais la tendance des températures à la hausse se manifeste aussi en dehors des zones urbaines, dans les campagnes, sur les océans ais aussi en altitude... Près de Grenoble, pas de très longues séries de températures en altitude. Néanmoins, les relevés sur 3 postes en altitude donnent un bon aperçu du réchauffement en dehors de toute source de chaleur urbaine. Les évolutions des températures moyennes sont assez similaires d'une année sur l'autre, les tendances également avec une pente cependant un peu moins forte sur les 2 postes en altitude par rapport à celui de St-Martin-d'Hères. A noter que ces tendances sont fortes car mesurées au moment où le réchauffement climatique s'est particulièrement accentué (à partir des années 1970-1980). Tendance des températures depuis 1960: +2,5°C à St-Martin-d'Hères (220m) |
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Evolution du manteau neigeux au Col de Porte depuis 1960 (poste du Centre d'Etude de la neige de Météo-France dans le massif de la Chartreuse) |
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Graphique sur les 3 mois hivernaux
(déc N-1, janv N et fév N) |
Depuis 1960, le Centre d’Etudes de la Neige (CEN) collecte des mesures météorologiques et nivologiques Sur ce poste, la hauteur journalière maximale de neige au sol a été relevée le 10 avril 1970 (310 cm) La période de déc 2023 à fév 2024 est la 7ème saison la moins enneigée depuis 1960 (graphe de gauche) alors que les cumuls de pluie sur la même période affiche un fort excédent (+31% à la Gde-Chartreuse). |
Graphique sur les 5 mois de la période froide
(de décembre N-1 à avril N) |
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NIVOSES Météo-France sur les Alpes (relevés semaine et saison) (un clic sur le nom de la nivose permet de visualiser les données horaires, sauf panne de la nivose) BRA et enneigements disponibles si émis par Météo-France |
implantées en Isère ou proches |
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